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Humanité

Politique, Religions, société

Féministe, voilée, en lutte

Dans le contexte actuel où féminisme, sexisme et laïcité sont des termes récurrents à défaut d’être des valeurs bien définies, il est particulièrement intéressant de s’arrêter à cet article pour saisir la pensée de son auteure.
Féministe musulmane, elle explique en quoi le port du voile est, pour elle, non seulement une fierté et un signe d’appartenance mais surtout, une manière d’afficher un féminisme qui résiste à celui que d’aucunes ou d’aucuns veulent imposer.
En effet, selon elle, obliger la femme musulmane à retirer son voile au prétexte qu’elle serait soumise à des valeurs patriarcales est une forme d’oppression sinon et même, d’islamophobie. Aussi, développe-t-elle une argumentation pour défendre sa position et la revendiquer.
L’intérêt que présente cet article est, ente autre, de montrer combien le sentiment d’appartenance, en l’occurrence ici, religieuse est fort et prime sur tout autre, au point de lui donner les atours de féminisme au prétexte que celui-ci peut se concevoir de manière variable.
Peut-être mais dans une société dite laïque, le principe veut que tout signe religieux ostensible soit banni. Preuve en sont les multiples destructions de croix ou autres interdictions de crèches ici et là dans l’Hexagone. Cette femme en a-t-elle seulement conscience?
Quand elle argue lutter contre l’isamophobie avant tout, c’est son droit le plus strict de défendre ses valeurs. Mais c’est aussi celui des autorités et autres édiles de faire respecter un principe, qu’elle le veuille ou non.
Pour le reste, son propos permet de mesurer comment le féminisme peut se concevoir par les unes et les autres sinon être utilisé pour d’autant renforcer un combat identitaire. 
Le principe de laïcité et le féminisme sinon le sexisme ont encore de quoi faire avec pareils foyers de résistance! Certes, l’article date d’il y a trois ans mais celui-ci, paru dans l’OBS en avril 2016 n’est pas en reste non plus…

Histoire, Politique

Echange de prisonniers entre Kiev et les Républiques séparatistes du Donbass

Pendant que d’aucunes et d’aucuns se battent pour des droits, voici un aperçu de ce qui se passe tout près de chez nous.
Pour qui suit les informations délivrées par nos médias, la nouvelle relative à l’échange de prisonniers qui a eu lieu entre le gouvernement de Kiev et celui des républiques séparatistes du Donbass n’aura peut-être pas échappé.
Pas échappé non plus le fait que, soudain, nos journalistes se rappellent et rappellent à leur public, cette guerre soi-disant « oubliée ». et qui compte une dizaine de milliers de morts qui s’ajoutent aux innombrables exilés et autres blessés et amputés.
Sans revenir sur la couverture médiatique qui a été accordée à cette guerre dont il a été largement question sur ce blog à travers les centaines de sujets qui y ont été consacrés, s’arrêter sur ce qui se passe, désormais, mérite toute l’attention requise pour qui le souhaite, bien sûr.
Cet article, donc, livre une approche sans doute pas neutre mais autre que celle qui domine nos sites divers d’information qui n’ont pas forcément la palme de l’objectivité.
C’est pourquoi je pense important de partager, ici, ce regard d’une situation aussi douloureuse que tragique, tant elle a mis aux prises des populations que rien ne devait rendre ennemies sinon les promesses de démocraties que l’on a réussi à leur faire passer alors que le seul intérêt était loin d’autant de préoccupations humanistes.
Pour le reste, cette information de dernière minute en dira peut-être davantage sur le respect apporté aux accords de Minsk…

société

Moscou, ce jour…

A nouveau, ce 25 décembre se voit endeuillé.
Il y a tout juste un an disparaissaient des musiciens, des journalistes, des militaires, des hauts fonctionnaires civils, des membres de l’équipage et la célèbre et si caritative Doctoresse Liza qui les accompagnaient.
C’était dans un énième crash d’avion.
En ce lundi, à Moscou, un bus a foncé dans l’entrée d’un passage souterrain. Il ne s’agirait pas d’un acte terroriste.
Quoi qu’il en soit et tout comme dans le cas de l’avion qui s’est abîmé il y a juste un an, ce genre de drame rappelle sans cesse la fragilité de l’existence.
Lapalissade, bien sûr et pourtant … Chacune et chacun a sa philosophie ou sa foi et sa manière de concevoir la vie et la mort.
Puissent ces familles, frappées par la perte de proches, surmonter leur peine, tel est l’un des souhaits et des voeux à formuler en en cette triste fin d’année pour elles…

Culture, Histoire, Religions, société

A vous toutes et tous, Joyeux Noël!

