Vous avez sans doute toutes et tous appris, d’une manière ou d’une autre, comment la Cour du Palais de l’Elysée avait été ouverte au public?
C’était ce 21 juin dernier.
Tandis que, dans la journée, Genève accueillait le Pape François, Paris, fidèle à la tradition instaurée par l’ancien Ministre socialiste de la Culture Jack Lang, célébrait la Fête de la musique.
Or, si l’on sait bien que des goûts et des couleurs, on discute, je vous invite à lire cet article d’Agoravox qui explique en quoi et pourquoi la faschosphère se serait révélée. Et cet autre article duquel est tirée la capture d’écran ci-dessus.
On relèvera, au passage, la manière dont Christophe Castaner, délégué général de La République En Marche, incite ses followers sur Twitter, en guise de résistance, à partager au maximum la photo qui illustre ce sujet.
Cela dit, à lire la traduction qu’a donnée Quotidien de certaines paroles de chanson, telles que, par exemple,
T’es vénère parce que je me suis fait sucer la bite et lécher les boules,
on se rappelle, bien sûr, que la France -ou disons celle qui a accordé son suffrage et sa confiance à l’actuel Président- a porté au pouvoir un homme de grande culture.
France
La venue du Pape François en terre calviniste ne manque pas de faire réagir. Normal, au regard de l’Histoire et aussi des séquelles qu’elle n’a pas manqué de laisser.
Les gommer au nom du rassemblement entre « frères et soeurs » anime, néanmoins, plus d’un fidèle chrétien. Preuve en est l’invitation lancée au Vatican par le Conseil Oecuménique des Eglises (CEO) et qui vaut à Genève et à la Suisse d’accueillir la Souverain Pontife.
Notre chaîne publique d’information, la RTS pour ne pas la nommer, a rendu compte en direct de l’arrivée du Pape à Genève et de la cérémonie d’accueil qui s’est tenue au Conseil Oecuménique des Eglises.
En studio et autour de Darius Rochebin, quatre invités se sont exprimés. Les échanges ont été aussi courtois qu’intéressants.
Il est toutefois bien trop tôt pour prédire l’impact réel qu’aura cet événement déjà qualifié d’historique par bon nombre de commentatrices et de commentateurs.
Si un souhait peut être exprimé ici, ce serait celui de voir, enfin, se rejoindre les discours et les actes.
Car appeler à la réunion des Chrétiens est une chose mais les soutenir partout où ils sont mal traités, honnis, persécutés, une autre.
En effet, que penser d’un pays appelé Fille aînée de l’Eglise qui n’inscrit pas même la christianophobie dans son plan d’Etat?
Il en a été question ici-même.
Alors oui, s’unir pour privilégier l’amour du prochain est louable mais veiller à ce qu’il soit sans omission, tout autant!
Par RIA Novosti archive, image #216 / Boris Kudoyarov / CC-BY-SA 3.0, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=18133951
A la lecture de cet article, vous découvrirez une Russie raciste, mieux, ignare et carrément inculte.
En effet, sur les plus de 146 millions d’habitants qu’elle compte, il s’en trouve qui n’auraient jamais vu de Noirs avant que n’apparaissent, soudain, des joueurs de football à la couleur de peau différente de la leur.
Mieux, on nous explique ce qu’il en est d’incidents racistes dans les tribunes qui viseraient en priorité les populations caucasiennes (…) quand il ne s’agit pas de tendre le bras pour manifester son amour immodéré pour les idées du IIIe Reich.
Vous voilà ainsi au fait, le Russe serait enclin à tendre le bras pour manifester son amour immodéré pour les idées du IIIe Reich.
C’est vrai que Saint-Pétersbourg -autrefois Léningrad- avec ses près de neuf cents jours de siège imposé par la Wehrmacht qui visait à l’affamer, compte juste un million huit cents mille morts, une paille, en somme.
Autrement dit, rien de plus normal que le Russe tende le bras pour manifester son amour immodéré pour ces idées du IIIe Reich qui ont fait succomber les siens.
Et puis, quand ces idées du IIIe Reich sont affichées, par exemple, à Kiev, ne croyez surtout pas que l’Ukraine soit raciste, non, voyons! Ces idées du IIIe Reich ont animé autant de bataillons de la mort qui ont contribué à installer la démocratie tant souhaitée par les manifestants du Maïdan.
Rien à voir, donc, avec ces agitateurs nazis qui séviraient en Russie.
Aussi bien, avec ce genre d’article de Franceinfo, c’est bien au-delà de la russophobie qu’on se situe. C’est bien au-delà, aussi, de l’inculture. C’est dans l’abus du public, c’est dans l’outrage à la mémoire et c’est dans l’outrage à l’Histoire.
