L’article est publié sur le site royaliste de « Je suis Français, lafautarousseau ».
Il traite de deux affaires franco-françaises, l’une en lien avec ce qui devait s’appeler « Ancien Monde » tandis que celui qu’annonçait Emmanuel Macron et son parti serait le « Nouveau Monde ».
Or voici qu’ancien et nouveau mondes semblent se rejoindre au plan judiciaire tout au moins avec deux affaires qui visent Patrick Balkany et Richard Ferrand.
L’article confronte les situations pour, en définitive, nous montrer ce qui en résulte et comment la France y réagit, à savoir de manière plutôt indifférente.
Mais c’est qu’elle est peut-être davantage mobilisée par ce qui concerne nombre de ses citoyennes et de ses citoyens, en l’occurrence, la réforme annoncée de leurs retraites.
Si les agissements des deux élus reflètent des mentalités qui ont traversé les âges, de l’ancien au nouveau, les préoccupations réelles de millions de non élu(e)s, elles aussi, datent.
Non, la France n’est sans doute pas encore à ce point détachée de ce qu’elle compte de douteux représentants de la République. Elle est néanmoins consciente que l’honnêteté devient une valeur d’un autre monde, ni « Ancien » , ni « Nouveau » .
Et que si elle a pourtant bel et bien été transmise de génération en génération, cette honnête, elle n’a pas trouvé le même accueil partout dans ce monde.
Et en changer le qualificatif ne suffit pas à le rendre meilleur. Qui aurait, un jour, pu le penser sinon celles et ceux qui ont voulu « faire confiance »?
France
Nous y revoilà!
Je vous invite à découvrir de quoi il est question, cela se passe dans le cadre du téléjournal de la RTS, présenté désormais par un nouveau journaliste, ancien correspondant de la chaîne télévisée suisse à Washington.
On regrette un peu son prédécesseur, Darius Rochebin pour ne pas le nommer, qui aurait sans doute mis un ton moins grave pour présenter le sujet annoncé comme « document ».
Entendons-nous bien, il ne s’agit pas, ici, de nier l’espionnage.
Il s’agit juste de rappeler qu’il n’est ni une nouveauté ni une spécificité russe. Mais avez-vous déjà souvent eu l’occasion d’entendre parler d’espionnage d’autres pays?
Cela dit, en complément au « document » de la RTS indiqué ci-dessus, ce débat diffusé sur le site de Mediapart entre l’ancien ambassadeur de France en Russie et le même ancien espion n’est pas inintéressant.
Pour qui aurait suivi cette affaire relative au chant d’un coq duquel la propriétaire a dû rendre compte en justice, vous aurez sans doute appris que l’animal et son chant matinal auront trouvé grâce auprès du tribunal qui ne les a pas condamnés.
La partie civile invoquait à son appui le dossier du bruit.
En d’autres termes, musiques, klaxons intempestifs ou autres nuisances sonores devaient inclure le chant du coq. La justice a rejeté la plainte, il n’est pas précisé si appel sera interjeté du jugement. En attendant, on peut lire dans cet article qu’un prochain procès attend des oies et des canards…
Anodin, le fait peut être considéré tel. Mais pas tant que cela, en réalité.
Car il dénote jusqu’où certaines personnes sont capables d’aller pour défendre leurs droits sinon leur confort. Ce procès intenté à un animal et à sa propriétaire a sans doute aussi d’autres significations qui nous échappent et qui échappent peut-être même à la partie civile.
Une époque formidable, non? Sauf que le film éponyme, c’est une autre affaire…
Mon propos d’hier relatif aux insultes proférées à l’encontre du couple présidentiel français a suscité un grand nombre de réactions, entre autre sur un réseau social bien connu.
Comme je l’ai écrit, on peut ne pas apprécier le Chef de l’Etat français et son épouse. Comme je l’ai aussi écrit, en tant que citoyenne et citoyen, on peut ne pas se sentir représenté par lui.
