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Humanité

Politique

L’Occident joue avec le feu

Lire, dans l’éditorial de La Tribune de Genève de ce 13 avril, que le meilleur moyen de réagir à l’attentat de Dortmund, était de maintenir le match à jouer pour, ainsi, se montrer plus fort que la terreur, selon le slogan hélas trop de fois entendu ces derniers mois, comme l’écrit Arnaud Dubuis, confirme, une fois encore la position de l’Occident.
Le prix à payer, dans nos villes, ajouté à celui, bien plus lourd qui pèse sur la Syrie, sur l’Irak, sur le Yemen et tant d’autres pays encore que des intérêts de puissants ont mis à feu et à sang, ne doit rien à celle qu’on ne cesse de viser, la Russie.
Qui a enflammé le Moyen-Orient? Qui, avant cela, a mis à sac tant d’autres pays pour y apporter la démocratie? La Russie? Bien sûr que non puisqu’elle-même est dans le collimateur de nos apôtres démocrates.
C’est pourtant bien la Russie qui, de longue date, appelle à une coalition internationale contre le terrorisme!
Il va de soi que lorsqu’en France, on a des Jack Lang et des Laurent Fabius qui s’expriment sur le Qatar et l’Arabie Saoudite, pour le premier, Al Nosra, pour le second on comprend ce qu’il en est.
Que notre Occident si soucieux de démocratie ait fait allégeance sinon alliance avec de telles mouvances, qu’il ait accepté de dépendre de telles puissances, c’est dire!
Et persister ainsi en s’acharnant à rendre une image dévoyée de la Russie pour en faire notre ennemie tandis qu’avec elle, on partage une Histoire et une culture, c’est tout simplement trahir.
Alors non, s’imaginer plus fort que la terreur, c’est, au contraire, se résoudre chaque fois un peu plus à cautionner les forces qui la mandatent.

Histoire, Politique, société

Le monde connecté

A lire ce qui s’est publié sur les derniers événements survenus en Syrie, on comprend -une fois encore- que le citoyen lambda qui tente de s’y retrouver dans ce bas monde, pas encore tout à fait triste tant la poésie peut, on l’espère, encore le sauver, que le citoyen lambda donc, est pris en otage.
En otage, certes privilégié car libre mais d’évoluer dans l’espace qui lui est réservé tandis qu’il est nourri et tout autant laissé sur sa faim.
Les informations qu’il reçoit, il n’a pas forcément envie de les mettre en doute. Alors qu’au contraire, il serait parfois bien inspiré de les passer au crible sinon au peigne fin.
L’Histoire a maintes fois montré comment un pouvoir, pour se maintenir, était appelé à déformer des faits pour ne pas avoir à se remettre en cause.
Or, désormais que l’accès à de nombreuses sources d’information existe, le problème n’est pas pour autant réglé. Car il ne suffit pas de contester une information livrée de manière officielle pour l’annuler.
Internet permet la multiplication de sources et de points de vue, certes mais l’impact de cet apport ne laisse pas les pouvoirs en place indifférents.
La maîtrise de l’information ne se perd pas aussi aisément.

Politique

Et demain, ce soir, tout à l’heure, si c’était nous? L’Egypte pleure ses morts

Un double attentat a encore une fois endeuillé. Des familles, des proches, des villes, un pays, l’Egypte.
Le monde dans lequel on vit n’est pas forcément plus dangereux que celui qu’ont connu nos aïeux. Ce qui le distingue, c’est qu’il est connecté. Certes, pas partout et loin s’en faut.
Bienheureuses soient, ou pas, les personnes tenues en dehors de cet univers accessible en quelques clics, à elles de se prononcer.
En attendant, le quotidien de qui se préserve ou dépend d’internet est soumis aux mêmes puissances qui le gouvernent.
En commentaire au précédent sujet de ce blog a été rappelé un ouvrage paru en 1976 et qui s’intitule Ces malades qui nous gouvernent.
Ce titre évocateur l’est à plus d’un égard.
Le désir de puissance, en effet, semble s’accommoder de toute maladie. De même, le désir de puissance écrase-t-il ce qui retient son accomplissement.
La preuve nous en a une fois encore été donnée en ce dimanche des Rameaux ensanglanté par la terreur. 
En hommage aux victimes