Donc, selon l’article indiqué en lien dans le précédent sujet de ce blog, un couple gay français s’est fait agresser en Russie.
On sait la propension qu’il y a, de la part de nombreux journalistes, à évoquer comment sont mal traités les couples homosexuels en Russie ou en Tchétchénie quand d’autres pays peu homophiles semblent, pour leur part, échapper aux unes médiatiques.
Mais là, par exemple, que penser de cette affaire de pédophile qui a visé des militaires français?
Rappelez-vous, c’est The Guardian qui en avait fait part le premier. Après quoi, une enquête avait été ouverte, la justice française saisie pour, en fin de compte, délivrer un non-lieu.
Comme l’écrit l’auteur de cet article qui interroge: pourquoi ne pas purement et simplement légaliser la pédophilie et la prostitution infantile dans le cadre des opérations extérieures françaises ? Ainsi ne serait-il plus nécessaire de faire semblant d’enquêter ou d’entamer des poursuites contre les violeurs dès lors qu’ils appartiennent à l’armée coloniale…
France2 avait consacré une de ses émissions Envoyé Spécial à l’affaire.
A l’époque, aucune décision de justice n’avait encore été rendue. Nous voici désormais au clair. Un peu comme dans le sujet traité ici et qui laisse entrevoir comment travaille la justice…
Pour la plus grande partie d’entre nous, nous avons envie, en tous les cas, d’avoir confiance dans les institutions de nos pays.
Tout autant considérons-nous utile de faire valoir nos droits, de vote, par exemple. Or que vaut un scrutin qui ne compte que trente pour cent de voix, quarante pour compter un peu plus large?
Au prétexte que l’abstention ne serait qu’à imputer à celles et à ceux qui considèrent qu’il ne vaut plus la peine de se prononcer pour tel(le) ou tel(le) candidat(e) ou pour tel ou tel sujet de scrutin, on règle ainsi le problème.
Alors oui, déconsidérer un droit qui vous est accordé est regrettable. Tout autant, le refus de s’interroger sur le choix opéré par ces personnes qui ne veulent plus s’exprimer dans les urnes.
Car elles sont sans doute démotivées, conscientes que ce qui se passe à des niveaux qui les dépassent, leur échappe.
Parce qu’on leur aura aussi fait comprendre, d’une manière ou d’une autre, que leur avis ou rien revenait au même.
Que faire, dans ce cas-là? Se lancer dans une lutte à la David contre Goliath? Certain(e)s s’y emploient avec succès variables à la clé.
Dans le précédent sujet de ce blog, il a été question de pédophilie.
A découvrir le document indiqué en lien par une commentatrice du sujet, on ne peut que comprendre comment fonctionnent certaines de ces institutions en lesquelles on aimerait tant pouvoir encore accorder note confiance.
Or il apparaît que des méthodes, si souvent reprochées à des gouvernements de pays vite qualifiés de dictatures, sont appliquées en nos si chères et valeureuses démocraties.
Dans le précédent sujet de ce blog, il a été question du sort réservé aux malades psychiatriques au temps de la France de Vichy.
Grave, sordide, il a peu fait de unes de journaux ou de magazines et pour cause!
Mais aujourd’hui, dans cette France en marche, héritée, certes, de gouvernances précédentes, qu’en est-il? A découvrir ces témoignages, chacune et chacun de vous s’en fera une idée…
Il ne s’agit pas, ici, de demander au pays de se charger de toute la misère du monde, comme on dit. Il s’agit tout simplement, pour un Etat digne de ce nom, de ne pas se défausser de ses responsabilités.
Combien de fois n’entend-on le Président, son Premier Ministre ou tel autre membre de son gouvernement énoncer de récurrents J’assume?
Si c’est cela équivaut à reconnaître pareille misère dans une France qui se revendique comme patrie des droits humains, alors, ceux-ci ont bien du souci à se faire.
Quant à cette France claironnée de retour, par Emmanuel Macron à Davos, c’est à se demander à laquelle il songeait qu’elle soit si démunie de moyens que partie de son personnel hospitalier se mette en grève de la faim pour en obtenir!
capture d’écran Telerama doc. Elise Rouard
En ce 6 juin 2018, jour de célébration du 74e anniversaire du débarquement de Normandie, découvrons le sort qui a été réservé à plusieurs dizaines de milliers de personnes sous le régime de Vichy!
Evoqué dans un documentaire signé Elise Rouard, tandis qu’il avait été occulté jusque là ou peu s’en faut, il bouleverse.
Si la réalisatrice a retrouvé trace de 45’000 victimes aux Archives nationales, aucun écho n’en avait été rendu qui aurait porté cette tragédie à la connaissance du grand public.
L’article paru sur le site de Telerama et accompagné d’une vidéo dont une capture d’écran figure en illustration de ce sujet, est à lire absolument.
