Dans le brouhaha du monde, un enfant meurt de faim toutes les 6 secondes.
Par année, ce sont des millions de vies qui sont rayées de la Terre.
Face à de tels sorts infligés à l’innocence, où sont les hashtag et leur impact planétaire?
Des enfants affamés ne compteraient-ils pour rien?
Leur destruction annoncée ne vaudrait-elle aucune image à diffuser?
Serait-ce la sinistre cadence à laquelle leur mort fauche qui la maintiendrait hors champ de toute caméra?
Chaque 6 secondes…
Et malgré les programmes mis en place pour lutter contre ce fléau, malgré les associations mobilisées, elles aussi dans ce sens.
Chaque 6 secondes, calculez combien d’enfants ont déjà perdu la vie tandis que vous avez pris le temps de lire ce sujet…
Information
La France et ses débats, la France et ses polémiques, on aime ou on n’aime pas, sans exclure, bien sûr, les demi-mesures, à savoir qu’on apprécie le fait que des échanges de points de vue aient lieu mais qu’on regrette, parfois, les dérives gratuites ou trop faciles.
En voici un exemple assez instructif.
Peut-être avez-vous eu l’occasion de lire la lettre ouverte que Michel Onfray a adressée à Emmanuel Macron. Il en est question dans l’article ci-dessus indiqué en référence et qui revient sur l’invitation faite par BFMTV au philosophe pour en parler.
Entre l’égo du philosophe et celuii du Président, la France trouve-t-elle son compte? Si oui, soit.
Si non, la question reste ouverte de savoir en quoi ce genre de polémique apporte quoi que ce soit d’utile à un pays qui ne manque en tous les cas pas de cerveaux qui, pour bon nombre, restent en marge d’une médiatisation spectacle.
Pour le reste, voir des alliances entre une gauche libertaire que représenterait Michel Onfray et une droite qualifiée d’extrême que seraient ses soutiens est un raccourci aisé qui offre sans doute l’avantage de rejeter les deux factions politiques ensemble.
Que le Président français crée sans cesse la polémique ne relève pas d’hier. Un homme qui se dit transgressif comme il s’est lui-même défini ne peut qu’engendrer autant de situations qui vont se répéter tout au long de ce qui lui reste encore à accomplir de son quinquennat.
Dans le précédent sujet de ce blog, un intervenant qui se reconnaîtra et que je remercie au passage, a déposé en commentaire le lien à une video.
Et cette video avait, en son temps, fait l’objet d’un article publié sur le site d’Agoravox. C’était en 2014. Lisez-le bien et demandez-vous si, en quatre ans, vous avez le sentiment que les déclarations d’Aaron Russo aient exercé la moindre influence.
Si oui, merci de dire laquelle.
A part cela, pour ce qui est du cynisme auquel on a droit, on se rappellera celui d’un Georges Friedmann duquel il avait été question ici.
Mais heureusement, on sait le danger que représente la Russie avec ses espions, ses faux touristes empoisonneurs, ses oligarques qui amassent les milliards et, bien sûr, son Président.
Plus un jour ne passe sans que cela ne soit rappelé en boucle.
Les pays voyous sont ainsi désignés, les dictateurs, dénoncés, la bonne parole distillée. On a beau savoir ce qu’il en est, en réalité, le discours qui doit dominer a tous les moyens de s’imposer.
A quel prix et avec quel risque, le présent le dit, inutile de se tourner vers l’avenir pour guetter la réponse.
Cet homme n’est pas le « principal opposant » de Vladimir Poutine, vous savez, celui qui est crédité de quelque quatre pour cents des suffrages mais qu’on s’obstine à considérer comme seul véritable adversaire du Kremlin.
Sait-on jamais, après tout et relais médiatiques multiples aidant, il peut se rêver un meilleur avenir que celui qui le fait sortir de prison pour immédiatement y retourner.
En attendant, voici donc cet homme, avocat de son métier qui a décidé de tout plaquer pour aller vivre en forêt mais pas complètement coupé du monde.
Comme vous le constaterez, il a été repéré par des agences telles AP et Reuters et quelques sites internet.
Dans la vidéo de lui qui a été diffusée, l’homme évoque les raisons de son choix de vie, la manière avec laquelle il l’organise et touche quelques mots de la situation socio-économique qu’il observe dans son pays..