Politique

Syrie, le sang contre le sang

capture d’écran: francinfo
Donald Tump a frappé.
Ses menaces, il les a mises a exécution. Avant même toute confirmation de la responsabilité attribuée à Bachar-el-Assad de l’attaque qui a meurtri et endeuillé une fois encore la Syrie.
Pour un Président qui n’a cessé de revendiquer la souveraineté de son pays sinon celle d’autres, le résultat se connaît.
Il vient de bafouer celle de la Syrie.
Que cet homme ait été perçu comme imprévisible reste un euphémisme. Le voici lancé à l’attaque pour verser le sang contre le sang.
L’avenir qu’il semblait promettre au Moyen-Orien n’a plus rien de paisible. On est loin de la romance quand bien même elle était susceptible d’être perçue.
Pour le reste, à un mois de la fin de son mandat, François Hollande s’exprime. Et pendant ce temps-là, la France se prépare à sa succession…

société

Le coeur à l’oeuvre

Au milieu d’affaires plus ou moins glorieuses sinon douteuses qui animent la vie politique française, il y a aussi d’autres horizons qui se dégagent.
Je veux parler, ici, d’associations qui oeuvrent au bien de l’humanité.
La France du coeur est une réalité et la négliger serait faire du tort à un pays qui vaut mieux que de se résumer à certains de ses représentants.
Il m’a été donné de rencontrer des responsables d’associations diverses dont j’aimerais ici évoquer l’une d’elles.
Constituée de parents qui ont adopté des enfants russes, elle s’est développée au cours des années et offre, sur son site, le reflet d’actions qu’elle a menées et continue de mener.
Il est important de rendre compte d’autant d’engagement au regard d’autres comportements dont nos médias se font les relais quotidiens.
Oui, les êtres empreints du sens de l’idéal et du partage existent.
Le rappeler, c’est le souligner.

Politique

France, la menace

Une si jolie histoire tandis que sont à la peine tant de Françaises et de Français interrogés par autant de journalistes si préoccupés de leur sort.
La France se démène, se déchire et on s’active à lui vanter les mérites du candidat qui doit accéder à l’Elysée. Dans la foulée, on s’attache au mieux à marteler comment elle est abusée par un prétendant concurrent à abattre. 
Entre la romance Macron et le feuilleton Fillon, Marine Le Pen engrange les soutiens d’autant de citoyennes et de citoyens pariant sur l’avenir qu’elle leur offrira.
Chaque jour qui passe, le candidat du parti Les Républicains doit être montré du doigt pour que son rival tous terrains, poursuive son ascension.
Sur les réseaux sociaux, toutes sortes de réactions commentent les épisodes de cette série dont les héros sont appelés à occuper la plus haute fonction de l’Etat.
On comprend le travail des médias, on mesure aussi le sens critique qui refuse qu’on lui vende un jeune homme fabriqué par le sérail.
Cinq ans de présidence normale n’ont pas suffi, on doit lui ajouter un quinquennat calqué sur le modèle qui a tant plu que François Hollande quittera bientôt ses fonctions auréolé d’un taux record d’impopularité.
Ce n’est plus dans le suicide français qu’on se situe, c’est dans la menace de révolution.

Politique, société

François Fillon face à la France, la France, face à elle-même

capture d’écran: Huffingtonpost
Je vous le dis avec gravité, ne vous laissez pas abuser, ainsi s’exprime François Fillon face à ses compatriotes.
A ceux qui le suivent et à ceux qui le combattent, ce n’est pas moi seulement qu’on assassine, précise-t-il. C’est l’élection présidentielle.
François Fillon se défend, c’est son droit.
Abattre un candidat au profit d’un autre dont tout veut faire croire qu’il sera l’homme – la femme?- de la situation est un vaudeville dont le théâtre qui le donnerait à jouer serait aussi couru que déserté selon les goûts et les couleurs.
A vrai dire, rien de nouveau à ce spectacle de la nature humaine.  
Pendant ce temps-là, le monde continue de tourner avec ses guerres ouvertes de longue date et couvertes avec une objectivité telle qu’on ne peut qu’accorder crédit à autant de médias qui en rendent compte, qui en douterait?
Car on le sait, tout doit concourir à apporter au monde les seules vraies valeurs dignes de ce nom, celles de la démocratie dont nous sommes bénéficiaires, nous autres Occidentaux tandis qu’autant de peuples demeurent encore opprimés par les régimes qui les gouvernent.
François Fillon n’est pas le candidat du système. Pas davantage, Marie Le Pen, visée, elle aussi par une enquête. Restent les autres, les dénommés petits ou celui qui semble dores et déjà élu des médias.
Chercher l’erreur, serait-ce (encore) croire au Père Noël?

