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Culture, Politique, Religions, société

Refus de naturalisation suisse, l’intitulé du journal Le Temps résume-t-il un peu vite?

capture d’écran Le Temps
La décision fera date et ses effets se répercutent déjà au-delà des frontières helvétiques.
La municipalité de Lausanne a refusé la nationalité suisse à un couple qui la sollicitait. Les raisons invoquées sont celles de l’égalité entre hommes et femmes. On lit néanmoins, en conclusion de cet article qui cite les propos d’un élu, que la Constitution est au-dessus de la bigoterie.
Inutile de dire que les réactions ne se sont pas fait attendre et qu’au nom du « vivre ensemble », ce refus a été vivement contesté par une élue socialiste.
A se demander ce que veulent celles et ceux qui réclament des lois pour lutter contre le sexisme et qui, au nom du « vivre ensemble » s’insurgent lorsque le respect de l’autre est bafoué.
La Suisse a des usages que tout candidat à la naturalisation est appelé à respecter.
Imaginez-vous un ou une candidat(e) à la nationalité d’un quelconque pays du Maghreb -puisque ce couple est dit originaire du Maghreb- refuser de se soumettre aux usages en vigueur là-bas? 
Au fait, voici pour autant de femmes si soucieuses d’égalité, elles découvriront comment les femmes tunisiennes se mobilisent pour avoir les mêmes droits que les hommes en matière d’héritage.
On est loin du droit en vigueur dans nos contrées…

Politique, société

De la polémique qui vise une personne au crime qui nous concerne toutes et tous

Il a suffi qu’une personnalité en vue se mobilise en faveur d’une cause qui nous concerne toutes et tous pour révéler l’ardeur qu’elle suscite et la passion qu’elle anime envers ladite personnalité en vue. 
Il en a été question dans le précédent sujet de ce blog.
Si les commentaires déposés sur le profil Facebool de Fernand Melgar déferlent, à lui d’y répondre ou pas. Mais, de notre côté, oublier la cause pour laquelle il s’est engagé serait regrettable tant elle est loin d’être réglée. Car s’il se félicite d’avoir vu son quartier débarrassé de dealers, c’est que ceux-ci écoulent ailleurs leur marchandise.
Le risque de dépendance sinon de mort encouru par les jeunes du quartier de Fernand Melgar est donc désormais écarté mais pour sévir dans d’autres lieux. Autrement dit, si le cinéaste se félicite de savoir désormais l’enfant de ses voisins pas mort pour rien, on se situe, là, au niveau d’un combat local.
La drogue est un fléau contre lequel d’innombrables personnes luttent depuis des années et des années partout dans le monde. On sait pour quel résultat puisque prolifèrent des substances de plus en plus douteuses et mortelles. Alors?
Alors, certains préconisent la légalisation de toutes les drogues pour les adultes et leur condamnation pour les seuls mineurs. Après tout, l’idée est à étudier tout comme tant d’autres émises plutôt que de se résigner au fatalisme.
C’est si commode, parfois, de rappeler que de tous temps… Oui, de tous temps, on naît et on meurt. Entre deux, on essaie de vivre.
Dans ce sens et au-delà de l’affaire qui vise désormais Fernand Melgar du seul fait d’avoir remué la vase de doctrines bien établies, n’oublions pas que chaque jour tue enfants, femmes et hommes pour le seul profit de purs criminels.

Culture, Politique, société

Le cinéaste Fernand Melgar, cloué au pilori pour un cri du coeur face au deal de rue

Une affaire met en ébullition un certain milieu culturel. C’est qu’un cinéaste célèbre pour avoir été très souvent primé s’est exprimé au sujet de ce qu’il est convenu d’appeler le deal de rue.
Fernand Melgar, pour ne pas le nommer, a fait paraître une tribune dans laquelle il dénonce le laxisme de la police de sa ville face à la présence de dealers aux abords d’écoles et de collèges.
S’il est vrai que le cas le touche de manière personnelle, son cri du coeur n’en est pas moins un et pas moins à entendre non plus. Il l’a été mais de manières si diverses que c’en est devenu révélateur.
Révélateur d’esprits rigides, révélateur d’esprits aigris et jaloux qui tous se sont dépêchés de s’exprimer sur l’homme plutôt que sur la cause qu’il défendait. 
Je ne connais ni de près ni de loin sinon de nom et de renom, Fernand Melgar. Loin de moi, dès lors, de voler à son secours tandis qu’il n’en a sans doute pas besoin. 
Si je tiens, ici, à lui exprimer mon respect, c’est qu’il vient de jeter un pavé dans plusieurs mares. Non seulement celle du trafic de drogue et de la complaisance qui l’entoure mais aussi des carcans idéologiques qui gomment l’être.
Car enfin, voici un homme qui a réagi avant tout à une situation humaine qui le heurtait mais c’est le cinéaste et son parcours brillant qu’on lui rappelle pour railler mais surtout condamner son élan. 
Monsieur Melgar, pour avoir conservé un regard libre de tout enfermement politicien quelconque est désormais conspué par le milieu qui l’a porté.
Pour telle ou telle bonne ou très mauvaise raison, le voici au coeur d’une bagarre dont les hauts faits sont à découvrir sur la page de son profil Facebook.