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France

Politique, société

France, nouvelle polémique, nouvel innocent visé

Le gouvernement exemplaire souhaité par le nouveau Président de la République française semble ne pas échapper à quelques tourments.
Après l’affaire -ou la non-affaire- Bayrou, mis en examen pour diffamation, voici que Richard Ferrand serait visé par une tout autant non affaire possible selon le regard qu’on y porte.
C’est le Canard Enchaîné qui révèle ce qui est considéré par certains marcheurs comme boule puante. 
L’expression avait déjà été utilisée, on s’en souvient, par François Fillon tandis que commençaient les pressions exercées sur sa candidature à la présidentielle.
Si le concerné et récemment nommé ministre de la Cohésion des territoires ne voit rien d’illégal à ce qui serait susceptible de mettre en cause sa nomination au sein du gouvernement, il risque de n’être qu’au début de ses peines.
L’info fait le tour des rédactions, le concerné en serait meurtri, l’homme étant d’une probité exceptionnelle.
Encore un innocent, victime de vindicte ou autre règlements de compte?

Politique

Un candidat et sa suppléante, en marche pour les législatives françaises

On marche partout dans le monde avec les candidats investis pour les législatives dans les onze circonscriptions des Français établis hors de France.
Aussi, pour la Suisse et le Liechtenstein, le nouveau parti de la majorité présidentielle présente-t-il Joachim Son-Forget et sa suppléante, Hélène Manesse.
A lire la biographie de cette dernière, il semble qu’une coquille se soit glissée tandis qu’on apprend qu’elle aurait rejoint le mouvement d’Emmanuel Macron dès février 2016*. Car selon cet article et d’autres références, ledit mouvement aurait été créé deux mois plus tard, soit en avril 2016.
Il va de soi qu’une force politique ne surgit pas de nulle part et nécessite un long temps de préparation et de mise en place.
Aussi, est-il fort probable que Madame Manesse ait rejoint celles et ceux qui ont entouré Emmanuel Macron pour fonder ce qui est désormais devenu un parti.
Quoi qu’il en soit, sa marche semble bien organisée et ses troupes motivées pour remporter une majorité indispensable au Président récemment élu.
*Elle rejoint le mouvement en février 2016, est-il écrit sur le site qui la présente.

Politique

France-Russie-Union Européenne, regards croisés

Il est de bon ton, pour certains esprits avisés, de considérer ce qui se publie ici comme « pro-russe ».
Or comprendre qu’il s’agit bien plutôt de considérer les relations entre l’Occident et la Russie sur un plan global et dans un souci d’apaisement ne semble pas vraiment effleurer la conscience d’autant de critiques.
Dans ce sens est-il aussi important que révélateur de renvoyer à deux articles qui indiquent combien les regards portés sur les relations qu’entretiennent France et Russie varient.
Ici, en effet, sont présentées deux manières qu’aurait la Russie de considérer l’Union Européenne quand là, l’Ambassadeur russe en France, Alexandre Orlov exprime les souhaits de son pays vis-à-vis de la France et de son nouveau Président.
Il est donc urgent de dépasser autant de clivages qui nuisent aux relations à établir entre des pays qui ont plus à gagner au rapprochement qu’à l’opposition permanente.
Pour ce faire, aller au-delà d’une rhétorique trop bien rodée pour parler de la Russie serait bienvenu et salutaire.

Politique, société

De la verticalité

Dire qu’Emmanuel Macron bouscule les codes est (presque) devenu un euphémisme. Dire qu’il a bousculé le champ politique, tout autant.
Se prononcer à cet égard n’est pas le propos ici.
Non, il s’agirait plutôt d’exprimer quelque perplexité quant à certains propos tenus sur le nouveau Président français.
Dans cet article ,en effet, Stéphane Benoît-Godet fait mention, entre autre, de la verticalité de la classe politique à laquelle Emmanuel Macron opposerait désormais l’approche collaborative.
Or si l’on se réfère à ce qu’a déclaré Emmanuel Macron lui-même, il dit croire en la verticalité du pouvoir politique. 
Certes, Stéphane Benoît-Godet, sur le site du journal Le Temps, parle de la verticalité de la classe politique quand le Président, pour sa part, évoque la verticalité du pouvoir politique.
La nuance se trouve sans doute dans le détail qui fait que la formulation de l’homme en marche est plus claire que celle du journaliste.
Car la verticalité du pouvoir et la loyauté à lui devoir de la part des hauts fonctionnaires sont bel et bien au programme de Monsieur le Président.