Il n’en demeure pas moins vrai qu’il a été élu. Qu’on le déplore ou pas, qu’on revienne sur les circonstances qui l’ont porté au pouvoir, rien n’y changera, il y est.
Et dès lors qu’il représente la France, il représente son peuple, tout comme n’importe quel Chef d’Etat dans ce monde et quelles que soient les oppositions.
Toutes celles et ceux qui viennent avec tel ou tel argument, tel ou tel rappel du comportement d’Emmanuel Macron pour justifier les attaques personnelles qui le visent et qui proviennent d’un citoyen de pays étranger mélangent les genres.
Car on n’est pas là en présence d’un règlement de compte entre personnes. On est dans le cadre d’échanges qui outrepassent le protocole.
Le relever n’équivaut à donner aucun blanc seing à Emmanuel Macron et à celle qui est appelée « Première Dame ».
Le relever revient à dresser un constat selon lequel des règles d’échanges ont été bafouées, signe des temps peut-être ou pas.
On peut ne pas apprécier le Président français, on peut ne pas apprécier son épouse.
Tout autant, peut-on estimer grave ce que ce brésilien d’ambassadeur a écrit sur le couple Macron.
Des règles de préséances obligent qui sont ici bafouées. Signe des temps où tout paraît de plus en plus permis?
Toutes les Brésiliennes et tous les Brésiliens ne se reconnaissent toutefois et sans doute pas derrière celui qui a proféré pareils propos envers les Macron.
Toutes les Françaises et tous les Français ne se reconnaissent sans doute pas non plus derrière celui qui est leur Président.
Mais de là à le voir ainsi traîné dans la boue ne doit pas réjouir mais inquiéter. Car c’est la France qu’il représente et c’est elle qui est visée et, de fait aussi, insultée.
J’ai regardé On n’est pas couché dans sa nouvelle formule, ce samedi 31 août. Question de me faire une idée de ce qui anime la France médiatico-cultuelle de nos jours.
J’avais évoqué, ici, comment elle entretient son goût de la sensation.
Parmi les invité(e)s, Yann Moix l’écrivain qui a fait beaucoup parler de lui récemment. L’homme contrit qu’on découvrait n’a, bien sûr pas touché tout le monde.
Il a, néanmoins, emporté l’adhésion de Bernard-Henri Lévy, autant dire, le graal.
A vrai dire, tout cela n’a à peu près rien de très surprenant. Le fait est que ce qui se passe autour de l’ancien chroniqueur de l’émission de Laurent Ruquier est révélateur.
Et dans ce sens, faire l’impasse d’une réalité, qu’on l’aime ou pas, serait se voiler la face. Car ce qui se passe n’est que la confirmation de ce qui n’a pas attendu Moix pour exister.
Autant en prendre acte.
S’en offusquer n’y changera rien. La part apportée à ce qu’est et a été Yann Moix ou à ce qu’il écrit déterminera le public.
Par « public » , s’entend celui qui fera le jeu de la polémique et celui qui, amateur de littérature, appréciera ou non l’oeuvre de l’écrivain.
Les coquilles existent, en l’occurrence, celle qui figurait dans cet article en était car elle vient d’être corrigée.
Le fait est que lorsqu’on lisait que Jérôme Rodrigues, l’une des figures du mouvement des Gilets Jaunes, subissait des « menaces de morts » on devinait, bien sûr, de quoi il s’agissait.
Il n’empêche, « menaces de morts » ou « menaces de mort » , ce n’est pas tout à fait pareil. L’essentiel étant ailleurs, ce détail était susceptible d’être zappé.
Il ne l’aura pas été et c’est tant mieux.
Car il s’agit là de réagir au sens. Parce qu’ à force de ne plus discriminer, on s’habitue. Et s’habituer à l’indifférencié, c’est cautionner un univers où tout est susceptible de se valoir.
Et quand tout se vaut, tout devient possible.
Tel n’aura pas été le cas dans cet article, reste à savoir ce qu’il en sera de l’avenir qui y est annoncé en noir…
Il est incontestable que le monde dans lequel nous évoluons en ce moment ressemble de moins en moins à celui que nous avons connu, ne serait-ce celui d’il y a vingt ans encore.
