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Humanité

Politique

Syrie, l’acharnement persiste

Ces trois présidents affichant leur volonté de cessez-le-feu durable, dont l’image illustre ce sujet, ont du souci à se faire alors qu’un aéroport militaire syrien a été bombardé dans la nuit de ce dimanche à lundi.
Qui veut la guerre? La Russie, sans doute puisqu’elle est responsable d’à peu près tout et son contraire.
Ecoutez ce témoignage d’Yves Bonnet, ex-patron de la Direction de la surveillance du territoire (DST) et président du centre international de recherches et d’études sur le terrorisme.
L’interview date d’il y a bientôt un an, elle a été menée par la chaîne de propagande (sic) RT France.
Plusieurs de ses propos sont à relever. Chacune et chacun de vous s’y emploiera selon sa sensibilité et ses intérêts. 
Il n’en demeure pas moins vrai que certains points sont bien (re)mis sur les i.
Entre autre celui de l’ennemi tout désigné que l’on s’obstine à définir russe. Cet acharnement à viser un pays qui ne va pas s’en laisser conter, je l’ai plusieurs fois écrit ici, est irresponsable et met nos populations en danger.
Mais qui souhaite entendre ce discours tandis que journée faite on nous remâche les mêmes salades russophobes?
En dépit de nombre de prises de position qui avertissent du danger réel d’embrasement mondial, rien n’y fait, nos va-t-en guerre persistent. Et signent quand ils ne recourent pas à ce qui s’appelle false flag …

Culture, société

Un film, un livre, la prière en question

En ces temps de troubles en tous genres, en ce dimanche de Pâques orthodoxes aussi, je vous propose de vous arrêter sur un sujet traité par un cinéaste qui se définit comme agnostique et un théologien philosophe.
Cédric Kahn, en effet, est le réalisateur du film La Prière, Bertrand Vergely, quant à lui, est l’auteur d’un ouvrage intitulé Prier, une philosophie.
Telerama a demandé au second de s’exprimer sur le film du premier, démarche, en soi, pas inintéressante quand bien même chacune de celles des protagonistes l’est en tant que telle.
S’il est, le plus souvent, délicat de parler de son rapport à la prière tant elle relève de l’intime -sauf à se muer en acte de revendication- s’interroger sur ce qu’elle implique de religieux ou de spirituel est une question qui vaut d’être posée.
L’accent, ici, est mis sur la vie spirituelle de laquelle Bertrand Vergely affirme qu’elle peut changer l’homme et la société.
Dans l’absolu, il n’a pas tort.
Mais pour quel résultat, social surtout, là, tout reste envisageable.

société

Un suicidaire, un véhicule et la foule

Devons-nous nous habituer à ce que des malades mentaux foncent sur des personnes en pleine ville pour tuer?
Devons-nous faire nôtre, cette manière de régler ses comptes avec la vie, la sienne et celle d’autrui?
Les déséquilibré(e)s ne datent pas d’hier ni d’aujourd’hui. Comment se fait-il que, soudain, ils aient cette envie de prendre les villes et leurs habitants comme cibles de leur humeur?
D’accord, ne rejoignons pas les rangs des complotistes. Mais interrogeons-nous, tout simplement sur cette nouvelle façon de se suicider puisque tel serait le cas de l’homme qui a sévi à Münster, en Allemagne.
Le fait que quelques islamistes aient recours à cette manière de solder leur vie et celle du plus grand nombre possible d’autres, influencerait-il les personnes psychiquement fragiles?
On trouvera sans doute autant de réponses que de spécialistes pour nous en donner.
Non, décidément, si les fatalistes ou les cyniques s’en accommodent, pour d’autres, il reste difficile de s’habituer à ce genre de comportement. 
Pensée à tant familles de victimes et à leurs proches si brutalement plongés dans le deuil.

Culture, Politique, société

La question des migrants au-delà des a priori

Tout le monde a -ou croit avoir- un avis sur la question des migrants. Or dès que l’on se retrouve confronté de très près au sujet, il est fort probable que le regard se modifie. Et ce, dans un sens ou dans un autre.
Une sociologue française parle de ce qu’elle a vécu au pied de chez elle et explique comment elle a décidé de considérer l’ensemble de la situation qui la concernait à différents égards.
Dans un livre qui vient de paraître aux Editions du Seuil, elle évoque le squat d’un lycée désaffecté du XIXe arrondissement de Paris. Occupé par des migrants passés d’un peu plus d’une centaine à plus d’un milier en quelques mois, il a suscité toutes sortes de réactions, cela va sans dire.
L’auteure de l’ouvrage fait part d’un point de vue particulièrement original dès lors qu’il rassemble celui de l’habitante qu’elle est du quartier, de parent qu’elle est d’élève du collège voisin et de sociologue quelle est aussi des quartiers populaires.
Je vous invite à découvrir cet interview qui permet de sortir de certains a priori ou autres idées toutes faites et de mesurer à quel point, lorsqu’on est pris dans pareille réalité, rien n’est aussi simple que cela.
Isabelle Coutant fait part, en effet, d’un travail remarquable qui met en cause les approches intellectuelles déconnectées de ce qui se passe sur le terrain aussi bien que les récupérations ou autres instrumentatlisations d’autant de situations humaines.
Ce problème des migrants nous concerne toutes et tous, qu’on le veuille ou non.
Et ce n’est pas par des attitudes extrêmes qu’on le règlera au mieux. Mais qui a envie de se livrer à une véritable réflexion sur le sujet tandis qu’il radicalise de plus en plus les uns et les autres?

