L’information ci-dessous citée* est énoncée au conditionnel.
Ce mode oblige à la réserve et vaut vérification.
A défaut d’être prouvée, ladite information est néanmoins publiée.
Au vu du contexte, il y a fort à parier qu’elle soit contestée. Ce d’autant qu’elle provient d’une référence médiatique russe.
En français, certes, mais on sait l’accueil réservé le plus souvent à tout media autre que ceux qui doivent faire foi dans nos contrées.
Entre guerre d’informations et de puissances, la vie à tout prix ou sans, c’est selon:
* https://francais.rt.com/international/21664-daesh-brule-publiquement-19-femmes
Information
Le 3 juin dernier, j’étais l’invitée de la librairie PAYOT Rive-Gauche à Genève pour présenter et débattre de mon ouvrage Eclipse d’un poète solidaire.
À cette occasion, un bouquet de fleurs m’a été remis de la part d’un ingénieur français. Celui-ci, dans le cadre de sa profession, s’était rendu à Donetsk dans le Donbass, en 2015.
Sachant qu’il avait été invité à la présentation de mon livre, un député de la République de Donetsk avec lequel il est resté en relation, l’a chargé de me remercier de la mobilisation dont j’ai fait preuve en faveur d’une information autre que celle qui était majoritairement diffusée sur le Donbass.
Les fleurs qui m’ont été offertes, l’ont donc été de la part de cet élu.
Mon engagement dans le cadre de la guerre en Ukraine a toujours été accompagné du voeu de voir la diplomatie l’emporter sur les armes. Je m’en suis souvent ouverte dans mes diverses interventions dont la dernière encore, au Club suisse de la presse, le 2 mars 2016.
Ce soir, je suis invitée à m’exprimer sur Dostoïevski dans le cadre d’une soirée consacrée à l’épilepsie et l’expression artistique.
Entre l’approche que j’ai livrée de Dominique de Villepin, mon engagement dans le cadre de la guerre en Ukraine et mes interventions sur Dostoïevski, le lien passe par la relation qu’entretiennent entre elles la vie, la culture et la langue.
En commentaire -non publié- sous un précédent sujet de ce blog, un intervenant* propose de considérer comment une autre chaine publique d’information manipule l’information. Il s’agit cette fois de la chaine russe « Rossija 24 ».
Soit.
Mais lorsque l’on voit comment le sujet est présenté par Yann Barthès sur Canal+, on comprend que la déformation n’est pas que d’un seul côté. Cela, on le savait mais une preuve de plus nous en est donnée.
Car en matière de désinformation et de manipulation, nos médias et leurs spécialistes ou autres experts s’y entendent.
Alors, que des journalistes d’une chaîne de télévision russe s’y emploient à leur manière ne pouvait que réjouir le public convoqué par la chaîne de télévision française pour rire de ce qui doit être compris comme de l’humour.
A savoir, par exemple, ce qui est affiché comme portrait du directeur de la chaîne Rossia 24.
Pour la subtilité de l’approche, on attendra…
* commentaire de Vladimir Trofimov à propos de:
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2016/04/12/diplomatie-et-chaine-publique-d-information.html
La France va si bien qu’elle a du temps à consacrer aux pratiques et autres goûts érotiques de ses élus.
Voici qu’après Michel Sapin et Denis Baupin, Bernard Cazeneuve a lui aussi droit au chapitre.
Il ne s’agit pas, ici, de prendre parti pour les plaisirs de ces Messieurs.
Il s’agit de priorités à accorder.
La vie privée de personnalités publiques intéresse-t-elle donc autant la France?
Alors que dans quelques semaines, Paris, comme chaque année, verra défiler sa gay pride et son lot de participants afficher leurs préférences, Le Point ne s’interroge pas, il y va de son article avec force contributions.
http://www.lepoint.fr/politique/cette-fessee-erotique-qui-embarasse-le-ministere-de-l-interieur-16-05-2016-2039667_20.php
La chasse aux sorcières a vécu, la traque peut commencer.