Noël, chacune et chacun le célèbre à sa manière ou pas du tout.
Pour autant d’exégètes ou autres historiens et spécialistes, la fête a ses origines et ses explications.
Soit.
Et avec tout le respect à porter à leurs points de vue, tous sont autant de sujets à rencontres, débats et autres discussions parfois sans fin sinon sans issue.
Le fait est que pour grand nombre de personnes, la fête de Noel a un sens qui leur est propre et cela se conçoit tout autant.
Quoi qu’il en soit, Noël célèbre la nativité du Christ, qu’on y croie ou non.
L’essentiel est-il là?
Je laisse volontiers la question ouverte en ces temps de revendication laïque à tout prix.
Joyeux Noël à vous toutes et tous!

Culture, Histoire, Politique, société

Femmes, féministes, rappelez-vous!

Rappelez-vous!
Cette femme a été arrêtée par les Montagnards et décapitée le 3 novembre 1793 alors même qu’elle défendait et prônait le droit applicable aux femmes comme aux hommes.
La vaste campagne qui se mène autour du harcèlement sexuel dont tant de femmes se posent en victimes devrait peut-être s’inspirer de l’exemple de l’une d’elles.
Qui l’a exécutée et au nom de quel droit qu’elle aurait bafoué?
Olympe de Gouges était lucide. Selon elle, tout avait été soumis à la cupidité et à l’ambition de ce sexe, autrefois méprisable et respecté, et depuis la révolution, respectable et méprisé.
Afficher le respect dû aux femmes plutôt que le mépris? Ah la bonne heure! 
La rivalité entre elles-mêmes, ajoutée à celle qui oppose nombre d’elles à autant d’hommes n’a as encore fini de faire parler des unes et des autres.
La politique et les médias qui s’en font l’écho tordent la perception de réalités qui s’en passeraient bien.

Politique, société

L’oeil -de Moscou?- et du prédateur sexuel dans le collimateur politico-médiatique

Et voilà un ixième article sur le harcèlement sexuel. Il s’agit, cette fois, de viser les transports en communs.
Après les Parlements, dont l’un a organisé une représentation théâtrale et l’autre, distribué une circulaire, aux bus, métros et autres tramways de faire le ménage sinon de trouver la parade?
Les jeunes filles et jeunes femmes sont évidemment plus ciblées par les hommes que les femmes plus âgées ou toute autre revêtue de tenues ne laissant apparaître aucune partie de son corps qui tenterait le regard masculin avide.
Il est certain qu’un comportement masculin déplacé est pénible. Mais quoi, est-il dominant? Certainement pas. Dans ce cas, le monter en épingle ne relève que d’une visée politique bien précise. 
Car comme priorité, il y aurait sans doute mieux à faire quand on sait la condition misérable dans laquelle vit une partie importante de la population, tous pays confondus, tous sexes compris et de tout âge.
Pour le reste, on a vu le cas de ce journaliste qui s’est déclaré, pour sa part, victime d’homophobie et qui a filmé son agresseur dans le tram.
Aux prochains prédateurs de se retrouver bientôt dans l’oeil, non pas de Moscou, mais de n’importe quelle video ou caméra de surveillance, la démocratie les vaut bien!

Politique, société

Une femme, un homme, obscur objet politique

Le journal dit de référence -ou du moins l’a-t-il été autrefois- poursuit au sujet de l’affaire qui vise un désormais ex-élu suisse. Le malaise ne s’est pas dissipé à Berne, nous apprend-il.
Bien.
Mais un autre malaise est perceptible. Celui qui met la femme en position de victime. Celui qui rend l’homme possédé de désirs qu’il ne maîtrise pas ou mal. Celui qui crée des reflets déformés de la relation entre les sexes.
Il en a déjà été question, ici, de cette manière de (dé)considérer la relation entre femmes et hommes. Or il est important d’y revenir, tant ce procédé qui vise à libérer la parole de femmes est discutable.
D’abord, il est à sens unique, ensuite, il viserait à modifier l’imaginaire, enfin, il apparaît bien plutôt destiné à gommer les différences entre femmes et hommes.
Qu’on revendique le respect entre les unes et les uns! Alors, les différences seront sources de richesses mutuelles. Au lieu de quoi, on entretient une guerre larvée qui ne profite ni aux unes ni aux autres.
Là est le malaise, Monsieur le journaliste!

