Quelques informations plus tard, on apprend que l’épouse du décapiteur de l’Isère s’était rendue en Syrie avec lui.
On apprend que le couple y a vécu.
On apprend que l’acte de décapitation a été incité par l’Etat Islamique, même si ce dernier ne le revendique pas.
C’est un article paru dans Le Monde qui fait part de ces éléments.
http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2015/06/30/attentat-en-isere-yassin-salhi-mis-en-examen-pour-assassinat-en-relation-avec-une-entreprise-terroriste_4665092_1653578.html
Rappelons l’étonnement dont l’épouse de Yassin Salhi faisait part alors qu’elle parlait sur les ondes d’Europe 1 en direct:
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2015/06/26/isere-l-epouse-du-terroriste-presume-ils-l-ont-arrete-n-importe-quoi.html
La justice a mis fin à sa garde à vue.
Son mari, quant à lui, a été mis en examen pour assassinat en relation avec une entreprise terroriste.
isère
«Et je rappelle et je rappellerai toujours que les premières victimes de ce terrorisme sont les musulmans».
Monsieur le Premier Ministre,
Ces propos sont les vôtres et ont été cités dans un article paru sur le site du Dauphiné.com.*
Au risque de vous contredire, non, les premières victimes de ce terrorisme ne sont pas les musulmans.
Les premières victimes de ce terrorisme sont celles qui meurent, de fait.
Les premières victimes sont celles dont ce terrorisme prend la vie.
Les premières victimes sont celles dont la tête est tranchée.
Les premières victimes sont celles dont la tête tranchée a été fichée sur une grille.
Quant aux prochaines victimes, elles sont partout.
Monsieur le Premier Ministre, vous n’êtes certes et comme nul autre, tenu à l’impossible.
Mais nul, non plus, n’est tenu à déconsidérer la vie d’un innocent décapité.
Avec respect,
Hélène Richard-Favre
http://www.ledauphine.com/isere-nord/2015/06/28/attentat-a-saintquentin-fallavier-transfert-attendu-du-suspect Lettre parue en page 13 de l’édition papier de La Tribune de Genève du 30 juin 2015 et adaptée aux critères de la rubrique « Courrier » qui ne publie pas de Lettre ouverte.