Politique, société

France, l’avenir en marche solidaire

capture d’écran:blog Mediapart
République Solidaire, le parti fondé le 19 juin 2010 par Dominique de Villepin avait rassemblé au-delà de différences ou autres divergences idéologiques. L’enthousiasme initial des adhérent(e)s était réel, il s’était peu à peu érodé pour certain(e)s et pour les derniers fidèles, c’est par une lettre qui leur avait été adressée par le fondateur du parti, qu’ils ont dû y mettre un terme.
Je suis empêché de me présenter à l’élection présidentielle, faute des parrainages requis. Ainsi débutait la missive adressée par Dominique de Villepin à toutes celles et ceux qui lui avaient accordé énergie, temps et confiance.
Fin avril 2016, lors de la parution de cet ouvrage, n’importe quel internaute pouvait encore lire, sur le site personnel de Dominique de Villepin, comment il avait été Empêché, la lettre qu’il avait écrite y figurant dans son intégralité.
Mais voici que, par on ne sait quel concours de circonstances, quelques jours à peine après la sortie du livre, l’accès au site du Fondateur de République Solidaire révélait que le site était en reconstruction. 
De longs mois durant, il est demeuré inaccessible, tout autant la lettre où Dominique de Villepin expliquait, entre autre, qu’il resterait au service des Français.
Est-ce dans ce sens que, présenté comme « retraité chiraquien », on le dit prêt à se mettre En marche? Et avec lui, son ancienne camarade de la promotion Voltaire pour un Désir d’avenir?
Après tout, se mettre en marche, solidaire, a peut-être un avenir… Lequel, aux Françaises et aux Français d’en décider.

Histoire, Politique

Ukraine, un écrivain russe au front

capture d’écran: Agoravox, Lettre de Donetsk
De l’aspiration au dialogue entre parties adverses à la passe d’armes, on reste encore dans l’échange, même musclé.
Mais lorsqu’on en arrive à la prise d’armes et à la commande de bataillon, c’est un pas conséquent qui est franchi.
Un célèbre écrivain russe dont je vous invite à découvrir le parcours peu banal, fait réagir une bonne  partie de l’intelligentsia de son pays et d’ailleurs tandis qu’il a décidé d’aller se battre dans le Donbass.
Comment considérer un tel acte? Pour certains, il peut relever du courage, pour d’autres, de la soumission à un pouvoir en place.
A lire l’article que consacre « Le Temps »  à cet événement, car il en est, il y a de quoi rester perplexe.
Que la lauréate du Nobel de littérature 2015 condamne l’engagement de Zakhar Prilepine en dit long sur cette femme.
En son temps, fervente laudatrice du fondateur de la Tcheka, ancêtre du KGB et de l’actuel FSB elle a tout de même réussi à renier tout ce passé pour outrager un pays.

Politique

Quand le Kremlin est servi à tout va

A toutes celles et ceux qui considèrent ce qui se publie sur ce blog comme pro-russe, mieux, propagande au service du Kremlin avec, comme cela est parfois mentionné, avantages à la clé, quelques rappels semblent à nouveau s’imposer.
Si écrire pour partager un autre regard sur une actualité que d’aucuns s’ingénient à présenter selon le prisme qui leur convient, revient à être à la solde du Kremlin, c’est dire comment sont formatés les cerveaux d’autant d’analystes s’ils en sont.
En ce moment, à quelques heures de vol de nos capitales, une guerre qui n’a jamais cessé, détruit des vies. Rendre sensible à ce désastre, c’est être pro-russe?
Réduire l’approche autre de ce qui se passe, en ce moment, tout près de chez nous, à de la propagande, c’est afficher une bien étrange conception de l’humanisme dont on brandit à toute occasion les droits à défendre.
Ce qui se passe dans le Donbass est autrement plus complexe que ce que nous en rapportent nombre de nos journalistes.
Merci, encore une fois, à Karine Bechet-Golovko de rendre compte d’une situation qui ne souffre aucune indifférence et encore moins d’approximation:
http://russiepolitics.blogspot.ch/2017/02/zakhar-prilepine-le-nouveau-visage-du.html