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Justice

Culture, Histoire, Politique, société

Une enquête fouillée, selon cette universitaire

Après quelques 17 heures ou plus d’audiences au Tribunal de Grande Instance de Paris, on découvre les premiers compte-rendus.

Libération reconnaît que certains universitaires  se sont montrés réservés par rapport à une démarche qui, à maintes reprises, a été soulignée comme fouillée, voire scientifique…

Que l’université reste une référence serait tout à son honneur. En l’occurrence, avec ce qui a été énoncé à la barre ces 14 et 15 mars derniers par une Professeure reconnue, on s’interroge.

A part cela, quand un homme dit d’une femme qu’elle a obtenu son statut contre certains avantages, il y a fort à parier qu’on entendrait les féministes parler de machisme, de sexisme!

Mais quand une universitaire qui ne manque pas une occasion de rappeler qu’elle l’est, se prête à ce genre de propos? Serait-elle sexiste, non! Machiste, pas davantage!

Alors?
Nombre de femmes se plaignent d’être dénigrées dans certains milieux qu’elles estiment patriarcaux.
Elles y évoquent l’infériorisation liée au genre.

Mais quand il s’agit d’une femme qui parle d’autres femmes, au nom d’une enquête fouillée aux nombreuses « notes de bas de page »?

Culture, Histoire, Politique, société

De Paris…

Comme vous le savez, un procès nous oppose, cinq plaignants et moi-même, à Cécile Vaissié et à son éditrice.

L’auteure de l’ouvrage intitulé « Les réseaux du Kremlin en France » est une universitaire dont la réputation est soulignée par ses soutiens.

Pour ce qui me concerne, il semble que mon parcours académique et professionnel ait échappé à l’oeil pourtant avisé de Madame Vaissié.

Qu’à cela ne tienne, ils sont connus de qui a pris le temps de s’y intéresser.

Le fait est que, selon elle, je serais « femme au foyer ». Avec tout le respect que je porte à celles qui le sont, je suis au regret de dire que tel n’est pas mon cas.

Inutile de dire que l’enquête menée par Madame Vaissié a exigé nombre de recherches. Je vous propose de découvrir cet article paru sur le site Les Crises.

Les audiences se poursuivent cet après-midi…

Culture, Histoire, Politique, Religions, société

En vol …

photo @H.R.-F
Serait-il devenu à ce point osé, que dis-je, risqué  d’exprimer un point de vue qui appelle à la nuance et à la réflexion?
Dans le contexte actuel que nous vivons, il y a certes des récurrences dans les comportements qui font que, toujours on pourra dire que « rien ne change » « la nature humaine étant ce qu’elle est … » et autres poncifs du genre souvent rappelés pour dire qu’en somme, il serait inutile de se lever contre certaines prises de position.
Il est évident que la nature humaine est ce qu’elle est.
Il est tout aussi vrai que l’Histoire nous en fournit tant d’exemples que l’on peut se fier à cette considération. Est-ce pour autant une raison de s’abriter derrière elle pour ne pas réagir? Certaines personnes vous diront que oui.
Or si, pour toutes sortes de raisons, il apparaît tentant de se résigner, refuser d’abandonner un combat, une lutte, est une marque d’engagement.
Mais pas un engagement d’ordre politique ni idéologique ou religieux, non, tout simplement d’ordre humain. Car cette même nature qui compterait les pires créatures qui soient ne se limite pas à elles seules dans son déploiement.
La variété des personnalités, la diversité des cultures, le relief des perceptions, c’est tout cela qu’on aplatit lorsque l’on catégorise au nom du bien et du mal.
Et ces chantres de l’ordre moral, si convaincus de leur rôle, entraînent à leur suite nombre de fidèles. A chacun ses choix, le leur leur appartient.
Tout autant en va-t-il des esprits critiques, réfractaires à suivre sans s’interroger la moindre.
Autant de questions à poser, autant de remarques à partager qui alimentent un débat, c’est tout cela de bon pour la pensée qui prise la réflexion et la liberté d’expression.
Tant rappelée par nombre de mouvements en faveur de telle ou telle cause, qu’elle le soit pour toutes et tous!
L’est-elle vraiment, la question a souvent été posée ici.

Culture, Politique

Précision

Comme indiqué dans un de mes récents sujets de blog, je figure parmi les six plaignants qui seraient, selon le magazine Politis, des « pro-Poutine, adeptes des procédures bâillons » .