Cela dit et pour rappel, les médias auraient encore tout loisir de méditer ces propos du même ministre épinglé pour avoir « aimé » une image érotique:
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2015/06/27/ce-n-est-pas-un-delit-de-proner-le-djihad.html
http://www.geopolintel.fr/article1008.html
Lors de la table ronde sur la désinformation qui s’était tenue au Club suisse de la presse, le 2 mars dernier*, il avait été question de ce qu’on appelle éléments de langage.
Voici un article, ci-après, que je prie chacune et chacun de lire avec la plus grande attention tant il montre comment se fabrique la réalité que l’on souhaite transmettre à un public grâce à cesdits éléments de langage
Quand on énonce, ici, que l’information est orientée, les réactions sont diverses. Rien de plus normal si et quand on a fait le choix d’une ligne à suivre que l’on n’est pas forcément enclin à remettre en cause.
Dans ce sens, nul(le) n’est obligé(e) d’adhérer aux propos tenus sur ce blog. Mais contester que l’information se fabrique selon certains intérêts et non selon la réalité de faits reste discutable.
Dès lors, quand un autre point de vue est livré, ici ou ailleurs, qui entre en contradiction partielle ou totale avec celui que la majorité de nos médias relaie, lui refuser tout crédit relève d’appréciations ou de choix personnels à défaut de quête d’objectivité.
C’est pourquoi, s’intéresser à des sources divergentes maintient l’esprit en alerte et favorise la nuance et la réflexion.
La version originale de l’approche proposée ci-après a été publiée en anglais sur le site indiqué au bas de l’article dont voici la traduction en français:
http://lavoixdelalibye.com/2016/04/28/comment-le-discours-mediatique-a-mis-a-mort-le-peuple-syrien/
* http://livestream.com/GvaPressClub/desinformation2016
Que d’aucuns n’aiment pas la Russie en général ou la Russie de Poutine, en particulier, soit. Et en ce sens, suivre tout ce qui s’énonce ici ou là sur ce pays sinon sur son président, on comprend que les affinités soient électives.
Mais est-ce bien nécessaire, pour autant, de s’employer de manière assidue et quasi systématique à disqualifier un pays et celui qui le gouverne?
S’il était encore besoin de le rappeler, je trouve semblable acharnement particulièrement regrettable et surtout dommageable pour tout le monde.
Nos pays partagent une Histoire! Complexe, certes, mais bien réelle. Or l’oublier et privilégier je ne sais trop quelle lutte menée au nom de toutes sortes de prétextes revient à se couper d’un héritage commun.
Si ce couple de Français a su le mettre à l’honneur par son geste envers le militaire russe sacrifié à Palmyre, c’est dire combien il reste vivace encore.*
Et cette femme et cet homme sont loin d’être des cas uniques, en France. Pas davantage ne le sont-ils dans d’autres pays occidentaux.
Il ne s’agit pas, ici, de glorifier ou de mettre quiconque au pilori.
Il est juste question de refuser cette entreprise de démolition à laquelle participent de manière active tant de personnalités issues de milieux politiques et médiatiques influents.
* http://voix.blog.tdg.ch/archive/2016/04/21/la-france-du-coeur-et-de-la-memoire.html
Il n’y a rien d’interdit à déplorer que le regard de nombre de médias occidentaux se porte de manière orientée sur la Russie et son président.
Il est bien plutôt navrant de constater les clivages que certains journalistes cultivent à souhait au nom d’intérêts précis.
Car s’en prendre à une personnalité au nom de valeurs qu’elle ne respecterait pas ne relève pas toujours des meilleures intentions.
Ainsi, n’est-ce pas forcément en faveur de telle ou telle politique menée que réagir s’impose. Mais tout simplement contre le parti pris inavoué qui se drape d’humanisme ou autres droits humains à rappeler.
Un exemple éloquent à cet égard apparaît dans le cadre de la procédure de destitution entamée contre Dilma Rousseff en 2015.