Politique

La France entre mise au pas et mise en marche

Qu’Emmanuel Macron soit un élément -fort ou faible, l’avenir le dira- d’un système qui l’encadre est une hypothèse énoncée ici ou là.
Que l’ancien de Bercy se soit lui-même rendu disponible pour briguer l’Elysée ou qu’on l’y ait vivement incité, certains ont peut-être la réponse.
Quoi qu’il en soit, le nouveau Président de tous les Français a été élu par des courants de forces aussi divers que le sont les intérêts des uns et les passions d’autant d’autres.
En soi, rien de très nouveau à cela, mise à mort de toute résistance à l’adoubement comprise.
Inutile donc de revenir sur une campagne assassine sinon pour en conclure que lorsqu’un pouvoir tient à s’exercer, il fait fi de tout bois, la fin devant sans doute justifier les moyens.
Aussi et dans ce contexte, la narrative mise en place pour les législatives a toutes les chances de s’imposer pour que triomphe La République en marche.
Ce serait alors une France politique recomposée qui siégerait à l’Assemblée Nationale. Pour quel avenir, même favorable à la majorité présidentielle, nul ne saurait se risquer à le prédire.
Puisse-t-il avant tout ne pas être guerrier tant on a vu le nouveau locataire de l’Elysée multiplier les images militaires.
Car de la France en marche à la France en armes, un seul pas de franchi serait fatal.

Politique, société

Un Président et des citoyens aux aguets

capture d’écran LaMinute.info
On l’a compris, les premiers jours du nouveau gouvernement français sont commentés sinon passés à la loupe d’autant d’observateurs.
Certains découvrent ou font mine de réaliser ce que d’autres avaient anticipé de l’élection d’Emmanuel Macron à la fonction suprême.
Aussi, au-delà des remarques relatives aux membres du nouveau gouvernement et au peu d’estime que certains d’entre eux vouaient, alors, à l’ancien candidat en marche, trouve-t-on des considérations sur le mode de gouvernance du fraîchement investi Président.
En effet, à plusieurs reprises peut-on voir apparaître, sur les réseaux sociaux, les termes de dictateur et de dictature. Certes, l’abus de langage est souvent présent dans telle ou telle appréciation et on a pu le constater ici-même avec l’intitulé de cette émission, même formulé sous forme de question.
De là à dire qu’Emmanuel Macron serait en train de rejoindre un panthéon d’autant de ses homologues considérés tels pour en dire tout le bien possible, il y a un pas qui commence à être franchi.
Qui plus est, à lire ce sondage, le Président de tous les Français serait déjà en passe d’avoir remporté un nouveau record, celui du plus faible état de grâce obtenu après son entrée en fonction.

Politique

Entre Macronmania et Macronbashing, reste tout un champ de réflexion

capture d’écran Alchetron.com
Cette récente élection présidentielle française est bien davantage que la célébration ou la détestation à porter à un seul homme.
Cette élection présidentielle française a avant tout été celle de pratiques et de manoeuvres d’une rare violence.
Et elles se poursuivent, le débarquement de David Pujadas en est l’un des exemples.
A moins que, démocratie oblige, on n’ait le souci affiché de quotas hommes-femmes, sinon le besoin de renouveler les têtes.
Mais la manière? Doit-elle aussi être comprise comme expression de la démocratie?
Si oui, dans ce cas, rien à dire de la brutalité avec laquelle le présentateur du 20 heures de France2 a été remercié.
Car aucune comparaison n’est à établir entre ce qui se passe dans nos pays et ce qui est souvent pointé du doigt ailleurs.
Non, chez nous, l’information est libre et ne dépend d’aucun pouvoir.
D’ailleurs qu’Anne-Sophie Lapix partage sa vie avec l’homme qui a succédé au patron du groupe Publicis, patron, en son temps considéré comme conseiller d’Emmanuel Macron, n’est que pure coïncidence.

