capture d’écran: BibliObs
Un nouvel adjectif est né, à l’Académie française de le valider tandis qu’elle vient d’admettre en son sein, l’écrivain Andreï Makine.
Il n’aura pas fallu attendre longtemps pour découvrir une nouvelle fois la qualité de propos émis à l’égard de qui ose parler de la Russie en termes que le très bien-pensant Occident ne se satisfait pas de ne pas goûter mais qu’il se hâte de juger sinon de condamner.
Voici qu’en effet, ce natif de Russie, désormais Immortel, s’est exprimé sur divers sujets qui ont heurté quelques sensibilités hexagonales.
De fait, l’auteur de cet article a trouvé comment rendre au mieux compte du moment académique et historique qui a vu Andreï Makine être reçu à l’Académie française.
Ce suffisant journaliste s’est fendu du néologisme de poutinien pour signifier toute la finesse de son approche sinon la subtilité de son intelligence.
A l’évidence, son génie créateur rivalise d’excellence face à la culture, à l’humanisme et à l’immense et réel talent d’Andreï Makine.
http://www.academie-francaise.fr/discours-de-reception-de-m-andrei-makine
http://www.academie-francaise.fr/reponse-au-discours-de-reception-de-m-andrei-makine
Information
capture d’écran:http://www.lepoint.fr/politique/quand-poutine-mettait-nicolas-sarkozy-k-o-debout-15-12-2016-2090829_20.php#xtmc=sarkozy&xtnp=1&xtcr=6
Pour qui aura suivi les diverses émissions et autres documentaires consacrés au Président de la Fédération de Russie, un épisode aura peut-être retenu leur attention parce qu’il a été relayé par certains non sans plaisir.
Il s’agit d’un échange entre Nicolas Sarkozy et Vladimir Poutine dont il a été donné une version contestable et contestée.
Le Point publie, en effet, un article qui dément ce qui a été décrété par un de ces spécialistes aussi expert et habile que celui qui n’hésite pas à se substituer au Président russe en se plaçant directement dans sa tête.*
http://www.lepoint.fr/monde/sarkozy-poutine-jean-david-levitte-remet-les-pendules-a-l-heure-17-12-2016-2091173_24.php
On sait que la guerre engendre mensonges et propagande, cela a été dit et rappelé dans nombre de ces émissions. La preuve en est donnée là comme elle a pu l’être à de nombreuses reprises.
* http://voix.blog.tdg.ch/archive/2016/01/27/bhl-bis.html
capture d’écran de: http://pluzz.francetv.fr/videos/c_dans_lair.html
Que d’heures d’antenne accordées au portrait ou -à ce qu’on en dresse- de Vladimir Poutine, ces derniers jours!
Tous médias confondus, les voici qui multiplient les débats entre experts et autre spécialistes qui tous, nous livrent leur version du président russe.
Il est ceci, il veut cela, il agit ainsi, il pense que, etc etc…
Le sommet, on croit sans cesse l’avoir atteint mais non, voici qu’une nouvelle émission et ses intervenants nous entraînent à un niveau encore plus élevé.
Avec ça, si le public n’est pas enfin au top de ses connaissances en matière de Russie de Poutine sinon de Poutine tout seul, puisque selon Alain Duhamel, il serait un pays*, alors vraiment, il a dû manquer un épisode.
Mais les échanges contradictoires s’ils en sont, ne constituent pas l’unique activité du quotidien médiatique. C’est bien au-delà qu’on est entraîné dans l’extrait ci-après:
https://www.youtube.com/watch?v=s53YJSlhKgo
* http://voix.blog.tdg.ch/archive/2016/12/14/vladimir-poutine-autant-en-emporte-les-journalistes.html
Une page se tournerait-elle?
Après la RTS, au tour de France2 de se distinguer par la qualité des deux documentaires que la chaîne d’information française à diffusés ce 15 décembre au soir.
Tous deux consacrés à Vladimir Poutine, ils ont permis aux téléspectateurs de découvrir -enfin!- des points de vue rarement ou jamais proposés jusque là sur le président russe.
