capture d’écran Facebook
J’ai reçu cette vidéo pour info, je vous la soumets.
Il s’agit de moments sélectionnés -autant dire pas neutres- d’une conférence tenue par Laurent Alexandre face à des étudiants de Polytechnique.
L’homme est le fondateur de Doctissimo et tient des chroniques dans Le Monde et L’Express. D’emblée, il se définit, « Je suis un horrible élitiste » déclare-t-il.
Cette manière de se présenter indique juste qu’il a intégré et reprends à son compte, un avis émis à son sujet. C’est là une stratégie discursive bien connue qui ne renvoie qu’à un usage rhétorique et rien de plus.
Cela dit, l’homme s’exprime comme, d’autres le font aussi, rien à dire, à chacun son point de vue. Ce qui interpelle, ici, est sa vision de l’avenir.
Elle offre de quoi méditer, je vous invite à y réfléchir et à en débattre…
Humanité
Les réseaux sociaux étaient en débat sur Infrarouge, ce mercredi 6 février tandis que l’émission de la RTS célébrait son quinzième anniversaire le même jour que Facebook.
Coïncidence opportune pour discuter de l’impact et des changements qu’ont apportés l’apparition, non pas des seules émissions telles qu’Infrarouge -quoique- mais des réseaux sociaux sinon du plus célèbre d’entre eux.
Ce qui a été énoncé autour de la table qui a réuni journalistes, personnalités politiques, médiatiques et un universitaire a été plutôt consensuel.
Car tout le monde est tombé d’accord pour estimer que l’on trouvait autant de qualités que de défauts -ou l’inverse- à ces nouveaux modes d’échanges, CQFD.
Autrement dit, pas de dérapage et moment plutôt paisible. Ce qui n’empêche…
Car se fier aux apparences ne masque pas l’effet d’algorithmes sur les réseaux sociaux ou quelque préférence accordée à tel ou tel invité(e) d’une émission dite de débat.
Ce soir, au téléjournal de la RTS, a été évoquée la maltraitance de personnes âgées. Cette réalité a aussi été sujette à médiatisation en France.
Certes, nombre de personnes âgées redoutent d’être placées dans des établissements dans lesquels elles seront peut-être à la merci d’un personnel en sous effectif ou malveillant.
Cependant, rester chez soi n’est pas sans risque non plus.
Cette dame de 89 ans aurait-elle oublié ou négligé de s’acquitter de sa note de chauffage et d’électricité?
Le fait est qu’elle a été retrouvée morte dans le froid glacial de son appartement qu’aucun interrupteur n’a permis d’éclairer.
Une enquête a été ouverte, selon la formule consacrée.
En attendant, une fois de plus et sans verser dans le pessimisme noir du naufrage que serait la vieillesse, on a de quoi méditer tout de même…
Un véritable retour en arrière, déclare cette gynécologue et elle a raison d’alerter
image @Wikipedia
La femme, ses droits à l’égalité, son droit à parler de ses règles, à se promener comme elle l’entend partout et quand elle le veut, à porter le voile ou tout autre signe qui l’identifierait si elle le souhaite, combien de fois n’a-t-on lu, vu ou entendu ces messages?
Pendant ce temps-là, en France, on apprend que le nombre de gynécologues par femmes diminue de manière drastique mais inquiétante tout autant.
Il faut lire cet article pour mesurer l’état de la situation. On y verra, entre autre, comment s’est exercée l’influence de l’Union Européenne et sa volonté d’harmoniser les diplômes et comment, par la lutte de femmes, deux ministres de la santé ont révisé leur copie.
Et puis, toujours pendant que ces femmes manifestent pour leurs droits à l’égalité salariale, pour leur droit à parler de leurs règles et à se promener comme elles l’entendent, à porter tel ou tel signe d’appartenance identitaire ou religieuse, ce site vous dira aussi ce qu’il en est en réalité:
Chaque heure en France, près de 9 personnes sont violées, soit 206 viols par jour.
Alors oui, se battre pour ses droits est indispensable. Sauf que certains droits semblent mieux défendus que d’autres.
