Une fois n’est pas coutume, je rends hommage, ici, à la mémoire d’un être très proche.
Ce blog, il l’a suivi de près.
Des combats, il en a mené de nombreux.
Le monde est fait pour ne pas être compris, m’étais-je entendu dire, un jour.
On le quitte, ainsi, plus facilement.
Repose en paix, mon ami!
Humanité
Mais où veut-on en venir avec autant de tribunes et de contre-tribunes et de j’assume et de je ne sais encore quelle autre prise de position sur ce qui serait attendu de relations entre hommes et femmes?
C’est à se demander si les femmes de nos pays n’ont, pour principal souci, que de pouvoir, un jour, se promener en min jupe le soir, la nuit partout dans les rues sans être importunée?
Mais retombons sur Terre!
Et cessons d’entraîner des débats sans fin sur tout ce qui vient à l’esprit, en vrac et sans plus aucune nuance!
Evoquer Polanski, DSK et tant d’autres dans un seul article avec, à l’appui, la philosophe de référence déjà citée ici?
Pendant que tout ce beau monde disserte à n’en plus finir, on cherche le soutien qu’il apporterait à autant d’autres femmes qui, elles, se battent contre une soumission imposée.
Il en a été question, ici, tout autant que de la lutte que mène cette femme qui revendique son voile… au nom du féminisme.
Autant de combats contradictoires au nom de la femme la servent-ils?
La controverse suscitée par la tribune qu’ont signée autant de femmes dites, elles aussi, féministes telles que Catherine Millet, Catherine Deneuve et Elisabeth Lévy -pour ne citer qu’elles- serait profitable, déclare Laure Adler.
Interviewée sur la question de savoir pourquoi elle n’a pas apposé elle-même son paraphe à ladite tribune, la journaliste s’explique.
Dans ce sens, le chanteur Seal contribue, lui aussi, à la réflexion.
Il a publié, pour sa part, une photo qui montre la grande prêtresse télévisuelle et néanmoins aussi comédienne Oprah Winfrey en bonne compagnie.
Du moins, n’a-t-on pas vraiment le sentiment que le Monsieur sur la joue duquel elle pose un délicat baiser ne lui inspire le moindre dégoût qui soit.
Mais ça, c’était avant…
Maintenant, c’est tout autre chose, bien sûr! Eh quoi…suivez l’actu, vous n’y êtes décidément pas!
Le sujet vaut qu’on y revienne autant de fois qu’il nous est imposé par autant de médias soucieux de nous y rendre sensibles.
C’est pourquoi cet article, posté sous le précédent sujet de ce blog par un intervenant qui se reconnaîtra et que je remercie au passage de son commentaire, mérite qu’on y prête attention.
Certes, il émane d’une chaîne russe en français considérée comme relai de propagande du Kremlin par autant d’esprits soucieux de vérité. Mais qu’à cela ne tienne, jusqu’à nouvel avis, le média en question a été reconnu par l’Hexagone en dépit de cris d’orfraie poussés par ses détracteurs.
Cet article de Russia Today donc, pourrait être une manière d’informer les jeunes filles ou autres femmes de ce qui sera susceptible de les guetter au cas où elles noueraient une relation avec un croyant, en l’occurrence, musulman.
A chacune et à chacun sa foi, respectable en tant que telle, mais à chacune et à chacun aussi de savoir ce qui peut lui arriver en couple avec un fervent adepte de telle ou telle religion et des pratiques qu’elle recommande quand elle ne les impose pas!
Urgent! Qu’un bréviaire de bonne conduite soit offert au plus tôt à tout homme!
Quel déballage et quel étalage au nom de la femme ou du féminisme, on s’y perd.
En arriver à de tels échanges au nom de revendications de quoi, au juste? Celle de ne plus avoir à subir de tutelle machiste? De désirs masculins inconvenants? Celle de se libérer de mémoires encombrées d’actes sexuels imposés? De rendre public le cri de corps abusés?
Pour autant qu’on ait déjà sensibilisé à cette problématique les nouveaux arrivés de pays dévastés par guerres et autres fléaux, il serait bienvenu et intéressant de recueillir leurs sentiments à cet égard.
Alors qu’ils ont franchi nombre d’épreuves au péril de leur vie et, le plus souvent, à grands frais de passeurs, ils devront, quoi qu’il en soit, se hâter de retenir la leçon d’autant de femmes.
Eux qui ont manqué de tout, souhaitons-leur d’apprendre au plus tôt les bonnes manières et le comportement adéquat à adopter pour trouver bon accueil auprès d’une femme.
Faute de quoi, ils seront mis au pilori et n’auront plus que leur bonne foi pour se défendre. Celle d’avoir désiré une femme.
Voici une comédienne qui tient un discours qui émeut et fait se lever un parterre pour l’applaudir, en voici une autre qui signe une tribune collective pour dénoncer ce qui, précisément, enthousiasme ce public.