Les séquences retenues par les agences et autres sites indiqués ci-dessous en bleu et qui ont diffusé la vidéo sont intéressantes.
Elles révèlent, bien sûr, des priorités sinon des préférences à partager, ce qui, en soi, n’est pas nouveau. Sauf que lorsque cela dérive, ce n’est plus d’information dont il s’agit mais de son exploitation.
A découvrir ici, sous-titrée en français, en anglais, commentée en français et là, en russe.
Voici qui est fait, Manuel Valls est officiellement candidat à la Mairie de Barcelone.
Il serait intéressant de savoir comment les citoyennes et les citoyens de la capitale catalane envisagent cette candidature!
Qu’un ancien Premier Ministre français se retrouve à la tête d’une Mairie catalane et pas des moindres, a tout de même de quoi surprendre.
Apparemment, cela semble plutôt bien reçu sur place.
En Suisse, lors d’une récente campagne qui a été menée à la suite du départ d’un Conseiller Fédéral, deux des trois candidats en lice étaient binationaux.
L’un d’eux, Ignazio Cassis, qui a été élu, avait avant cela décidé de rendre son passeport italien et de ne conserver, de ses deux nationalités, que la seule suisse.
L’autre candidat binational, Pierre Maudet, désormais pris dans une tourmente médiatico-judiciaire, est toujours binational franco-suisse.
Sait-on jamais que le cas de Manuel Valls lui donne des idées?
Et voici, pour changer un peu de l’actualité politique, des polémiques et autres (dés)informations, un moment de pur bonheur.
Oui, ça arrive, autant s’en réjouir!
Il existe ce qu’on appelle des flash mob, vous savez, ces concerts improvisés qui ne le sont, en réalité, pas tant que cela et qui se donnent dans des lieux publics, rues, places, gares ou encore galeries marchandes.
Là, c’est tout autre chose et l’effet produit est aussi saisissant que bienfaisant.
Il s’agit d’un concert totalement improvisé qui s’est donné à l’aéroport de Genève, le 20 septembre au soir avec le virtuose Fabrizio von Arx, accompagné par la Camerata du Léman.
Suite au retard annoncé de l’avion que l’orchestre devrait prendre pour Venise, les musiciens ont sorti leurs instruments et offert un concert au public qui les entourait.
Voici, pour qui n’aurait pas encore vu cette vidéo qui a déjà été reprise par plusieurs médias parmi lesquels, la RTS, La Presse, Euronews et le Huffingtonpost dont une capture d’écran illustre ce sujet.
Les images sont de Pascal Bitz.
La France se prépare à diverses élections, européennes en 2019, municipales en 2020. Autant dire qu’elle s’active en démarches et autres recettes à savourer ici.
Or voici que dans ce contexte sensible s’il en est, le célèbre forain Marcel Campion crée des remous au sein du parti de la majorité présidentielle, LREM. C’est que l’homme s’est exprimé de manière publique sur la Mairie de Paris et plus particulièrement sur Bruno Julliard, son ex-secrétaire adjoint.
Marcel Campion n’a, à l’évidence, pas mâché ses mots mais a trouvé un défenseur au sein des marcheurs. Joachim Son-Forget, député des Français de Suisse et du Liechstentein, s’est en effet expliqué des raisons de son soutien.
Quant à Bruno Julliard, rappelez-vous, alors ancien Président de l’Union Nationale des Etudiants de France (UNEF), il avait avoué le soutien reçu de Nicolas Sarkozy -alors grand rival de Dominique de Villepin pour la présidentielle de 2007- et avait ainsi obtenu le retrait du CPE (Contrat de Première Embauche).
En 2017, le désormais ancien adjoint de la Mairie de Paris, marié en juillet de la même année à Paul Le Goff, avait été visé par un conflit d’intérêt.
Son conjoint venait, en effet, d’être embauché par Noctis, un empire de la vie nocturne parisienne, alors que lui-même était responsable des concessions accordées pour organiser des événements dans l’espace public parisien.
Aussi, de cette vague de protestations que soulèvent les propos de Marcel Campion, voir émerger la prise de position de Joachim Son-Forget est à relever. Elle n’a toutefois pas été du goût de ses collègues de parti.