La première partie de la soirée, c’est Laurent Delahousse qui l’a présentée avec une rétrospective de l’enfance, de la jeunesse et du cursus de Vladimir Poutine.
Pour qui avait lu l’ouvrage de Frédéric Pons, signalé ici-même*, on retrouve beaucoup de ce qu’il y a écrit. Il figure d’ailleurs parmi les intervenants du premier documentaire au cours duquel le public découvrira aussi, parmi d’autres, Piotr Tolstoï, journaliste d’une émission très connue de la chaîne Pervij Kanal, Vremja pokozhet.
La parole a aussi été donnée à l’Ambassadeur de Russie en France, Alexandre Orlov. C’est dire le souci d’objectivité observé par France2!
La seconde partie de la soirée a consisté en un film mêlant, lui aussi, éléments rétrospectifs et témoignages. A retenir, ceux d’Hubert Védrine et d’Hélène Carrère d’Encausse, à signaler aussi, l’intervention, pour qui le connaît, de Xavier Moreau.
Autant dire que la soirée a a été d’un niveau autrement plus instructif que certaines précédentes émissions dont il a été question ici…
* http://voix.blog.tdg.ch/archive/2015/08/08/pasdamalgame.html
Après le succès engrangé par Laurent Delahousse, suite au documentaire qu’il a présenté, ce 15 décembre au soir sur France2, le voici revenu à un autre regard sur la Russie, ma foi toujours aussi sympathique.
En témoigne l’image qui illustre ce sujet.
Le HuffingtonPost ne s’est certes pas fait connaître, jusque là, pour une quelconque inclination à vouloir informer de manière objective sur la Russie. L’article qui suit et qu’a relayé Laurent Delahousse sur son compte Twitter le confirme:
http://www.huffingtonpost.fr/jeanpierre-filiu/designer-enfin-limperialisme-russe-pour-ce-quil-est-en-syrie/?utm_hp_ref=fr-homepage
Pour son auteur, la conception qu’a du pouvoir Vladimir Poutine se résume ainsi: Vive les régimes et à bas les peuples!
On admirera, au passage, la formulation toute en finesse et en nuances.
Pour un professeur des universités en charge du Moyen-Orient à Sciences Po, on se serait peut-être attendu à plus subtile mais c’est sans doute trop exiger.
Dans le cadre de son journal quotidien, la chaîne publique suisse a diffusé un reportage réalisé par l’un de ses journalistes. Yves Magat s’est rendu, en effet, à Vorkuta, ville du grand nord de la Russie et y est revenu avec ce document:
http://www.rts.ch/play/tv/19h30/video/syrie–popularite-de-poutine-les-explications-dyves-magat?id=8244027
Tandis que nombre de journalistes ne savent plus qu’inventer pour commenter l’actualité syrienne et, de fait, la Russie sinon son seul président comme cela a été évoqué ici-même, voici qui tranche nettement dans le ton et la manière.
Pour rappel, un autre temps fort du journalisme proposé par la RTS avait été signalé ici alors que le président de la Chambre basse du Parlement suisse avait décidé d’annuler la visite de son homologue russe prévue dans le cadre du bicentenaire des relations entre la Suisse et la Russie*.
La parole avait été alors donnée à Sergueï Naryshkine dans le cadre du téléjournal:
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2014/10/02/un-temps-fort-du-journalisme.html
* http://voix.blog.tdg.ch/archive/2014/08/15/suisse-russie-l-insulte.html
capture d’écran: rtl.fr
Le président de la Fédération de Russie, après avoir été identifié et renommé en Hitler, en Staline, en Ivan le Terrible, l’est désormais en pays.
C’est Alain Duhamel, pourtant journaliste aguerri, qui le présente ainsi:
http://www.rtl.fr/actu/politique/alep-le-veritable-vainqueur-de-la-bataille-est-vladimir-poutine-analyse-alain-duhamel-7786283086
Comme un autre de ses confrères sur son blog, emporté par sa prose -ou son humeur- voici que le journaliste français se surpasse pour évoquer le président russe.
