La récente nomination de l’ex-Président de Polytechnique, Jacques Biot, au sein du conseil d’administration de la filière française de Huawei -dont on parle beaucoup- ne manque pas d’intérêt.
Au-delà de la polémique qui entoure le géant chinois, la phrase qui conclut l’article cité en lien ci-après ouvre un horizon singulier sur les relations entre le pouvoir politique et l’industrie.
En effet, on apprend que « Jacques Biot va bel et bien poursuivre une mission publique que lui a confiée Édouard Philippe le 19 septembre et qui vise à relocaliser la production de certains médicaments dans l’UE. »
On sait les conséquences désastreuses, parfois, de l’empire des pharma sur la pénurie de médicaments de première nécessité et vitaux pour nombre de malades. Il en avait été question à diverses reprises ici.
Dans ce sens, que le Premier Ministre français ait chargé Jacques Biot d’agir en vue de « relocaliser la production de certaines médicaments dans l’UE » est plutôt encourageant et positif. Ce qui n’est, apparemment, pas l’avis émis par le grand quotidien français Libération.
Que pareille négociation en faveur de la santé publique soit confiée au nouveau membre du conseil d’administration d’Huawei passe mal, ce qui peut se concevoir.
Force est, néanmoins, de constater que, pour sauvegarder des intérêts d’Etat, en l’occurrence français, on mandate l’un de ses citoyens engagé au sein du conseil d’administration d’une entreprise multinationale.
Mélange des genres ou pas, d’accord ou pas avec ce procédé, le fait est là et à méditer.
France
On marche pour le climat, on marche pour les femmes, on proclame ses exigences, on se dit qu’il le faut parce qu’on doit, etc.etc. On pense, on croit peut-être, on est certain, même, qu’avec ces marches, on agit.
Preuve en seraient les résultats d’élections en Suisse où déjà on avance que les marches des jeunes pour le climat auraient exercé leur influence. La suite que donneront les élu(e)s à l’espoir qu’ils et elles représentent le confirmera.
Dans le même sens, la violence exercée à l’encontre des femmes entrera-t-elle dans les consciences politiques parce qu’on aura marché dans ce but? Si c’était aussi simple…
Et ce n’est pas là, l’expression d’une fatalité car se mobiliser est toujours préférable au silence qui consent. Mais la violence faite aux femmes est multiple. Il en est une, entre autre, qui est peu souvent mentionnée.
Car les femmes qui la subissent ne perdent peut-être pas la vie, comme d’autres, sous des coups reçus. Non, elles, la vie, elles la portent. Et elles sont payées pour cela. Par des couples qui estiment avoir droit à un enfant.
Et la femme qui satisfait ce droit serait, dit-on, encadrée. Oui, parfois. Et si tel n’est pas le cas, on essaiera de ne pas trop y penser…
C’est très bien l’écologie, c’est encore mieux si on empoigne les véritables menaces sur l’environnement.
Aussi bien, la joie d’élues et d’élus helvètes qui célèbrent leur victoire aux élections parlementaires fédérales de ce dimanche 20 octobre, sera-t-elle d’autant plus légitime qu’elle prendra en compte les résultats de cette étude.
Il ressort de ce qu’en publie franceinfo sur son site que « le numérique mondial consomme cinq fois plus de ressources naturelles que le parc automobile français. »
Autant que vous êtes, je vous invite toutes et tous très vivement à lire l’article indiqué en lien ci-dessus pour mesurer l’ampleur des dégâts qui nous attendent pour très bientôt.
Greta ou pas, la réalité est là.
Donc oui, que ces victoires vertes en Suisse soient saluées! Mais qu’elles n’oublient pas d’ouvrir les yeux sur des faits qui obligent à être considérés et non pas à être traités sitôt que possible et donc…jamais.
Par exemple, combien de nos écologistes seraient-ils ou seraient-elles prêt(e)s à remiser leurs smartphone, iPhone, tablette et autre portable en faveur d’une nature dont on ne cesse de rappeler qu’elle est en danger?
Dans un monde de plus en plus numérisé ou digitalisé ou robotisé ou tout cela ensemble, à choix, la question posée serait-elle incongrue?
La politique côté cour et côté jardin, où est la réalité? Dans l’une et l’autre. Parce que les politiciennes et les politiciens sont des personnes et, jusqu’à nouvel avis, pas encore des robots sans émotions, ni goûts, ni humeurs.
