Vous le saviez sans doute déjà, pour celles et ceux qui diversifient leurs sources d’information. Pour les autres, eh bien voici qui leur donnera l’occasion de découvrir ce qui ne relève pas même de propagande russe.
Il s’agit de propos tenus par Robert Kennedy junior.
Qu’en conclure sinon que le procédé est tristement humain, connu et rôdé? Des intérêts en jeu, on mobilise toutes les forces à disposition pour les défendre. Et on attaque avec autant d’entrain ce qui émane du camp adverse.
C’est tellement simple et éprouvé qu’on retrouve la manière dans tous les conflits dominés par la plus mauvaise foi qui soit.
Alors?
Se faire une raison, non car la diplomatie existe et n’a de sens que de tout mettre en oeuvre pour calmer les ardeurs belliqueuses.
Cependant voilà, tous ne l’entendent pas ainsi et guettent du plus mauvais oeil leur perte d’influence à l’horizon. Pendant ce temps-là, les pertes civiles s’accumulent, qu’à cela ne tienne!
Et partout où la terreur s’exerce pour maintenir son emprise, les mots sont là, prêts à condamner avec la plus grande fermeté tel et tel acte qu’on se hâte de qualifier d’odieux.
Mourir sans comprendre pourquoi avait déjà été évoqué ici.
Ces victimes, dans le Donbass, interrogent et s’interrogent comme partout ailleurs dans le monde, lequel de ces cyniques va-t-en-guerre s’en préoccupe?
Une vie, c’est si peu…
gaz
Coupe du monde de football 2018, Mistral, qui ose encore ne pas céder aux pressions états-uniennes?
Alors que Joseph Blatter a reconnu avoir été invité à annuler l’organisation de la Coupe du Monde de football 2018 en Russie*, voici que la France est mise au défi de renoncer à la livraison annoncée de son navire de guerre à la Russie.
On l’a bien compris, la Russie est l’ennemie de la démocratie et sème le chaos en Ukraine sinon dans le monde entier.
Fort de son titre de nobélisé de la paix, Obama sait de quoi il parle.
Jusqu’où ira cette tartufferie?
S’il existe des esprits critiques pour ne pas s’y laisser prendre, force est de constater que leur marge de manoeuvre apparaît vite réduite.
Alors que tant de voies s’ouvraient pour négocier, l’administration d’Obama a persisté à imposer ses vues à un Occident, qui de frileux, risque bel et bien d’avoir froid cet hiver.
http://www.lenouvelliste.ch/fr/nosdossiers/crise-en-ukraine/articles/pas-d-accord-entre-kiev-et-moscou-sur-le-gaz-2884-1366257
* http://www.24heures.ch/sports/actu/fifa-soutient-inconditionnellement-russie/story/26163888?track
Obama a parlé.
Le 26 mars dernier, le président américain s’est adressé aux Européens pour les mobiliser. C’est un appel qu’il a lancé. Et cet appel vise à protéger les acquis démocratiques menacés, selon lui, par l’attitude de Moscou en Ukraine.
Quand Barack Obama s’exprime, il sait de quoi il parle.
Et toutes celles et ceux qui se sont rassemblés sur le Maïdan avec un idéal? Certes et sans doute pas celui des BHL et autres gouvernants accourus au chevet d’une révolution en marche.
Où est l’imposture?
Où est la démocratie qui bafoue des accords signés? Où est la propagande alors que du gaz de schiste attend d’être livré par les Etats-Unis?
Cette analyse du professeur Imad Fawzi Shueibi est à lire.
L’article est long car très fouillé et riche d’éléments historiques et géopolitiques.
Son intérêt réside dans l’interprétation que donne le professeur des enjeux que cachent les attaques médiatique et militaires à l’encontre de la Syrie.
Imad Fawzi Shueibi est philosophe et géopoliticien. Il préside le Centre de documentation et d’études stratégiques de Damas
http://www.voltairenet.org/La-Syrie-centre-de-la-guerre-du