Aussi, ne parle-t-il jamais de la Russie, ni de son armée ni de tout autre commandement militaire mais du seul « Poutine » et de son aviation, de ses bases militaires, de ses alliés et de ses adversaires.
On a bien compris que de nombreux journalistes ne se donnent plus la peine d’informer.
Mais de là à dire tout ce qui leur passe par la tête sans la moindre considération de leur public, il y a un pas qui semble allègrement franchi.
Un peu de déontologie, un peu de mesure et de nuances, serait-ce trop demander?
capture d’écran de: http://www.francetvinfo.fr/politique/les-republicains/primaire-de-la-droite/direct-suivez-la-premiere-journee-de-francois-fillon-apres-sa-victoire-a-la-primaire-de-la-droite_1942749.html
Il s’en écrit et s’en dit, des choses, sur François Fillon. A tel point que cela permet tout et son contraire si on évoque son nom.
Le fait est qu’il dérange beaucoup de monde tandis qu’il en a rassemblé aussi autour de lui.
Son refus de diaboliser la Russie et son Président lui a valu méfiance sinon, carrément, hostilité.
Ses déclarations sur toutes sortes de sujets de société ont été reprises selon les orientations des un(e)s et des autres pour les contrer.
Qu’à cela ne tienne, toutes les fois que l’occasion lui en est donnée, François Fillon explique ses positions.
On fait de lui le candidat des bobos, mieux -ou pis, c’est selon- des bourgeois fortunés? Voici qu’il montre qui il a pris le temps d’écouter les paysans.
Durement touchés, entre autre par les sanctions prises envers la Russie, ils souffrent et plus encore. Nombre de suicides frappent le monde agricole.
Puisse François Fillon tenir ses engagements, c’est ce qu’on ne peut que lui souhaiter, au moins pour eux, ces femme et ces hommes de la terre que la crise a réduits à misère.
capture d’écran de: http://www.decodedc.com/donald-trump-anti-angela-merkel/
On a et on va encore sans doute beaucoup commenter la victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle américaine.
Et voici que la chancelière allemande y va de ses voeux sinon de ses recommandations au nouvel élu.
Relayés par Le Monde, les propos tenus par Angela Merkel ont de quoi interpeller:
http://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2016/11/10/la-mise-en-garde-d-angela-merkel-a-donald-trump_5028703_829254.html
Il va de soi que le résultat du scrutin américain en a surpris plus d’une et d’un.
Avant d’être la défaite d’Hillary Clinton, c’est autant sinon surtout celle d’une classe médiatico-politique bien sûre d’elle-même.
Sans être fan de Donald Trump, on ne peut faire l’impasse de ce qu’autant de journalistes ou autres élites de tous bords ont offert en spectacle.
Sans admirer d’une quelconque manière Donald Trump, on ne peut brader ce qu’il incarne aux yeux de ses électeurs.
Alors, oui, la démocratie le vaut sans doute bien.
capture d’écran de http://www.rts.ch/play/tv/19h30/video/relations-russie-etats-unis-entretien-avec-david-silvan?id=8066632
La Russie est une puissance régionale tandis que les Etats-Unis sont une puissance vraiment globale, rappelle David Silvan, reprenant, il le dit, les propos de l’encore actuel président américain.
Invité à s’exprimer sur la situation en Syrie dans le cadre du téléjournal de la RTS, ce professeur de relations internationales insiste sur les différences entre la Russie et les Etats-Unis, ce qu’on lui accorde volontiers.
Sauf que ces différences, il ne les envisage qu’en termes de puissances: la régionale, russe, la globale, états-uniennes.
Aucune autre différence entre les Etats-Unis et la Russie n’est mentionnée.
Culturelle, par exemple…
Non, la Russie est tout simplement considérée comme puissance régionale.
L’assurance avec laquelle s’exprime ce Professeur est telle qu’elle ne nous laisse aucun doute, c’est l’évidence qu’il nous sert là.