Et si celui de la femme d’être suivie par une ou un gynécologue ne retient pas plus l’attention que cela, l’égalité salariale, les livres sur les règles, les balades là où on le souhaite et comme on l’entend, le signe d’appartenance religieuse lui seront-ils d’un grand secours?
image @wikipedia
Peut-être avez-vous vu cette émission de la Radio Télévision suisse (RTS) qui a invité Bernard-Henri Lévy sur son plateau?
D’abord seul, ce qui est inhabituel dans cette émission de débat, il a ensuite été rejoint par trois autres invités et la correspondante de la RTS à Bruxelles.
Le débat a été nourri.
Le vibrant plaidoyer de Pierre-Yves Maillard en faveur d’une Europe plus sociale a dû être nuancé sinon refroidi par les précisions d’Isabelle Ory, journaliste à Bruxelles.
Pour le reste, les échanges entre Slobodan Despot et le philosophe à la chemise blanche auront donné droit à quelques escarmouches sinon plus encore, en fin d’émission.
Un internaute a, pour sa part, relevé la part belle que le service public suisse a faite à Bernard-Henri Lévy, connu pour ses plagiats et ses impostures intellectuelles.
Saluons toutefois le fait que l’émission ait été diffusée en direct…
Il a souvent été énoncé de ce blog qu’il était « politique ». Or, il semble plutôt que le fait d’évoquer et de proposer des sujets d’actualité relève d’un simple sens civique.
Par ailleurs, que d’aucuns considèrent ce qui s’énonce ici de la Russie comme relai d’une propagande, les regarde.
Ils sont néanmoins loin du compte.
Qu’à cela ne tienne, ce qui me tient à coeur reste, avant tout, de rejeter les a priori qui excluent tout autre éclairage que celui qui doit prévaloir quoi qu’il en soit sur ce vaste pays.
C’est cela qui, souvent, m’a fait réagir.
Car ce n’est tout simplement dans l’intérêt d’aucun de nos peuples de cultiver pareille hostilité envers un pays frère.
Oui, la Russie est un pays frère.
Et la guerre qui se poursuit en Ukraine a été et reste fratricide. Qu’on écoute cette jeune femme se mobiliser pour la paix!
Elle qui a subi la guerre de plein fouet en dépit des accords de Minsk II, devrait ne pas laisser insensible autant de défenseurs des droits humains!
[email protected]
Il y a à peine plus de deux ans, je publiais ce sujet de blog.
Tandis que l’association italienne AASIB.org, qui a déjà tant oeuvré au secours de victimes, s’engage à présenter la candidature d’Anna TUV au Prix Nobel de la Paix, c’est à la soutenir que je vous invite.
Parce que cette guerre qui n’en finit pas dans le Donbass, nos médias n’en parlent plus beaucoup sinon plus du tout. Et même, l’ont-ils évoquée qu’ils ont, le plus souvent, relayé la cause sinon le parti-pris à défendre.
Combien de sujets de ce blog n’ont-ils par été consacrés à relever le double standard qui prévalait à ce qu’on nomme, ici, information?
On peut se lasser de répéter la même antienne, la considérer vaine au vu de la résistance qui y fait face. Et pourtant non.
Car l’engagement, ici, n’est pas en faveur d’une politique ou d’une autre.
Il est de refuser le deux poids et deux mesures qui préside le plus souvent à nombre de traitement de sujets.
Dans le cas de la guerre en Ukraine, en l’occurrence, nombre de journalistes sont souvent passés par-dessus les relations ancestrales et, certes conflictuelles, qu’elle entretient avec la Russie.
Cependant, piétiner l’Histoire -même très douloureuse- d’autant de peuples pour exciter, au contraire, leurs divisions, n’a rien de constructif.
Mais ce procédé du « diviser pour régner » est si rôdé qu’il s’applique à chaque occasion de contrôle à prendre d’une région, d’une population, voire d’un pays.
Merci à vous, dès lors, de considérer la candidature d’Anna TUV au Nobel de la Paix comme signe à transmettre à une communauté internationale du refus de sa partialité souvent observée.