Il n’est plus question de classes sociales, ici, ni de médecine qui serait accusée d’être à deux vitesses. Non, il est question de lâcheté collective.
Et comme l’énonce très bien l’auteure en conclusion de son article, cette lâcheté interroge en écho nos regards sur les « fous » d’aujourd’hui.
A relever, également, comment est cité le cas de Camille Claudel. On sait la tragédie que fut sa vie, on la découvre parmi ces 45’000 victimes, mortes de faim.
Souvent est énoncé le terme de créativité au sein d’entreprises ou ailleurs. Voici qui reste, bien sûr, encourageant et à encourager. Pour autant, non loin de là veille le terme désormais consacré de management.
Or même si Wikipedia se fend d’une explication intéressante sur l’étymologie du mot, il n’en demeure pas moins vrai que la présence de plus en plus massive d’anglicismes dans nos idiomes ne tient pas du hasard.
On a là le reflet de l’emprise d’une civilisation et, avec elle, d’une manière de penser le monde.
Quels qu’en soient les atouts, elle témoigne d’une vision approximative et ce, à l’instar de toutes celles qui l’ont précédée et qui lui succéderont.
Elle n’en est cependant pas moins là, pour l’heure.
Active à se déployer partout dans le monde, un jour néanmoins, elle disparaîtra au profit d’une autre.
Laquelle et dans combien de temps, telle semble bien être là l’énigme. A moins que l’une ou l’autre d’entre vous n’ait une idée à ce sujet?
Voici que le secrétaire général de l’Elysée est visé par une enquête.
Ouverte ce lundi 4 juin par le Parquet National Financier (PNF) elle a été confiée à la brigade de répression de la délinquance économique de la préfecture de police de Paris, selon cet article de Franceinfo.
A lire les noms des protagonistes de l’affaire, on retrouve celui de la famille Aponte, propriétaire de la société Mediterranean Shipping Company (MSC) qui avait offert à notre désormais Président du Conseil d’Etat genevois, de revenir avec lui en jet privé d’une mission économique en Iran plutôt que dans l’avion affrété par le Conseil Fédéral.
Inutile de dire qu’aussi bien Alexis Kohler que Pierre Maudet se défendent de tout mélange de genres ou autres soupçons qui entacherait leur réputation.
Déjà visé par une autre affaire qui n’a, en rien, gêné sa prestation de serment pour accomplir la nouvelle mission qui lui a été confiée, le magistrat s’est expliqué au sujet de ce voyage révélé par la très sérieuse Neue Zürcher Zeitung (NZZ) et repris par différents médias.
Il va de soi que tout cela ne relève que de soupçons de la plus mauvaise foi, on l’a bien compris à la manière dont l’une et l’autre de ces personnalités se défendent.
On sait, surtout, que s’en prendre à des personnages haut placés peut s’avérer acrobatique, sauf à ce que, vraiment, on leur fasse entendre qu’ils ne sont pas les bienvenus aux postes-clés de nos démocraties républicaines.
Les exemples à cet égard ne manquent pas de qui a eu à subir un sort exécuté par une justice particulièrement zélée.
A propos de cette justice TGV, comme l’avait appelée François Fillon en son temps, aurait-elle participé à la grève des cheminots qui l’aurait soudain ralentie dans cet élan qu’on lui a connu et qui a scellé le sort du candidat du parti Les Républicains?
L’événement qui a enflammé la toile et emballé nombre de personnes est commenté par Franceinfo tandis que bruissent les réactions sinon l’ainsi dénommée théorie du complot.
Je vous invite à lire cet article indiqué en lien ci-dessus. Il répond à plusieurs questions posées par la scène qu’a filmée le vidéaste amateur, présent sur les lieux où s’est produit le sauvetage d’un enfant de 4 ans suspendu dans le vide à Paris.
Il est normal que l’on s’interroge sur pareil fait divers et les réactions indiquent que la réflexion se veut dominer l’émotion. Il est néanmoins tout aussi manifeste que la difficulté à accepter l’insolite sinon l’invraisemblable demeure bien réelle.
Car sitôt que l’entendement est dépassé, se met en place une réaction qui cherche le responsable sinon le coupable qui aurait fabriqué un scénario destiné à telle ou telle influence à exercer sur l’opinion publique. C’est dire si la place laissée à la surprise est minime et réduite à peau de chagrin!
Se résoudre à admettre ce qui sort de l’ordinaire exige sans doute un effort quasi insoutenable à fournir pour qui préfère tout mettre en doute. Après tout, à chacune et à chacun ses choix existentiels!
Pour ce qui concerne l’histoire de cet enfant sauvé par Mamoudou Gassama, ce qu’il en restera dans les mémoires et surtout, dans celle de ses principaux protagonistes, sera aussi intéressant à suivre.