Politique, Religions, société

Une mère

Ce 4 avril, a été diffusée sur BFMTV, une interview de la mère du Colonel Arnaud Beltrame. Interrogée par Ruth Elkrief, elle énonce des propos qui sont à écouter avec la plus grande attention.
En effet, la manière avec laquelle Nicole Beltrame répond aux questions qui lui sont posées ne peut laisser indifférent. Et cela, pour autant de raisons que chacune et chacun aura de comparer sa version des faits à celle qu’elle en donne elle-même.
Non seulement elle livre une interprétation du geste de son fils autre que celle donnée par toutes sortes de personnes et de personnalités, mais encore, elle révèle un état psychologique qui semble laisser peu de commentateurs indifférents.
Cependant et plutôt que de juger comme s’y emploient sans vergogne certains d’entre eux, comprendre cette mère importe.
Car désormais que son fils est devenu une part de tant de monde et pas seulement en France mais bien au-delà et dans d’innombrables autres pays de la planète, ce que livre Nicole Beltrame est loin d’être anodin.
Aussi, son témoignage force-t-il la réflexion. Et même la journaliste Ruth Elkrief, pourtant rodée aux interviews, semble y être amenée. Ce qui, en soi, n’est déjà pas banal.

Politique, société

Nous voici enfin avertis!

Le Quai d’Orsay s’est mobilisé, en ce 4 avril, en faveur de la désinformation. Trois heures durant, il aura sensibilisé à la problématique des démocraties face aux manipulations de l’information.
Ouf, nous voici rassurés!
Et oui, on ne sait jamais, des fois que la France soit visée dans une affaire d’attaque chimique suspecte alors qu’elle n’y serait pour rien, vous réalisez ce qu’elle aurait à subir?
Le rejet de ses écrivains invités à un Salon du livre par le Président d’un pays qui aurait cautionné ces manipulations de l’information alors que la littérature est encore un bastion humaniste?
L’expulsion de ses diplomates par autant de pays qui auraient cautionné ces manipulations de l’information tandis que le sens de la négociation contribue à éviter les guerres?
Imaginez un peu, la France, démocratie avant l’heure, être ainsi accusée et victime de manipulations de l’information?
Il était grand temps que le sujet soit traité!
Tout de même, ce genre de manipulations de l’information relève de pratiques dignes de régimes dont on sait que leurs médias leur sont inféodés mais en France, voyons…
Merci de ce grand moment!

Politique

Nos zélées élites…

On peut, bien sûr, tout relativiser.
On peut considérer le monde et sa Comédie humaine, pour reprendre le titre de l’oeuvre d’Honoré de Balzac.
On peut donc prendre tout avec distance et ironie. Mais quand même, lorsque des vies sont en jeu, on entre dans le cynisme.
Certes, celui-ci ne semble pas faire reculer nombre de nos élites.
Aussi, après qu’une bonne partie d’entre elles a déclaré urbi et orbi que la Russie était certainement en cause dans l’empoissonnement d’un ex-agent double et de sa fille au Royaume-Uni, voici que le laboratoire militaire britannique nous apprend qu’aucune preuve n’existe que l’agent innervant vienne de Russie.
Donc on lance à la face du monde une accusation, suivie de sanctions prises par un pays étranger à celui où s’est déroulée l’affaire, sanctions relayées par d’autres pays étrangers encore et voici une explication qui arrive après que des centaines de diplomates ont été virés de leur poste de travail.
Mais qui élit-on pour mettre ainsi les peuples à mal?

Histoire, Politique

Vaincre. A n’importe quel prix?