Essayer de bousculer ses préjugés est un défi. Relevons-le au nom de l’apaisement entre nos peuples, nos valeurs et notre Histoire commune.
capture d’écran @AASIB-org
En 2015, le Prix Nobel de littérature a été accordé à une femme qui a réussi à dire de la Russie qu’ »à 86%, elle se réjouissait de voir les gens mourir dans le Donbass ».
Par une lettre ouverte traduite en russe par Arkadij Beinenson, je m’étais exprimée sur ce seul fait énoncé par la lauréate.
Voici qu’est proposée au Prix Nobel de la Paix, cette fois, Anna Tuv, la jeune femme du Donbass de laquelle il a été question dans le précédent sujet de ce blog.
Alors que Svetlana Alexievitch a été adoubée par la communauté internationale pour les raisons qui la regardent, offrir à Anna Tuv les mêmes chances d’être honorée serait une belle façon de compenser le regard porté par la première sur le Donbass.
Une pétition en faveur de la candidature d’Anna Tuv au Prix Nobel de la Paix est en ligne.
La signer, c’est rendre hommage à la force et au courage d’une femme qui, portée par l’immense élan de solidarité qui s’est organisé autour d’elle, a su retourner le destin qui s’est abattu sur elle.
De victime majeure qu’elle a été, elle est désormais engagée au service d’autant d’invalides et autres blessés de guerres. Respect et honneur lui soient rendus, avec ou sans Nobel.
[email protected]
Lorsque l’on découvre une histoire telle que celle-ci, l’envie de la partager et de la faire connaître du plus grand nombre s’impose.
Car sauf à avoir manqué un épisode, un buzz internet aussi vite remplacé par un autre, il ne me semble pas avoir trouvé relayé dans aucun de nos médias francophones du moins, le sort tragique qui a été réservé à Anna Tuv.
Le 26 mai 2015, à Donetsk dans le Donbass, suite à un bombardement des forces ukrainiennes, la jeune femme a perdu sa maison, son mari, un de leurs trois enfants, sa main et son avant-bras gauche.
Une paille, en somme, en tous les cas, pas de quoi émouvoir nos journalistes si prompts, pourtant, à nous sensibiliser au sort de tant de victimes de tel ou tel « régime » ou autre « dictateur ».
Pour bénéficier de l’aide qui lui a été apportée par une association italienne, Anna Tuv a été obligée de trouver refuge en Russie car il lui a été impossible de se procurer de visa pour sortir du Donbass.
Je vous invite à découvrir ici ce qu’est devenue cette jeune femme. On trouve aussi quelques moments forts de son histoire sur le site de l’association qui lui est venue en aide.
Mais que deviendraient nos médias sans la Russie comme cible?
photo @H.R.-F, Kolomna, Fédération de Russie
L’objectivité de nos médias n’est plus vraiment à démontrer. On l’a souvent observé ici, une nouvelle preuve nous en est donnée.
Ce soir, un Professeur d’histoire du christianisme de l’Université de Genève a été invité à s’exprimer dans le cadre d’une série que consacre la RTS au « religieux en politique » et le voici qui s’exprime sur la Russie.
Autant dire qu’il s’y connaît.
L’écouter nous parler de Vladimir Poutine qui lui fait immédiatement penser à Joseph Staline, à la minute 10 du lien indiqué, vaut le détour si vous n’êtes pas encore las de suivre tout ce qui s’énonce sur ce Président et sur le pays qu’il gouverne.
A part cela, je vous invite à découvrir comment l’un des confrères de ce même Professeur s’exprimait, en mars 2017, sur le projet devenu réalité d’une formation d’imams dispensée par l’Université de Genève.
Mieux, l’article cité ci-après nous apprend qui avait formulé la demande il y a plusieurs années déjà. à savoir, un certain Conseiller d’Etat désormais aux prises avec la justice après un voyage controversé aux Emirats Arabes Unis mais pas seulement.
Pas belle la politique et l’information qui la relaie?