Pour qui connaît mon parcours littéraire et les liens que j’entretiens avec la Russie, que je remercie une fois encore Anne Pitteloud d’avoir évoqués sur une quasi pleine page du journal « Le Courrier » en date du 12 février 2016, il est évident qu’il n’est en rien lié au Kremlin.

Dans son article, la journaliste rapporte comment mes recueils de nouvelles ont suscité l’intérêt de traductrices et de traducteurs pour être publiés à l’étranger avant même de l’avoir été en Suisse ou en France, mes deux pays d’origine.

Mais comme j’ai eu les honneurs de l’ouvrage de Cécile Vaissié qui semble si bien me connaître pour avoir estimé bon de me citer dans son livre  « Les Réseaux du Kremlin en France », je tenais, ici, à remercier toutes celles et ceux qui n’ont jamais douté de la nature du lien qui m’unit à la Russie.

A la justice, désormais, de décider des torts des un(e)s et des autres.

Culture, Politique, société

Merci de faire tourner l’information, est-il enjoint sur le compte Twitter Les Petits Matins…

capture d’écran Twitter
 
Comme il y a été fait allusion par deux commentateurs dans le précédent sujet de ce blog et comme il est recommandé de « faire tourner l’information » eh bien qu’elle tourne, l’information!
Et quelle est-elle, « l’information »?
Publiée par qui a enjoint à la « faire tourner », elle figure sur le compte Twitter de la maison d’édition « Les Petits Matins ».
Nous sommes six à avoir porté plainte pour diffamation et la maison d’édition s’estime victime d’une procédure qu’elle appelle procédure bâillon.
Pour en savoir davantage sur cette affaire, je vous propose de lire les différents articles parus sur le site Les Crises.

Economie, Politique, société

Complot, ce vilain mot…

capture d’écran franceinfo
Il faut de tout pour faire un monde dit l’adage. Qu’il le faille est une manière morale de voir. Que tout fasse un monde, une réalité.
Et cependant, on s’obstine, à bon ou à mauvais escient, à lutter pour que l’emporte l’égalité, tant on constate que dominent les différences entre les êtres.
Non seulement au plan ontologique mais sur autant d’autres qui mobilisent pour les effacer. Avec force arguments à l’appui qui suscitent passions et controverses.
Le propos, ici, consiste à interroger cette manière de catégoriser, en l’occurrence les complotistes tant elle paraît davantage répondre à un besoin de confort et de hâte qu’à toute réflexion un peu nuancée.
Ce sondage, en effet, nous explique chiffres à l’appui, qui répand les théories du complot et qui y adhère. 
Or lorsque vous entendez ce célèbre avocat parisien parler de complot ourdi contre son client, Carlos Goshn pour ne pas le nommer, vous vous dites quoi?
Que ce brillant magistrat s’égare? Que son client n’a que ce qu’il mérite?
Admettre que la traitrise et l’injustice d’un traitement vise aussi bien un très pauvre qu’un très riche serait-il donc inconcevable?
Je vous invite à écouter les déclarations de Maître Jean-Yves Le Borgne quand, à la minute 28 de l’émission C l’hebdo,  il parle de complot et de trahison.

Histoire, Politique, Religions, société

Mais que deviendraient nos médias sans la Russie comme cible?

photo @H.R.-F, Kolomna, Fédération de Russie
L’objectivité de nos médias n’est plus vraiment à démontrer. On l’a souvent observé ici, une nouvelle preuve nous en est donnée.
Ce soir, un Professeur d’histoire du christianisme de l’Université de Genève a été invité à s’exprimer dans le cadre d’une série que consacre la RTS au « religieux en politique » et le voici qui s’exprime sur la Russie.
Autant dire qu’il s’y connaît.
L’écouter nous parler de Vladimir Poutine qui lui fait immédiatement penser à Joseph Staline, à la minute 10 du lien indiqué, vaut le détour si vous n’êtes pas encore las de suivre tout ce qui s’énonce sur ce Président et sur le pays qu’il gouverne.
A part cela, je vous invite à découvrir comment l’un des confrères de ce même Professeur s’exprimait, en mars 2017, sur le projet devenu réalité d’une formation d’imams dispensée par l’Université de Genève.
Mieux, l’article cité ci-après nous apprend qui avait formulé la demande il y a plusieurs années déjà. à savoir, un certain Conseiller d’Etat désormais aux prises avec la justice après un voyage controversé aux Emirats Arabes Unis mais pas seulement.

Pas belle la politique et l’information qui la relaie?