Il ne s’agit pas là de se languir de ce qui n’est plus ou de pleurer un passé révolu. Il est juste question de ne pas se leurrer, les paramètres de référence de nos sociétés ne sont plus les mêmes qu’il y a peu encore.
La lutte pour le climat, la lutte pour le genre, la lutte pour le multiculturalsme, entre autre, dominent le paysage politique et laissent largement derrière elles celle qui, autrefois, mobilisait et qu’on appelait lutte des classes.
Les causes de ces changements analysées n’apporteront, au mieux, que satisfaction intellectuelle à qui s’y adonnerait et débats infinis pour qui serait invité à y participer.
Avec, à la clé, des promesses de se revoir en vue de résolutions à prendre qui le seront ou pas, peu importe, l’essentiel paraissant souvent de se rassurer en les ayant formulées.
Pendant ce temps, la colère gronde au sein des peuples. Le mouvement des gilets jaunes en est l’une des plus évidentes illustrations. Où en sont celles et ceux qui se sont investi(e)s pour exprimer leurs revendications?
Là où on les a relégué(e)s, tantôt à l’abandon, tantôt vers une vague écoute.
La violence qui a émaillé les manifestations a été autant celle de casseurs qui s’en sont donné à coeur joie de vandaliser tout ce qui était à leur portée que celle de forces de l’ordre aux ordres mais pas pour autant épargnées.
Car en leur sein règne aussi l’inconfort, moral surtout, nombre de suicides en témoignent.
Et cette profession n’est pas la seule à compter ses victimes. De plus en plus de personnes lâchent prise face à trop de pressions ressenties et réellement exercées.
Et là, on n’est plus dans l’exclusion due au genre ou à la culture, on est dans l’exclusion tout court.
A la lecture de récentes séquences médiatiques, force est de constater que, désormais, le sensationnel n’est plus l’apanage de qui avait vocation à le relayer.
L’actualité se niche au creux d’agissements personnels.
En littérature, par exemple, on apprend la parution du dernier roman de Yann Moix et c’est à des règlements de comptes familiaux auxquels on a droit.
Nombre de médias, en effet, ont fait la part belle au conflit qui oppose père et frère de l’ancien chroniqueur de l’émission On n’est pas couché.
Au point que quelques commentaires ont relevé que Franceinfo -pour ne citer que ce relai- reprenait le flambeau du défunt France Soir.
En politique, autre exemple, le Président brésilien, en réaction à la prise de position d’Emmanuel Macron sur les accords entre UE et Mercosur, commente le physique de l’épouse de son homologue français.
Qu’on pense ce qu’on veut de Brigitte Macron, est-ce le rôle d’un Chef d’Etat que de l’apprécier de manière publique?
Que le sensationnel prenne de plus en plus de place dans un peu tous les domaines paraît indéniable.
Moraliser n’est pas le propos, juste de constater.
Voici un article qui laisse plutôt perplexe.
On y parle de la diplomatie selon Emmanuel Macron, interviennent à l’appui différents « conseillers » de l’Elysée et, en fin d’article, un « diplomate de haut rang ».
Mais lorsqu’apparaît le terme de « séduction », on comprend ce qui transparaît à vrai dire dès les premières lignes.
On est dans ce qui a toujours été relevé du candidat devenu Président en 2017, au sujet duquel il était rapporté combien la séduction et lui, ça ne faisait qu’un.
Au point que Challenge avait publié un article à l’intitulé sans équivoque, « Emmanuel Macron, une arme de séduction massive » .
Aussi bien, cette manière de présenter la diplomatie comme susceptible de se ramener à de la séduction, n’est-elle pas que le fait du seul article cité ici.
Nombre d’autres articles vont dans ce sens. Tout de même, soyons raisonnables!
Qui peut oser penser que « séduire » un homologue suffirait à agir sur sa politique alors qu’elle est le fait de tant d’autres éléments qui la déterminent?