Dans son discours, Oprah Winfrey a évoqué le cas d’une femme dont les violeurs n’ont jamais été condamnés et s’est réjouie d’annoncer que ce temps était révolu.
Soit. Et autant s’en féliciter quand on sait combien de viols demeurent impunis encore. Et surtout, combien de viols sont commis sans même qu’on en ait connaissance.
Mais quel rapport un viol a-t-il avec un geste déplacé? Quel lien peut-il être établi entre un viol et une main trop baladeuse?
Sans doute que nombre de personnes ne s’y retrouvent plus pour que les parlementaires suisses aient dû recevoir un guide de bonne manière sinon de bonne conduite.
Pour la spontanéité d’un élan, d’une sympathie, d’un désir à exprimer, on repassera.
Et voilà, la réponse de bergères à d’autres ne s’est pas fait attendre. Des femmes répondent à d’autres.
Mais que ces actives militantes se souviennent de ce que subissent autant de femmes enfermées sous la chape de doctrines qui les plombent, pis, qui les lapident et les tuent!
Que ces femmes, si sensibles aux victimes d’hommes qui les agressent, se mobilisent contre tous ceux qui cloîtrent leurs épouses, leurs filles et toute autre de leurs proches au nom de telle ou telle credo!
Que ces revendicatrices de droits leur expriment, au moins, leur soutien d’une manière ou d’une autre! Nous aurait-il échappé, que nous ne l’ayons lu ou entendu nulle part?
Et sinon, combien d’hommes ne sont-ils pas tout simplement anéantis par la vindicte d’autant de bonnes âmes féminines qui se rebellent contre eux ou les exploitent?
Etre victime ou se poser en victime ne revient pas au même.
Le statut de victime, en droit, existe. Qu’il soit reconnu pour chaque action qui le confirme et alors, la justice aura oeuvré aussi bien sinon mieux que ces revendications qui ne profitent en rien aux relations entre hommes et femmes.
On sait le rapport complexe qui existe entre politique et culture.
On peut observer, parfois, comment la première agit sur la seconde ou alors, comment la seconde se met au service de la première.
Or voici que tout se passe dans le seul univers de la culture au sein duquel on décide de s’en prendre à une oeuvre pour en modifier la tournure et la rendre politiquement conforme à la doxa du temps.
L’opéra de Georges Bizet, Carmen, inspiré de la nouvelle homonyme de Prosper Mérimée, est entré sous le contrôle d’un metteur en scène qui a décidé d’en changer la fin.
Les justifications qu’apporte celui qui s’est donné toute liberté d’intervenir sur une création, aussi bien celle de l’écrivain que celle du compositeur qui s’en est inspiré, sont révélatrices de la considération qu’il apporte à une oeuvre.
Nulle.
Lors de ce Nouvel An à Berlin, il s’agirait de réserver une zone spéciale aux femmes pour parer comme possible aux scènes d’agressions sexuelles qui avaient entaché le Nouvel An 2016 à Cologne mais en même temps, justifier ce dispositif dans le cadre des suites de l’affaire Weinstein.
Cela signifierait, en somme, qu’on reconnaît le comportement à risque de personnes invitées à se joindre à la fête mais qu’on a de quoi y faire face par des espaces réservés à leurs potentielles victimes.
Il est certain que nombre de femmes apprécieront de se savoir moins exposées si elles ont connaissance de ce lieu qui leur est dédié. Mais tout cela laisse malgré tout bien perplexe.
D’abord parce que des cas à la Weinstein n’ont rien à voir avec ce qui s’est passé lors du Nouvel An 2016.
Ensuite, parce qu’à lutter contre le sexisme, à revendiquer l’égalitarisme et à prôner le multi-culturalisme, on est en train de tout mélanger et de contribuer à brouiller les pistes et les repères.
A vous toutes et tous, où que vous vous trouviez, je vous souhaite une belle et heureuse année 2018!
Le monde dans lequel nous évoluons est ce qu’il est, nous le partageons et y portons le regard que sa contemplation nous inspire.
Si d’aucuns y exercent leur pouvoir et se livrent à autant de jeux de force et de puissance, d’autres se battent avec leurs rêves, leurs espoirs et tout ce qui est en leur possession pour ne pas avoir à subir mais réagir et créer.
Nous suivons les uns et les autres l’actualité, tentons d’y mêler notre approche et de nos points de vue mutuels, surgissent accords ou confrontations, conflits d’opinions ou d’intérêts.
Avec quel succès quand on sait le milliards de vies que compte la planète, l’important est ailleurs. Il réside, à mon sens, dans ce combat que chacune et chacun de nous mène chaque jour pour donner du sens à ce qui l’entoure.
Foin de poncifs, merci à vous toutes et tous qui suivez ce blog et meilleurs voeux à chacune et à chacun!