Sans considérer l’encore actuelle présidente du Brésil comme innocente ou blanche colombe, il vaut toutefois la peine de s’arrêter sur l’intérêt qu’ont certains à l’attaquer:
http://www.itele.fr/monde/video/dilma-rousseff-une-destitution-programmee-162181
Dans ce sens, réaliser que toute lutte menée contre une personnalité en vue ne s’inspire pas toujours de valeurs dignes de ce nom, rendrait certains moins prompts à hurler avec les loups.
A suivre cet interview de l’auteur d’un ouvrage sur la désinformation, la question se pose de savoir jusqu’où on peut évoquer un sujet sans prendre parti.
A plusieurs reprises, François-Bernard Huyghe accompagne son propos de petites remarques ou autres gestes et expressions du visage qui témoignent de prises de position:
https://youtu.be/mFj0FXpDoq
Sauf à idéaliser la démarche intellectuelle, rien n’oblige ni n’interdit qu’elle s’ancre dans un terreau éthique, idéologique, économique ou politique quelconque.
Dans ce cas, elle est dite située ou orientée et appelle à être contredite ou contestée.
Cependant, tout se passe comme si nombre d’intellectuels ou autres savants et spécialistes, forts de leur excellence, s’estimaient en droit de porter tel ou tel jugement sur des faits.
A défaut d’avouer d’où il parle, il est attendu d’un expert qu’il respecte une distance pour s’exprimer plutôt que de ponctuer son analyse de considérations d’ordre personnel.
Sans quoi, même à parler de désinformation, il s’expose à faire partie du sujet.
Hier, 11 avril, a eu lieu à Moscou une rencontre entre les ministres des Affaires Etrangères de la Suisse et de la Russie.
Si le Département Fédéral des Affaires Etrangères de la Suisse se veut constructif, il n’en va pas de même de la chaîne publique d’information de ce même pays.
Il est donc important, ici encore, de relever l’approche des uns et des autres.
Le rôle que jouent certains journalistes dans la manière de rendre compte d’événements et autres actualités a souvent été discuté ici. On a vu comment l’usage de la rhétorique s’appliquait à commenter.
Ci-après, voici encore un exemple qui montre comment le petit mot glissé ici ou là vient discréditer une approche diplomatique.
Les deux femmes journalistes qui commentent la visite rendue par Didier Burkhalter à son homologue russe, Sergueï Lavrov, ne peuvent s’empêcher d’y ajouter leur appréciation.
Le public qui soutient une chaîne d’information est-il en droit d’obtenir qu’elle respecte le contrat de confiance qui le lie à elle ou bien doit-il sans cesse réagir pour le lui rappeler?
« Le Temps » se démarque
Tout arrive!
Voici que Le Temps , anciennement appelé quotidien suisse de référence, publie deux articles faisant montre de sens critique face à la déferlante papers qui a suivi la reprise de Palmyre par l’armée syrienne.
Car à la grande réserve observée par nombre de nos médias sur la perle du désert arrachée aux djihadistes, a suivi le vacarme de Panama et de ses papiers dévoilés en feuilleton quotidien.
Il est donc important de relever que Le Temps publie des articles tels que ceux mentionnés ci-dessous.
Car par rapport à la Russie, citée dans le deuxième article indiqué en référence, on a connu ce journal dans de moins bonnes dispositions.
Encore une fois, libre à chacune et à chacun de suivre sa ligne éditoriale et ce d’autant qu’elle n’est pas financée par les deniers publics.
Mais justement, que ce journal affiche des points de vue moins orientés que certaines de nos chaînes d’information publique est à signaler.
Tandis que la cruauté de certains groupes armés n’est plus à démontrer, s’obstiner à refuser de saluer l’effort consenti par la Russie pour les combattre est se rendre complice de crimes contre l’humanité.
https://www.letemps.ch/opinions/2016/04/08/panama-papers-vraies-questions-restent-reponse
http://www.letemps.ch/opinions/2016/04/10/vive-assad