Bien sûr qu’on a décrété, un jour par la voix d’un célèbre philosophe que Dieu était mort.
Et encore, n’a-t-on sans doute pas toujours pris la mesure de ce que concevait Friedrich Nietzsche tandis qu’il évoquait cette mort de Dieu. A cet égard, Wikipedia renseigne de manière intéressante:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dieu_est_mort_(Friedrich_Nietzsche)
Quoi qu’il en soit, la problématique de Dieu et de Son existence demeure un sujet de réflexion à laquelle chacune et chacun apporte sa réponse ou son absence de toute réponse possible, c’est selon.
Mais quand vous entendez ce choeur chanter, quand vous songez à autant de vies semblables à celles dont les voix s’élèvent ici, en Géorgie:
http://www.koreus.com/video/choeur-chante-arameen-pape-francois.html
vous ressentez une émotion ou non, c’est selon, encore une fois.
Le fait est que le bon boulot accompli en Syrie a permis de tuer, d’égorger autant de réfractaires aux rebelles modérés.
Alors oui, on peut penser tout ce qu’on veut du christianisme, on peut estimer que Dieu est mort mais on ne peut ignorer le sang versé par autant d’innocents dont bien peu se sont préoccupés du sort.
Merci, encore une fois à Jean-S.Gowrié d’avoir publié en commentaire au précédent sujet de ce blog, la video de ces choristes.
Guerre
Le Prix Nobel de la paix vient d’être remis au Président colombien qui, a risqué tout son capital politique pour mettre fin à un demi siècle de guerre fratricide selon ce qui est rapporté par le grand quotidien français Le Monde de la décision prise par la Fondation pour honorer Juan Manuel Santos.
Le bilan actuel de cette guerre fratricide est de plus de 260’000 morts, 45’000 disparus et 6 millions 900’000 déplacés, toujours selon Le Monde.
En Syrie, dont Wikipedia nous dit qu’il s’agit d’une guerre civile ou révolution qui a débuté en 2011 dans le contexte du Printemps arabe, c’est, toujours selon l’encyclopédie en ligne, près du double de morts et de disparus que l’on compte.
S’exprimer sur ce conflit ravageur et se risquer à refuser le point de vue manichéen qui classe dores et déjà les bons et les méchants, est devenu presque impossible tant les sensibilités se sont aiguisées.
N’a-t-on mieux à faire que de s’accuser de tel ou tel parti pris? N’a-t-on mieux à penser que de considérer d’emblée les uns du bon côté parce qu’ils auraient compris l’inhumanité de ceux qui sont de facto, du mauvais côté?
N’y aurait-il pas plus urgent à réaliser comment pareil carnage a pu dégénérer tandis que l’on brandissait la démocratie bafouée et qu’on incitait à se révolter contre celui qui tenait le pays d’une main de fer?
Combien de fois n’a-t-il pas été recouru à ce scénario du président abusif ou corrompu pour mobiliser des foules?
Le résultat?
Autant de démocraties nouvelles que d’espoirs déçus sinon en attente de se voir concrétisés. Mais l’essentiel a été accompli, le cynisme a oeuvré.
capture d’écran de: http://www.investigaction.net/entretien-avec-petro-simonenko-le-processus-de-fascisation-et-de-de-communisation-de-lukraine-1ere-partie/
Voici que l’on reparle du sud-est de l’Ukraine dans quelques médias mainstream.
Il semble que le point de vue soit soudain plus nuancé.
C’est, à en croire Xavier Moreau, analyste français vivant à Moscou, que le narratif occidental qui a dominé jusqu’à maintenant, serait mis à mal.
Le fait est que la libération du journaliste Ruslan Kotsaba qu’il évoque dans cet interview accordée au Think Tank Katehon est révélatrice:
Menacé d’une peine susceptible d’aller jusqu’à 22 ans de prison, le journaliste ukrainien s’était exprimé sur l’image que son pays donnerait de son arrestation. Il en avait été question ici:
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2015/02/17/la-democratie-des-uns-et-des-autres.html
Sur l’ensemble de la situation, le point de vue de Petro Symonenko indiqué en lien sous l’image qui illustre ce sujet ne manque pas d’intérêt non plus.