Ce député a tout simplement refusé le lynchage du forain, attitude déjà consignée par Wikipedia …
Suisse-Russie, la diplomatie à l’oeuvre sur fond de révélations médiatiques, relais de sources anonymes
Acte I: Le Tages-Anzeiger et le journal néerlandais NRC Handelsblad citent des sources anonymes selon lesquelles deux hommes auraient voulu espionner le laboratoire de l’Office fédéral de la protection de la population, spécialisé dans les menaces chimiques. Il en a été question ici.
Acte II: Le Département Fédéral des Affaires Etrangères (DFAE) convoque l’ambassadeur de Russie pour protester contre la «tentative d’attaque» menée par deux espions russes.
Acte III: Dans une interview accordée à RIA Novosti, l’Ambassadeur de Russie fait part de sa réaction face à cette manière d’agir de la Suisse, pays neutre.
Acte IV: Les services de Sergueï Lavrov, chef de la diplomatie russe convoquent l’Ambassadeur suisse et l’Ambassadeur néerlandais.
Acte V: C’est à New York que se jouera la suite des (bonnes?) relations entre la Suisse et la Russie lorsque leurs deux Ministres des Affaires Etrangères s’y rencontreront la semaine prochaine.
Pour l’heure, savoir si ce scénario, inachevé encore, relève de la tragédie, de la tragi-comédie, de la comédie ou carrément de la farce, chacune et chacun est libre de se faire son idée aux vu des faits énoncés et développés dans les articles indiqués ci-dessus en bleu.
capture d’écran Le Figaro.fr
Il se joue, ces temps-ci, ce qui peut se concevoir comme ultime bataille en Syrie ou comme déclenchement du pire.
La situation est telle qu’il paraît difficile de s’y retrouver sauf à prendre parti pour telle ou telle faction en présence.
En l’occurrence et s’agissant de ce qui se passe dans cette partie du globe, nos médias ne manquent jamais d’en traiter. Pour le reste du monde et ce qu’il endure, cela semble, pour la plus grande partie d’entre eux, une affaire secondaire.
Comme quoi, s’appesantir sur la guerre que mènent certaines puissances entre elles pour toutes sortes d’intérêts, le plus souvent loin d’être humanistes, doit sans doute répondre à des critères sélectifs autorisés.
Oui, la Syrie est ravagée par la guerre et on a bien compris que son Président et ses alliés sont à diaboliser. On l’observe journée faite.
Cette façon de nous tenir au courant serait de l’information à l’inverse de toute autre qui, elle, relèverait de la propagande.
Disqualifier l’autre pour imposer son point de vue est une stratégie bien connue.
Que cela soit dit et alors, on considérera comme logique le parti parti. Mais qu’on cesse de nous parler de bons et de méchants, cela commence vraiment à bien faire.
Qui a envie de cautionner les horreurs qu’entraîne toute guerre? Qui ose se réjouir de la mort de ses adversaires sinon les esprits vengeurs?
Il en existe, bien sûr, que la débâcle de leurs ennemis ravit. Il en est d’autres qui tentent encore et toujours la conciliation. Même si elle semble relever de l’utopie.
Vous l’aurez constaté, l’affaire Dutroux revient dans nos médias. Extrêmement douloureuse à revivre pour les familles qui en ont été victimes, elle suscite nombre de réactions. Or la vision d’un film qui l’évoque oblige à la réflexion.
Ce film, je l’ai déjà partagé ici, dans l’avant-dernier paragraphe de ce sujet, je m’y emploie à nouveau tant la problématique soulevée est sensible.
Assister au battage médiatico-politique qui stigmatise telle ou telle personnalité qui aurait menti et diffuser la compassion à autant de victimes d’actes qu’entoure une zone significative d’ombre, oblige à interroger le sens à donner au mensonge.
Dans l’affaire Dutroux et à suivre le film cité ci-dessus, on mesure avant tout comment fonctionnent autant d’institutions dont on ne manque jamais l’occasion de nous rappeler l’importance.
Dutroux, prédateur pédophile solitaire ou mis au service de réseaux, la différence n’est pas à banaliser.
Mais il va de soi que tenter de faire la lumière sur autant d’actes commis envers des enfants, même à peine nés comme le révèle ce document à visionner, relève d’un héroïsme à haut risque.