Politique, société

Bûchers, le retour en Etats dits de droit

Ces bûchers, qui se dressent ici et là pour y jeter tel ou tel condamné d’office alors que la Justice n’a pas encore prononcé de peine, semblent trouver de nombreux adeptes en ces temps qui signent le retour de pratiques moyenâgeuses.
Si les Lumières devaient mener à pareils feux, alors vraiment, elles ne pouvaient mieux éclairer!
Ces tribunaux de fortune qui oeuvrent à partir de témoignages recueillis de manière anonyme par quelque journaliste fier de pouvoir, ensuite, diffuser autant de paroles libérées, c’est donc cela, la justice en pays dits démocratiques?
Les personnalités qui ont déjà été soumises à cette forme de procès avant l’heure sont de plus en plus nombreuses. S’il a été reproché à l’Eglise son Inquisition, que penser, désormais, de nos médias aux enquêteurs auto-proclamés?
A cet égard, la Suisse vit un cas d’école, avec l’affaire qui vient de faire tomber un de ses élus. Et nombre de personnes de s’en réjouir. 
En cette veille de Noël, fête de la nativité, de la vie et de l’amour, difficile de trouver mieux à célébrer, la chute d’un homme…

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La plus grande course du monde en eau froide

Genève a sa célèbre Course de l’Escalade mais aussi sa Coupe de Noël. Aussi connue mais moins fréquentée que la première, la seconde n’en est de loin pas à sa première édition.
Créée en 1934, elle serait, selon le site de la Ville de Genève, la plus grande course du monde en eau froide. 
N’importe qui ne peut tout de même pas y participer. Des conditions de santé sont, bien entendu, exigées.
Accompagnés de sauveteurs qui veillent, les nageuses et les nageurs accomplissent 120 mètres en nage libre et dans une eau dont la température se situe entre 5° et 8°.
Moment bienfaisant s’il en est, il est à saluer.
En ce dimanche 17 décembre au matin, le public était là pour encourager et applaudir ses vaillant(e)s participant(e)s.
Cela dit, Genève n’est pas la seule à connaître ce genre de plaisir glacé. En témoigne cet article de Swissinfo.

Culture, Politique, société

La violence faite aux femmes, la belle ou sinistre affaire?

Dans des Etats qui se revendiquent de droit, assister à de telles mises à mort de personnalités publiques, force est de relever que la présomption d’innocence y prend un sacré coup.
Combien d’images de personnalités que la justice n’avait pas encore condamnées ont-elles été diffusées de la manière la plus humiliante qui soit?
On se rappelle, bien sûr, Dominique Strauss-Kahn, photographié et affiché sur les écrans et les journaux du monde entier, menotté et encadré par la police alors qu’il quittait le commissariat de Harlem à New York. C’était en mai 2011.
Cet homme, qu’on l’apprécie ou non a été exhibé comme du gibet. De même, désormais, tous ceux dont les comportements sexuels sont soudain dénoncés alors qu’ils ne semblent pas dater d’hier.
La volonté de politiser les relations entre femmes et hommes est une évidence. Et les médias en font leurs unes, leurs éditoriaux, leurs chroniques et leurs débats.
A suivre, en l’occurrence, celui qui s’est déroulé récemment sur la RTS, il apparaît comment oeuvre le regard de ce journaliste du Temps qui a enquêté et de ces autres qui volent au secours d’une femme tandis qu’elle serait larguée par des membres de son propre parti.
C’est si facile de descendre ou de récupérer une femme ou un homme à sa cause. En l’occurrence, par le comportement sexuel déviant, abusif qui va être dénoncé.
Cela s’est fait pour les migrants avec l’affaire des viols de Cologne, cela se fait avec telle ou tel élu(e), cela s’est fait avec telle ou telle personnalité du monde culturel.
Si vraiment la violence faite aux femmes était concernée, il y a longtemps que des mesures réelles auraient été prises. Au lieu de quoi, on s’en saisit pour en faire la cause d’un quinquennat.