Politique

David Pujadas, en 2009, concevait le changement

L’information a déjà fait le tour des rédactions et a été largement relayée sur les réseaux sociaux, David Pujadas a été écarté du 20 heures.
La décision prendra effet à la rentrée, comme l’indique cet article qui revient, entre autres séquences médiatiques, sur le tout premier JT du présentateur vedette de France2.
A lire la façon avec laquelle est commenté ce départ, on constate une animosité qui confine à la détestation alors que David Pujadas est remercié de manière plutôt abrupte et pour des raisons peu claires.
Les unes, en effet, font état de changement nécessaire tandis que le journaliste est en poste depuis 16 ans mais d’autres évoquent une manière parfois trop personnelle de mener ses interviews.
En 2009, David Pujadas était l’invité de Laurent Ruquier et de ses deux chroniqueurs, Eric Naulleau et Eric Zemmour.
Il y parle de son livre Vous subissez des pressions? 
Il semble qu’en l’occurrence, il n’ait pas même eu le temps d’en subir, le couperet est tombé.

Politique

Edouard Philippe, Premier Ministre entre nucléaire et littéraire

Que le nouveau Président de tous les Français soit observé, que ses décisions soient scrutées, analysées et commentées, rien de plus normal.
Qu’il soit adulé ou honni relève de préférences sinon d’argumentaires qui rythment la vie républicaine.
On a vu, avec son prédécesseur, comment le plus grand nombre de médias l’avaient soutenu et porté à l’exercice de la fonction suprême pour, ensuite, contribuer à accélérer son départ.
Emmanuel Macron est attendu au contour tout en jouissant, encore, d’une aura dont la durée dépendra de facteurs aussi divers que sa force à la maintenir contre vents et marées.
La nomination de son Premier Ministre occasionne déjà nombre de réactions.
Certaines rappellent quelques éléments de son parcours dont un passage chez Areva quand d’autres attirent l’attention sur un ouvrage cosigné avec Gilles Boyer.
L’article cible les pensées érotico-machistes du protagoniste de l’histoire.
Quand la fiction est convoquée à charge, on brouille les codes. Mais n’est-ce pas là aussi, ce qui a été relevé du comportement d’Emmanuel Macron?

Politique

Les horloges du maître, le temps d’une annonce

Le Maître des Horloges qu’aime rappeler être Emmanuel Macron, son prédécesseur s’est aussi déclaré l’être.
Voir dans cette reprise un signe de continuité entre les deux hommes alors que le nouveau Président de tous les Français semble plutôt vouloir se démarquer de celui auquel il succède, non, sans doute pas.
Car au-delà du fait que ces termes semblent être appréciés des deux, ils se retrouvent aussi en intitulé de deux ouvrages de styles assez divers
L’un d’eux raconte l’histoire d’un roi qui veut à tout prix retarder le temps quand l’autre, pour sa part, est une réflexion relative à l’Etat.
Deux approches pour un même titre, deux présidents pour un même rappel, cherchez l’erreur ou l’originalité, à choix.
Quoi qu’il en soit et pour l’heure, sa maîtrise aura été celle de l’Elysée dont le Secrétaire Général a communiqué le nom du Premier Ministre.
Prévue en fin de matinée, l’annonce n’aura été faite qu’en début d’après-midi seulement, peu avant le départ d’Emmanuel Macron pour Berlin.
Edouard Philippe, de l’aile juppéiste du parti Les Républicains succède à Bernard Cazeneuve et devra former son gouvernement.
Les temps à venir diront si l’horloge de celui qui tient à en être le maître le restera.