Cela dit, bien sûr que copinage ou corruption se mêlent mal à ce qui est attendu de serviteurs de l’Etat comme on appelle celles et ceux qui sont censé(e)s oeuvrer au bien public.
Mais coups de pattes, de griffes ou aussi de mains ne sont jamais bien loin qui interagissent avec l’ordre et le devoir.
Et en ceci opère la nature humaine. Que cela soit bien ou pas, c’est la morale qui en juge. Et elle n’a jamais fait bon ménage avec la nature.
Mais au-delà de ce genre de petits ou grands arrangements entre ami(e)s, restent les enjeux face auxquels se retrouvent les peuples. Et là non plus, on n’apprécie peu d’avoir à se plier sans autre.
Or c’est lorsqu’un pouvoir peine à imposer le respect des valeurs qu’il est censé incarner que menace le désordre. Et nombre de situations s’observent où ce qui devrait prévaloir en démocratie, échoue.
Dans ce sens, qu’il s’agisse de violence policière à l’encontre de manifestants ou de violence d’élèves envers leurs professeurs, force est de constater que transgression il y a. Autant des forces de l’ordre que des adolescents.
Et quand la violence, d’où qu’elle émane impose sa loi, on n’est plus dans l’idéal démocratique mais dans le sourd rapport de forces.
A survoler les informations partagées sur les réseaux sociaux, il y a vraiment de quoi parfois désespérer, si trouver un écho du monde un peu réjouissant a motivé la visite sur ces plateformes.
Car tout y passe, du martyre vécu par telle ou telle victime individuelle ou collective, de la maltraitance infligée aux diverses espèces humaines, animales, végétales et minérales ou, plus près de nous, des dissensions et autres menaces de guerre civile, de la destruction ou de la vente des églises quand elles ne sont pas incendiées, du Brexit et de ce qu’en pense sa Majesté, sans compter et pour l’anecdote, de l’exécution plutôt laborieuse de l’hymne national russe lors d’une visite officielle de Vladimir Poutine à Riyad.
Autant d’échos échantillonnés du monde.
C’est cela, être tenu au courant de ce qui se passe aux quatre coins de la planète. Sauf qu’elle offre encore bien au-delà de ce que l’on en sait, en bien et en mal s’entend. Car la nature humaine, devrait-on le rappeler, ne cessera de nous surprendre. Mais dire sa grandeur aurait aussi de quoi redonner de l’espoir quand, journée faite, les critiques ou autres doléances s’enchaînent et s’étalent.
Est-ce qu’en être témoin indirect influence de quelque façon que ce soit notre regard, oui et non, selon le temps de réflexion et d’analyse qu’on leur accorde. Mais ensuite? Car tenir compte des informations reçues, les discuter, oui mais pour quel résultat quand, les oublier aussitôt que de nouvelles les ont remplacées dans le fil de l’actualité, semble souvent se produire?
A défaut d’être mobilisé par une cause bien précise, il semble que publier une info par ci par là, pour autant d’internautes qui se livrent à cette activité, n’ait d’autre raison que de répercuter, sans autre réflexion ajoutée. A elles et eux de contredire ou de confirmer ce constat qui ne saurait avoir valeur de « vérité », surtout pas!
Il est juste question d’esquisser une approche de comportements en réseaux…
Dans leur précipitation à annoncer la découverte d’un homme recherché depuis de longues années, nombre de médias ont révélé leur triste statut.
Celui qui, autrefois, était réservé à ce qu’on appelait « presse à sensation ».
Mais aujourd’hui, le scoop et le nombre de « clics » tenant lieu de référence quasi incontournable, la quasi totalité de nos sources d’informations rivalisent d’audace pour être au top du média le plus réactif.
Le résultat se connaît.
Le cas de ce fait divers publié en une de tant de sites et qui a animé les réseaux sociaux en est un exemple parlant.
On se dépêche de publier, de partager avant même l’information confirmée.
On dit que la condition de journaliste se durcit, que le temps nécessaire pour mener de véritables investigations se restreint comme peau de chagrin, rentabilité oblige.
Si un exemple devait prouver cette réalité, le voici tout trouvé.
Non, Xavier Dupont de-Ligonnès n’est pas l’homme arrêté à Glasgow, avouent nos médias à peine embarrassés ou si peu…
La sidération est une évidence tandis que la France, mais pas qu’elle. découvre qu’au coeur même de son Etat ait pu oeuvrer le radicalisme assassin.