Donc, si on comprend bien, les paroles données, les lois instituées ne seraient là que pour d’autant être trahies.
En tant que tel, cela n’est pas une nouveauté et se vérifie à toutes sortes de niveaux et dans toutes sortes de milieux où sévit l’abus de pouvoir.
Que la Russie soit classée parmi les pays qui bafouerait droits en tous genres n’est toutefois qu’un très fallacieux prétexte pour la mettre au ban de l’auto-proclamée communauté internationale.
Car en matière de transgression ou autres abus de droits, elle semble au moins égalée sinon dépassée.
C’est cela qui suscite la contestation, cette manière de déconsidérer un pays au prétexte qu’il ne respecterait pas telle ou telle juridiction quand d’autres ne cessent d’en piétiner en toute impunité.
Les exemples ne se comptent plus sans que la moindre réaction de cette communauté internationale pourtant si vite offusquée ne les aient condamnés ou ne les condamnent.
Du coup, au seul motif de refuser de voir un pays, en l’occurrence la Russie, diabolisée, on est classé groupie ou fan de son Président.
Alors qu’il s’agit d’un tout autre discours tenu par nombre d’entre celles et ceux qui réagissent à ce deux poids deux mesures.
Mais vu que le procédé de noircir l’autre pour d’autant se blanchir soi-même semble si bien rôdé pour fonctionner, le discuter relève presque de l’interdit.
Ainsi naissent les conflits, pis, les guerres, par refus de toute autre alternative.

Histoire, Politique, Religions

Ceci n’est pas un poisson d’avril, Joyeuses Pâques et merci!

capture d’écran youtube, Cathédrale Ste Cécile d’Albi
 
Chères lectrices et chers lecteurs de ce blog,
En ce dimanche pascal et à la lecture de différents articles qui m’ont été signalés dans le cadre de sujets traités ici, il m’importe de vous faire part de toute ma reconnaissance.
En effet, si un blog vit des publications qui l’alimentent, les apports des personnes qui le commentent lui profitent aussi, pour autant, bien sûr, quelles suscitent la controverse utile plutôt que l’attaque en règle qui ne vise qu’à discréditer tel ou telle intervenant(e).
En l’occurrence et pour que chacune et chacun de vous prenne la mesure de ce qui nous est présenté comme information destinée à nous ouvrir les yeux sur ce que serait la Russie avec ses relais de propagande financés par le Kremlin, vous me savez très réactive.
Cependant, je suis loin d’être la seule. Et nombre de celles et de ceux qui refusent de s’en laisser conter par nos médias dits mainstream ne sont pas plus inféodés que je ne le serais à un pouvoir ou à un régime quelconque qui les solliciterait pour diffuser leur bonne parole.
Rien de cela sinon de faire part d’approches qui viennent en contrepoint d’autres, enclines à nourrir des tensions qui, extrémismes à l’appui, seraient susceptibles de dégénérer en conflits irréversibles.
Le dernier fait grave survenu de désinformation caractérisée et dont les conséquences nous demeurent toujours inconnues, est cette affaire d’empoisonnement de l’ex-agent double Sergueï Skripal et de sa fille.
A cet égard, je vous invite toutes et tous à découvrir les articles indiqués en liens par Silvia et Daniel qui ont commenté le précédent sujet de ce blog.
Ce qui se passe ne peut être pris à la légère. Et si ce blog et vous toutes et tous qui lui donnez vie peut être au moins un espace de réflexion et de prise de conscience, il n’aura pas été vain.
Et même, le serait-il qu’il a au moins le mérite d’exister en marge de ce choeur qui chante à l’unisson la gloire des uns pour mieux vouer les autres aux gémonies.
Merci à toutes et à tous et Joyeuses Pâques à vous et aux vôtres!

Politique, société

Skripal, soudain les questions?

Et voici que l’on se contorsionne pour dire quoi, au juste? Que la Russie ne serait peut-être pas si coupable que cela? Que le Royaume-Uni qui l’a accusée sans le moindre début de commencement de preuve, serait peut-être allé vite en besogne?
Doit-on en rire, se réjouir ou même, se féliciter que quelque esprit critique se réveille soudain et a posteriori? La sagesse proverbiale ne manque, certes, pas de termes pour dire les vertus du retard.
Cependant, à quoi joue-t-on là?
A plus ou moins grande échelle et dans autant de foyers de tensions, ce sont des vies qui sont en jeu et pas seulement celles de cet ex-agent double et de sa fille désormais en état, semble-t-il, de parler.
Des existences bousculées, aussi, celles d’autant de diplomates et des leurs, certainement ravis d’avoir dû plier bagage sur ordre. Ce genre d’aléas fait sans doute partie des fonctions qu’ils occupent. Ce n’est pas ce qui les rend, pour autant, sympathiques.
Mais viendra peut-être le temps où l’on réalisera l’erreur commise d’avoir malmené une Russie qui doit sans cesse endosser ce qu’on lui prête comme agressions et autres crimes tandis qu’elle a toujours prôné le dialogue avec ses partenaires.
Qui l’a souhaité, cependant?