L’interview de ce secrétaire général du parti communiste d’Ukraine se déroule en deux parties.
A lire pour comprendre comment l’ensemble des enjeux a été escamoté sinon masqué par nombre de médias occidentaux.
Le rappeler n’est certes qu’un euphémisme.
capture d’écran de: http://www.tdg.ch/monde/moyen-orient/Le-principal-hopital-d-Alep-encore-bombarde/story/14299018
Dans le précédent sujet de ce blog, un extrait de propos tenus par l’islamologue Bassam Tahhan sur Alep a été cité.
En commentaire, a été posté l’ensemble de l’entretien accordé par cet homme de Lettres qui revient, entre autre, sur l’appellation de boucher attribuée au Président syrien.
Il est important de suivre ces quelques vingt minutes que dure l’interview de Bassam Tahhan.
Ne serait-ce que pour saisir la complexité d’enjeux qui obligent à une prise en considération moins partielle et partiale que celle qui est ressassée par les représentants de la communauté internationale:
Dans ce sens, quand nombre de commentateurs dénoncent la propagande qui caractériserait l’information livrée par certains pays, on se demande si la conscience de leurs semi-vérités à eux -sinon de leurs mensonges- les effleure.
Au bénéfice du doute, ils ont droit.
Mais le public auquel ils s’adressent est lui aussi en droit de savoir ce qui se passe et non ce qu’on lui impose de savoir.
Le successeur de Laurent Fabius au Quai d’Orsay semble avoir bien appris la leçon.
Il ne souligne, certes pas comme son prédécesseur, la qualité du boulot fait en Syrie par Al Nosra ni d’autres propos concernant la présence sur Terre du Président syrien.
Le fait est que là-contre, plainte a été déposée, en son temps comme l’indique cet article du Figaro daté du 10 décembre 2014:
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/12/10/97001-20141210FILWWW00263-des-syriens-demandent-reparation-a-fabius.php
Dans le cadre d’une de telles horreurs guerrières dont la Syrie est encore le théâtre, est-il vraiment utile de ne rappeler à leurs responsabilités que deux pays seulement?
Quel intérêt la France trouve-t-elle à prendre à ce point parti?
Certes, il n’est pas attendu d’humanisme au-delà du raisonnable de la part d’un gouvernement quelconque mais tout de même, le début de ce qui s’apparenterait à du bon sens en devrait-il être à ce point absent?
Que reste-t-il au citoyen lambda face à de telles prises de position sinon de les déplorer?
C’est si peu.
* http://novorossia.today/une-base-militaire-russe-sera-deployee-pres-des-frontieres-etasuniennes/
Comment les infos et autres intoxes se répandent sur les réseaux sociaux n’est plus à démontrer.
Le fait est qu’il est fréquent de constater que certain(e)s internautes partagent des articles, parfois, sans même regarder la date à laquelle ils ont été publiés, parfois, sans non plus se soucier de la source de laquelle ils proviennent.
Or souvent, elle est indiquée, quitte à renvoyer elle-même à une autre et ainsi de suite.
Tel est le cas de ce qui se trouve en ce moment repris par nombre d’internautes et qui évoque la finalisation projetée pour 2018 d’une base militaire russe à la frontière des Etats-Unis.
L’info est publiée en français sur le site Novorossia today* qui en indique la source russe, un blog qui, lui-même la tient d’un site en langue russe intitulé Novostionline:
https://novostionline.net/politika/u-granits-ssha-poyavitsya-rossijskaya-voennaya-baza/
Or au bas de l’article figure une nouvelle source, cette fois indiquée sans renvoi automatique au site duquel elle aurait été relayée. Une fois sur le site en question, difficile sinon impossible de dénicher ladite information:
https://inforeactor.ru
Or comme elle ne figure, semble-t-il, sur aucun autre site, sa véracité s’en trouve d’autant prétéritée.
Auquel cas, une fois encore, on aura eu à faire à des relais bien aventureux sinon risqués et surtout inutiles d’informations dont le monde pourrait aussi bien se passer.