Pleuvent alors les réactions, les « il faut que… » ou autres décisions à prendre comme si tout était aussi simple.
Les responsabilités sont bien au-delà de tel ou tel et peuvent se nicher dans autant d’intérêts de va-t-en guerre qui essaiment de par le monde.
Dans ce cas, est-on face à des complicités, du laxisme, des dépendances en tous genres ou un peu de tout cela ensemble?
En son temps, l’archevêque de Mossoul avait prévenu.
« Ce que nous vivons, vous le vivrez un jour ». Certes, il songeait là au sort réservé aux Chrétiens d’Orient. Or la France se veut laïque et républicaine.
Elle l’est si bien qu’elle voit tomber des têtes au sein même de l’une de ses administrations les plus prestigieuses et sécurisées.
Vous vous rappelez certainement l’affaire du Bugaled Breizh.Vous vous souvenez aussi, sans doute, de zones d’ombre qui lui sont restées associées.
Voici qu’en novembre prochain, une procédure d’enquête sera lancée en Cornouailles anglaises. En attendant que la justice britannique donne sa version des faits, je vous invite à découvrir cette série de vidéos d’environ 5 minutes chacune.
Parce que l’on sait comment il arrive que certains intérêts l’emportent envers et contre tout ce qui pourrait les mettre à mal, on ne peut que saluer l’engagement de qui se bat pour qu’oeuvre la justice.
En l’occurrence, ici, celle de la France et de son honneur face à celle d’un pays voisin qui pourrait la discréditer.
Après les nombreuses personnes et personnalités que cette affaire a mobilisées, en voici une encore:
Vérité pour le Bugaled Breizh, épisode 1 Vérité pour le Bugaled Breizh, épisode 2
Vérité pour le Bugaled Breizh, épisode 3 Vérité pour le Bugaled Breizh, épisode 4
Vérité pour le Bugaled Breizh, épisode 5 Vérité pour le Bugaled Breizh, épisode 6
Vérité pour le Bugaled breizh, épisode 7
Rouen, Paris, ailleurs encore en France, que l’actualité est lourde!
Citoyennes et citoyens inquiets et plus encore après que le feu a ravagé une usine classée « Seveso ».
Familles et proches en deuil après la tuerie qui a ensanglanté la Préfecture de police au coeur de la Cité.
Pendant ce temps-là, on manifeste contre une loi votée à l’Assemblée nationale. Une loi qui vise à rendre les femmes égales par rapport au « droit» à l’enfant.
Tout cela se discute, âprement comme il se doit, vu les opinions et convictions en jeu.
Autant de revendications, de combats et de luttes, qui, pour la vérité si je mens, qui, pour éradiquer telle mouvance assassine du pays, qui, pour la vie à tout prix.
Et au milieu ou en sus de tout cela, la réforme des retraites.
Autant dire que la France est en ébullition. Reste à savoir lequel de ses combats sera entendu en priorité.
La politique à la manoeuvre? C’est maintenant.
Vous l’aurez remarqué, le terme de « sociétalisme » figure bel et bien dans les habitudes langagières et pas que dans la rhétorique politico-médiatique.
Que cette apparition lexicale soit le fait de l’influence exercée par l’anglais est possible. Quoi qu’il en soit, « sociétalisme » est entré dans l’usage en un peu plus de dix ans.
Si on peut distinguer « sociétal » de « social » comme en attestent ces échanges sur un forum, on peut aussi se demander si « sociétalisme » n’a pas été introduit dans la langue pour remobiliser.
Lorsqu’un élément de la langue se vide de son sens, une manière de le réactualiser est de créer un nouveau support, quitte à le définir de manière autre. On donne ainsi l’impression de créer alors qu’on transfère.
En l’occurrence, à s’affairer autour de ce qu’implique le « sociétalisme », on fait peu à peu passer aux oubliettes ce qu’impliquait le « socialisme » qui ne trompe plus que ses éléphants s’il en reste.
Alors soyez dans le vent, parlez de sociétalisme et remisez votre socialisme ringard! En vous rangeant aux injonctions du premier, vous aurez le sentiment d’agir pour le bien du monde que le second a laissé quelque part en marge de l’avenir qu’il disait viser…