Fille naturelle présumée de Jean-Jacques Lefranc de Pompignan, cette féministe avant l’heure aurait mérité plus d’honneurs que ceux qui lui furent réservés en son temps.
Née en 1748 à Montauban, femme de lettres et politicienne engagée, Marie-Olympe de Gouges a entre autre écrit sous forme de pamphlet et sur le modèle de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne.
Elle y revendique différents droits pour la femme dont celui de divorcer et d’assister à des cérémonies publiques.
En dehors de cela, elle a aussi développé tout un programme de réformes sociales et sociétales en faveur des pauvres et des chômeurs et a lutté pour l’abolition de l’esclavage.
Olympe de Gouges à l’échafaud
Marie-Olympe de Gouges fut toutefois très vite mise à l’écart de la scène politique française.
Arrêtée par les Montagnards le 6 août 1793, elle fut exécutée le 3 novembre 1793 à l’âge de quarante-cinq ans.
Si ses prises de position lui valurent de violentes inimitiés, ce n’est pas du seul côté des hommes qu’elles sont à chercher. Car Marie-Olympe de Gouges n’a jamais douté que les femmes n’avaient de plus grandes ennemies qu’elles-mêmes.
Ainsi explique-t-elle comment tout avait été soumis à la cupidité et à l’ambition de ce sexe, autrefois méprisable et respecté, et depuis la révolution, respectable et méprisé.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Olympe_de_Gouges
gouze
Danielle Mitterrand sera enterrée au cimetière de Cluny tandis que François Mitterrand, lui, repose à Jarnac. Ce choix marque l’enracinement de Danielle Mitterrand dans un lieu autant que dans l’histoire de sa famille qui a rejoint l’Histoire. Danielle Mitterrand, née Gouze en 1924 à Verdun, a certes rejoint la Résistance très jeune. Mais avant elle, son père. Directeur d’école, c’est à Cluny que celui-ci avait trouvé refuge en 1940. Pour avoir refusé de dénoncer les élèves juifs de son collège. Les hommages se succèdent pour dire combien Danielle Mitterrand était une femme déterminée. Une personnalité mue d’une énergie exceptionnelle, telle est l’image que je conserve d’elle. Sa présence, son regard emplissaient la maison de famille de Cluny, ce jour de novembre où je l’y avais rencontrée. C’était aux obsèques de son frère.