Mort à la Russie, entre autres amabilités…
Bien sûr que la violence n’est jamais que d’un seul côté en cas de guerre ou de tout autre situation qui met aux prises deux parties.
Bien sûr que l’on peinera, parfois, à déterminer les circonstances exactes qui ont déclenché un conflit. En l’occurrence et pour celui qui se prolonge dans l’est de l’Ukraine, ses habitants n’ont pas forcément souhaité avoir à se battre.
Mais défendre leur terre et leur langue les a engagés au combat.
Depuis le début de la guerre qui divise un pays au chevet duquel a volé l’Union Européenne pour l’aider à y installer un régime démocratique, ce ne sont pas moins de 9’640 morts et 22’431 blessés que le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme a enregistrés au 15 septembre 2016.
On sait comment a été couvert ce conflit par les médias occidentaux, souvent plus prompts à dénoncer l’envahisseur russe et ses victimes que celles d’un pouvoir qui a tout de la démocratie retrouvée grâce au célèbre Maïdan.
Le fait est que certains citoyens de cette récente démocratie font montre de bien étranges pratiques envers les citoyens russes qui se sont rendus aux urnes, ce 18 septembre dernier.
Mais peut-être que nos journalistes et autres droitsdel’hommistes en traiteront dans un article ou communiqué quelconque.
D’ici-là, voici comment les forces de l’ordre ukrainiennes ont -enfin- daigné intervenir pour débloquer l’entrée de l’ambassade de Russie à Kiev:
https://fr.sputniknews.com/international/201609181027803347-kiev-buraux-vote-ukraine/
Ca y est, la fin du monde ou peu s’en faut a trouvé son porte-parole.
A vrai dire, d’autres avant lui se sont déjà fait entendre sur le sujet. En l’occurrence, le site Slate.fr s’est fait le relai du point de vue exposé par Tobias Stone et lui consacre un article:
http://www.slate.fr/story/122257/veille-cataclysme-historique
A quoi jouent ces Cassandre?
Car à suivre ce qui s’énonce et se publie ici ou là sur l’état du monde et son avenir, on n’est pas loin de la catastrophe annoncée.
Ce qui laisse toutefois perplexe est la diversité des responsabilités accordées aux uns et aux autres.
Le seul point commun entre ces prophètes, par contre, semble être l’absolue nécessité de prévenir le monde qu’il est au bord du gouffre.
En tous les cas, John Pilger dont je citais un article ici-même, se contentait, pour sa part, d’estimer que nous étions déjà en train de vivre la troisième guerre mondiale:
http://voix.blog.tdg.ch/index-3.html
Alors, Trump ou pas Trump, la diplomatie existe!
A lire différents articles où sont exprimés des points de vue sur les suites que pourrait avoir le coup d’Etat déjoué en Turquie, on entre de plain pied avec le nucléaire et ses risques.
Si d’aucuns relativisent la situation en relation avec la base d’Incirlik où sont stockées des armes nucléaires, d’autres évoquent déjà leur transfert vers la Roumanie.
Quoi qu’il en soit, ces regards sont intéressants par les informations qu’ils transmettent.
Ils mettent aussi en lumière la considération que les Etats-Unis portent à leurs alliés. Et pour ceux des pays qui le seraient moins ou pas, il paraît difficile de nier les pressions qui les visent.
À découvrir ici, les propos de Roland Lombardi et là, ceux de Georgi Gotev et Joel Schalit.
Les images qui défilent sur la video indiquée en lien ci-dessous ont été prises non loin de nos terres de plus en plus hantées de déséquilibrés.
Que la folie meurtrière soit le lot d’une humanité qui se projette pourtant avec d’autres idéaux, tel semble être bien là une réalité difficile à occulter.
Les scènes proposées ci-dessous ont été tournées dans le Donbass, au sud-est de l’Ukraine.
Partisanes ou non, devraient-elles, pour autant, ne pas être montrées?
Les visages qu’on y voit défiler seraient-ils à ce point ennemis qu’on doive les cacher?
Six minutes d’une chanson empreinte de nostalgie ne changera pas la face du monde.
Mais se priver de sa diffusion non plus.
Dans ce cas, voici: