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Guerre

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« Le Temps » se démarque

Tout arrive!
Voici que  Le Temps , anciennement appelé quotidien suisse de référence, publie deux articles faisant montre de sens critique face à la déferlante papers qui a suivi la reprise de Palmyre par l’armée syrienne.
Car à la grande réserve observée par nombre de nos médias sur la perle du désert arrachée aux djihadistes, a suivi le vacarme de Panama et de ses papiers dévoilés en feuilleton quotidien.
Il est donc important de relever que Le Temps publie des articles tels que ceux mentionnés ci-dessous.
Car par rapport à la Russie, citée dans le deuxième article indiqué en référence, on a connu ce journal dans de moins bonnes dispositions.
Encore une fois, libre à chacune et à chacun de suivre sa ligne éditoriale et ce d’autant qu’elle n’est pas financée par les deniers publics. 
Mais justement, que ce journal affiche des points de vue moins orientés que certaines de nos chaînes d’information publique est à signaler.
Tandis que la cruauté de certains groupes armés n’est plus à démontrer, s’obstiner à refuser de saluer l’effort consenti par la Russie pour les combattre est se rendre complice de crimes contre l’humanité.
https://www.letemps.ch/opinions/2016/04/08/panama-papers-vraies-questions-restent-reponse
http://www.letemps.ch/opinions/2016/04/10/vive-assad

Politique

Tortures, témoignages et « papers »

J’ai publié, ici et , deux interviews de victimes de guerre.

Comme cela a été mentionné, le CICR est au courant de ce que subissent nombre de civils dans le Donbass. Cependant, leur devoir de réserve, sans doute, les réduit au silence.

Ainsi, ne lira-t-on jamais en une d’aucun journal ce qu’ont vécu Vitali ou Natacha pour ne parler que d’eux.

Cependant, voici les précisions apportées par Laurent Brayard en relation avec le témoignage qu’il a recueilli de Natacha:
Bonjour, je suis l’auteur de l’article d’origine, pourquoi je ne filme pas Natacha et pourquoi ai-je changé son nom ? Mais parce qu’elle a de la famille en zone occupée par les Ukrainiens… Pourquoi sait-elle qu’il s’agissait de Pravy Sektor ? Parce ce qu’une unité de ce parti occupait son village et que les bourreaux lui ont dit. Pourquoi sait-elle qu’il s’agissait de vitamines ? C’est ce que les bourreaux lui ont dit, mais ce que je n’ai pas dis dans l’article c’est qu’elle avait l’impression qu’il s’agissait d’une drogue car elle indique qu’elle s’est trouvée indisposée et dans un brouillard à plusieurs reprises. Cette femme a été présentée à la délégation française et à l’avocat Jean-Josy Bousquet lorsqu’il est venu dans le Donbass, son témoignage est confirmé par « MOscou », il a été officiellement mis en page par la commission des crimes de guerre de la République populaire de Donetsk. Pourquoi ai-je choisi Natacha ? Par hasard, il fallait changer son nom. Encore une fois, elle a de la famille encore dans la zone occupée. Mais bien sûr, ceux qui ne veulent pas croire le peuvent et penser que je ne suis qu’un menteur, j’en ai l’habitude et j’accepte ces insultes, cela fait partie de ma mission dans le Donbass, avaler des témoignages terrifiants et être pris pour un dingue ou un menteur par des gens à l’autre bout du monde, c’est ainsi, mais je continuerai tant que je trouverai les forces.

Pendant ce temps-là, la fouille des papiers de Panama suit son cours…Il y a tant à chercher encore que le Donbass et ses crimes de guerre attendront!

Voix

Natacha, une histoire et beaucoup de silence

Tandis que les officines et leurs relais médiatiques s’activent pour dénoncer abus et corruptions, des femmes, des hommes subissent viols et tortures de la part de milices qui ne mettent aucun media en ébullition.

Voici un nouveau témoignage qui a été recueilli par d’autres personnes que celui qui l’a publié dans l’article indiqué en lien ci-dessous.

Ces personnes, informées, sont, pour certaines peut-être, au bénéfice d’un devoir de réserve.
La remarque a déjà été faite ici à propos de ce que peuvent et ne peuvent pas révéler les délégués du CICR, pour ne parler que d’eux.

Soit.

Dans ce cas et pour les laisser à l’abri de leur devoir, la victime serait-elle pour autant obligée, elle aussi, de garder une réserve?

Un principe quelconque interdirait-il à une femme ou à quiconque qui a vécu et vu l’horreur en action, d’en témoigner?

Ce que Natacha a connu, ce qu’elle a subi, nul ne le saura si personne n’en relaie le récit qu’elle en rapporte ici.

Culture, Histoire

Où est le scandale?

Nos medias aiment les révélations. 
Surtout, quand elles ont de quoi choquer qui a encore un reste sinon un zeste de morale.
Et si, de surcroît,  elles permettent de viser les présidents de deux pays qui viennent de remporter une victoire en arrachant Palmyre aux mains de monstres, lesdites révélations sont de première importance.
Au diable, femmes et enfants dont les ossements ont été retrouvés dans les charniers non loin du site libéré.
Depuis le temps que nos courageux journalistes investiguent, risquent leur place sinon leur peau pour nous dire « la vérité », les voici enfin consacrés!
Il ne s’agit pas, ici, de prétendre que tel ou tel serait blanc comme neige. Il s’agit juste de saisir le sens de ces attaques.
La Russie, pour ne pas la nommer, a l’immense outrecuidance de ne pas se plier au diktat états-uniens.
La Russie, comme on le sait, est gouvernée par un président dont autant de spécialistes nous apprennent chaque jour ou peu s’en faut, ce qu’il en est.
La Syrie, avec le soutien de la Russie, vient de retrouver sa perle du désert.
Mais c’en est trop, justement.
Alors puisque les révélations semblent être à l’ordre du jour, en voici à lire au bas de cet article:
http://fr.awdnews.com/politique/les-dirigeants-occidentaux-préfèreraient-voir-l’etat-islamique-gagner-plutôt-que-la-russie
 
Sujet paru en page 11 de l’édition papier de La Tribune de Genève du 6 avril 2016 sous le titre: « Nos médias aiment les révélations »

Politique

Bikini, Panama papers, cherchez l’erreur…

Voici, indiqués au bas de ce sujet, deux articles à lire en entier. 
Dans le premier, ce qui est évoqué ne fait pas souvent, sinon jamais, la une de nos médias.
Dans le second, ce qui est énoncé l’est sous forme de révélation.
A la lecture de ces deux articles, on mesure la préoccupation de l’auteur du premier d’entre eux.
Car si le second article vise un public important, le premier, lui, a moins de chances de le toucher.
Après cela, on comprend comment l’opinion publique est travaillée.
Le coup de la fuite ou du scoop créée la surprise et mobilise l’attention.
Pendant ce temps-là, la violence dont fait part l’auteur du premier article a de beaux jours encore devant elle…
http://partage-le.com/2016/04/une-guerre-mondiale-a-commence-brisez-le-silence-par-john-pilger/
http://www.tdg.ch/economie/argent-cache-adresses-suisse/story/31107344

Politique

L’après-Palmyre, c’est maintenant!

Le Caucase connaît une nouvelle flambée de violence.
A lire les médias inspirés par l’Agence France Presse (AFP), autrement dit, la plus grande partie de nos sites d’information occidentaux, la Russie, bien sûr, serait en cause de par ses tensions avec la Turquie.
Or, ni l’Occident ni la Russie n’ont intérêt à voir s’enflammer cette partie hautement sensible du Caucase qu’est le Haut-Karabagh.
C’est pourquoi, aussi bien Paris que Washington et Moscou ont appelé au cessez-le-feu.
Mais comme le relève l’auteur de l’article ci-dessous, le Président Erdogan ne ménage pas sa peine pour se faire entendre.
Et de rappeler les déclarations du Roi Abdallah de Jordanie, selon lesquelles la Turquie serait à l’origine des attentats de Paris, le 13 novembre 2015 et de ceux de Bruxelles, le 22 mars dernier:
http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2016/04/ca-chauffe-au-caucase.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail
Palmyre reprise, reprise de la violence…

Culture, Histoire, Politique

Après Palmyre …

Ce besoin de prendre des gants pour évoquer, soit le président syrien, soit le président russe est assez récurrent chez les éditorialistes ou autres chroniqueurs qui se risquent à ne pas suivre la doxa ambiante.
Voici qu’on parle de Vladimir Poutine comme de quelqu’un de brutal.
Cette façon de présenter un chef d’Etat semble vouloir amender le fait d’en dire malgré tout du bien.
Ce genre d’énoncé révèle l’approche feutrée de journalistes qui, certes, ont envie de se distinguer de la pensée dominante.
Cependant, comme soucieux de ne pas trop s’engager à défendre un homme qui inspire autant de spécialistes, les voici qui naviguent entre le besoin d’exposer leur point de vue tout en affichant bien le cadre moral à l’aune duquel ils le situent.
Cela se conçoit et on ne va pas se plaindre d’entendre, ci-après, un éditorialiste s’exprimer dans ce sens.
La question reste, néanmoins, de savoir si la brutalité est vraiment toujours là où on voudrait la situer.
A écouter ci-après:
http://www.rts.ch/play/radio/six-heures-neuf-heures-le-samedi/audio/ledito-poutine-fait-le-job-?id=7584388

Politique

La Russie « menace », les Etats-Unis réagissent…

Aïe, voici que la Russie menacerait…
Il est vrai qu’à la suite des attentats qui ont frappé en France, en Belgique mais aussi dans tant d’autres pays du monde, un déploiement de brigade américaine s’impose.
A en croire L’Express, et BFMTV, les Etats-Unis auraient donc pris les mesures ad hoc:
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/face-a-la-menace-russe-des-blindes-americains-vont-etre-deployes-en-europe_1778341.html
http://www.bfmtv.com/international/europe-une-brigade-americaine-bientot-deployee-en-permanence-963093.html
Ouf!
Nous voici enfin protégés des agressions russes.
Pour Palmyre, on oublie, les Russes n’y sont pour rien. 
Ni l’un des leurs qui y a sacrifié sa vie et permis la libération de ce joyau de la culture.
Honneur à lui qui a rejoint pour l’éternité Khaled al Assaad, mort décapité.
C’était en août 2015:
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2015/08/19/khaled-al-assaad-decapite.html

Politique, société

Piteuses pitances

La guerre est devenue le pain quotidien des Russes, tel est l’intitulé d’un article de ce journal qui, autrefois, osait s’auto-présenter comme Quotidien suisse de référence.
La disparition de cette estime auto-proclamée par Le Temps -qui publie donc cette appréciation de ce qui nourrirait chaque jour les Russes- ne relativise pas pour autant ce que sont les références publiques suisses en matière d’information.
Car si Le Temps ne se distingue pas par son objectivité, ce media est libre de ses opinions. 
Au contraire, les chaînes publiques d’information, elles, se doivent de ne pas privilégier la partialité des points de vue.
Or il n’en est rien.
Car le quotidien de qui finance les chaînes publiques de télévision et de radio, n’a pour tout écho de la Russie, que celui qui lui est imposé.
Le relever et le signaler aux concernées est suivi, dans le meilleur des cas, d’un accusé de réception, sinon, de silence. 
Si la démocratie et la liberté d’expression se manifestent de cette manière, on comprend d’autant la nécessité de tant de nos zélés journalistes de refuser le débat.

Politique

Torture, le récit à Charline, Suissesse de la Croix-Rouge

La torture, où qu’elle se pratique mobilise nombre d’organisations gouvernementales ou pas.

Certains pouvoirs en place sont pointés du doigt, certains procès qui s’y déroulent sont médiatisés, les choix qui sont opérés pour traiter de tel ou tel sujet relèvent de critères variables.

Le fait est qu’où qu’elle sévisse, la violence aveugle choque.

Ci-dessous, un entretien avec un prisonnier, réalisé par Laurent Brayard, interviewé ici à diverses reprises pour son engagement dans le Donbass.

L’homme qu’il interroge lui fait part de ce qu’il a vécu. A la fin de son récit, il évoque une Suissesse prénommée Charline.

Cette femme l’a questionné sur les conditions de sa détention, il lui a tout raconté, déclare-t-il à Laurent Brayard. Et de préciser que Charline travaille à Donetsk pour la Croix-Rouge.

Puisse le récit de Vitali à Charline avoir déjà trouvé son écho en Suisse! Car de précédents prisonniers torturés et libérés lui avaient aussi parlé de leurs conditions de détention…