La lettre ouverte que j’ai adressée à Svetlana Alexievitch, lauréate du Prix Nobel de littérature de cette année, a été traduite en russe, introduite et publiée sur le site Baltnews.ee par le journaliste Arkadij Beinenson.
L’article a été relayé sur près de vingt sites, tant en Russie qu’en Ukraine et ailleurs.
Les plus de 320 commentaires qui avaient été déposés sous la version française de la lettre publiée sur mon blog autrefois hébergé par la Tribune de Genève, n’apparaissent plus ici depuis l’accès rendu impossible à feu ce blog.
Ils témoignaient tous, ces commentaires, de la sensibilité du sujet.
Tout autant l’ensemble des autres réactions publiées sur les nombreux sites qui ont relayé la version russe de la lettre. C’est qu’une telle guerre fratricide est extrêmement dommageable.
Quels que soient les camps qui s’opposent et se déchirent, les dégâts sont là, blessent et brisent des vies entières.
Sauf cynisme avéré ou égarement momentané, qui s’en réjouirait? Puisse le calme revenir au plus tôt dans ce Donbass ensanglanté.
Puisse la diplomatie oeuvrer au mieux et réduire les armes au silence.