Culture, Politique, société

Depardieu fête ses 70 ans, portrait et controverses

Photo @Wikipedia
Quand un article présente un acteur de cinéma comme ici, Gérard Depardieu, difficile de s’y retrouver tant l’homme a mélangé le genres et tant l’auteur de l’article en rend compte.
Que l’on aime ou pas ce « montre sacré » peut être un sujet de discussion. Que l’on salue son talent, un autre. Que l’on juge son comportement, encore un autre.
Cependant, comme l’homme réunit toutes sortes de dimensions, dans ce cas, prendre l’ensemble paraît s’imposer.
L’artiste se comporte de manière variable eu regard de la morale. La bousculer est une de ses revendication, la respecter, une autre.
Aussi bien, certains d’entre eux s’engagent-ils dans la défense de causes, médiatisées souvent quand d’autres s’investissent de façon moins tapageuse ou demeurent carrément étrangers à toute forme de soutien ou aide quelconque à apporter.
Et cela vaut pour autant de personnes anonymes que de personnalités en vue.

Politique

La Suisse insultée par Richard Ferrand, le journal Le Parisien relaie…

Echange musclé d’élu suisse à élu français via Twitter, honte à vous, ignare, écrit entre autre le premier au second. L’affaire, après avoir été relayée dans la presse suisse est reprise par le journal Le Parisien…
Eh bien, si la Russie exigeait des excuses toutes les fois qu’elle est traînée dans la boue par ignorance de ce qu’elle est, sa liste de doléances serait telle que c’est peut-être la raison pour laquelle elle ne se livre pas à l’exercice.
A part cela, il faut avouer que ce à quoi on assiste à tout de même quelque chose de surréaliste.
Un Richard Ferrand accusateur alors qu’il est lui-même aux prises avec la justice et risque 3 ans d’emprisonnement et 200’000 euros d’amende, un Guillaume Barazzone justicier qui s’emmêle dans ses cartes de crédit et cumule, contre sa bonne volonté donc, des frais personnels sur le dos du contribuable, avouez que tout cela est plutôt cocasse.
Ce qu’a dit Richard Ferrand de la Suisse est évidemment réducteur et malveillant.
Mais combien de mes compatriotes helvètes ne se sont-ils pas réjouis de voir la France se mettre en marche derrière, entre autre, ce même Richard Ferrand, homme de la première heure du nouveau parti désormais désigné par l’acronyme LREM?
Cette France qui s’est mise en marche pour remporter l’élection présidentielle de 2017 devait être nouvelle! La voici qui fait face, désormais, à une autre France de jaune revêtue qui lorgne vers le système politique suisse.
Autant dire que ce n’est pas du goût de tous et que disqualifier la Confédération helvétique, même si les propos tenus par Richard Ferrand datent de juillet dernier, fait partie du jeu. Bon ou mauvais, il est celui d’un pouvoir qui n’a pas trop envie de se voir déstabilisé.
Le résultat se connaît, on cogne.

Culture, Politique

Persécution d’un cinéaste russe?

Fidèle lectrice des publications de Pascal Gavillet, il le sait, je souhaite réagir à cet encart qui annonce son article.
Car, je le précise, les termes qui encadrent la photo ci-dessus, ne sont pas repris dans les propos qu’il publie dans l’édition de La Tribune de Genève de ce 5 décembre. 
Il y est question de Kirill Serebrennikov, aux prises avec la justice russe et de son film Leto (L’été), acclamé à Cannes cette année.
Nul n’ignore que le talent n’a rien à voir avec le comportement. Les exemples sont nombreux de personnalités d’exception dans leur domaine qui, par ailleurs, ne sont pas pour autant des modèles du genre.
Il ne s’agit donc pas, ici, d’entrer en matière sur les qualités cinématographiques reconnues à Kirill Serebrennikov et à son film.
Non, il m’importe d’attirer l’attention sur ce qui est relaté dans cet article. Karine Bechet-Golovko, qui le signe, est une juriste française qui vit à Moscou. C’est elle, aussi, que j’ai citée lorsqu’il a été question de cet autre cinéaste en faveur duquel se mobilise l’Occident.
Le point de vue émis par Karine lui appartient, certes. Il n’en demeure pas moins intéressant de le découvrir. 
Car à le lire, il y a de quoi méditer sur l’usage fait de deniers publics par Kirill Serebrennikov et de matériel explosif par Oleg Sentsov.
Si cela ne gêne pas cet Occident pourtant si sourcilleux de questions d’ordre moral, soit!