capture d’écran de *
Selon Marine Le Pen, Manuel Valls et François Fillon seraient des doublures:
http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/quand-marine-le-pen-tacle-les-candidatures-de-fillon-et-valls-890947.html
Elle est plutôt mal placée, cette héritière du parti de son père, de traiter ses collègues de doublures.
Ce n’est pas parce qu’elle aurait dédiabolisé le Front National qu’il n’en serait pas pour autant un miroir aux alouettes tandis qu’il se présente comme issue aux problèmes de Françaises et de Français oubliés des quinquennats de droite et de gauche.
Si le jeu démocratique permet que le Front National soit présent dans la course à l’Elysée, capitaliser sur la colère citoyenne, on a vu où cela avait mené.
François Hollande a été élu par rejet de Nicolas Sarkozy. Le résultat, on y a assisté en direct, ce 1er décembre au soir.
Marine Le Pen préside une formation politique créée par son père. Elle a souhaité prendre ses distances de lui au point de l’exclure de ce parti qui lui a permis, à elle, de s’imposer.
A lire ce qui suit, on comprend que rien n’est aussi simple:
* http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/11/17/l-exclusion-de-jean-marie-le-pen-du-front-national-validee-par-la-justice_5032861_823448.html
le pen
A toutes celles et ceux qui ne jurent -ou peu s’en faut- que par le Front National dont, faut-il le rappeler, les valeurs ne sont pas partagées par une majorité telle que sa Présidente de candidate à l’élection présidentielle se retrouverait de facto au second tour, voici qui pourrait les intéresser:
http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2016/11/28/31001-20161128ARTFIG00285-pourquoimarine-le-pen-est-la-grande-perdante-de-la-primaire-de-la-droite.php
Et ce n’est pas la primaire de la droite et du centre ou alors, ce qu’il est convenu d’appeler front républicain, qui seraient seuls en cause.
Car l’électorat français, tout mécontent qu’il se montre après ce quinquennat finissant, voire, les deux qui l’ont précédé, dispose d’autres représentants pour défendre ses intérêts que la seule fille de Jean-Marie Le Pen.
Un Jean-Luc Mélenchon, par exemple, a de fortes chances de prendre des voix que convoite ce Front National dont il se dit qu’il serait -devenu?- le premier parti de France.
Rien n’est donc encore acquis pour Marine Le Pen.
Et les sondages qui l’annonçaient ou l’annonceraient présente au second tour de l’élection présidentielle française auront, peut-être, à être révisés.
Après avoir publié ici-même* un sujet dans lequel j’ai affiché ma préférence dans le cadre de la présidentielle française de 2017, sujet également paru en courrier dans l’édition papier de La Tribune de Genève de ce 30 novembre, voici que de vives réactions ont révélé les grands démocrates que sont les sympathisants de la Présidente du Front National.
Il semble bien que, désormais, ne pas apprécier les idées sinon les valeurs défendues par Marine Le Pen apparaisse -presque- comme blasphématoire.
Mais non, les relais du Front National se mobilisent au nom de la liberté d’expression!
Au point que si vous ne souhaitez pas de Marine à l’Elysée en 2017, leur ardeur à vous dresser procès d’intention sur procès d’intention n’en finit pas de se déployer.
Alors que vous n’avez exposé là qu’un point de vue, pour eux, c’en est déjà trop. Décidément non, cette mouvance nationaliste et frontiste n’est pas celle du respect d’autrui.
Cette mouvance n’est que la déclinaison à peine masquée d’une pensée totalitaire et exclusive.
* http://voix.blog.tdg.ch/archive/2016/11/28/fillon-gagnant-marine-a-l-elysee-non-merci.html
Partie de l’électorat français, versatile ou non, a voté.
François Fillon est arrivé largement en tête du scrutin de la primaire de la droite et du centre.
Il est piquant de lire comment les tenants de droits humains en arrivent à préférer une Marine Le Pen et son Front National de parti au candidat qui représente désormais le parti Les Républicains en lice pour l’élection présidentielle de 2017.
Que des Françaises et des Français mettent leurs espoirs dans un parti dont la fille de son père a tout fait pour qu’il devienne acceptable les regarde.
Que l’on colle à François Fillon toutes sortes d’étiquettes destinées à rebuter l’électorat ne contribue qu’à le dresser en épouvantail.
Voici que déjà l’on a visé la croix que portait Valérie Boyer, hier, tandis qu’elle s’exprimait en tant que porte-parole du vainqueur de la primaire de la droite et du centre.
Sans être ni catholique ni libéral, il n’est pas interdit de rester calme tandis qu’une croix s’affiche autour du cou d’une femme au parler clair.
Cependant, on le sait, la guerre contre le candidat de la droite et du centre à la présidentielle de 2017 n’a pas commencé hier et la France n’a pas encore dit son dernier mot.
Mais voir Marine Le Pen à l’Elysée, non merci.
Faut-il se réjouir du choix qui nous est soumis? Chacun l’estimera à sa guise. Il n’en demeure pas moins que François Hollande part trop vite gagnant et que sa victoire ne sera que le plus beau tremplin dont pouvait rêver Marine Le Pen. N’a-t-elle pas dit au soir du 1er tour que son but était désormais de se positionner en cheffe de l’opposition? Croire que François Hollande sera à même de lutter contre les millions de voix qui se sont portées sur la candidate du futur ex Front National, -car il est question de lui redorer la façade- est illusoire. En mai 2007, on a pu tout dire de Ségolène. Il n’empêche que le débat qu’elle avait mené contre Nicolas Sarkozy avait été d’une autre tenue que celui auquel nous avons eu droit avec son ancien compagnon et le président sortant. La décision de voter Nicolas Sarkozy est difficile à prendre. Celle de voter François Hollande aussi. Il reste quelques jours encore pour trancher. Et si d’autres comme François Bayrou annoncent voter Hollande, la tendance pourra bien se renverser et discréditer cet homme qui rallie tout et son contraire mais sans aucune conviction.
On dit d’un bon parfum qu’il se caractérise par une note. De coeur, de tête ou de fond. Que dire de celle qui domine dans une telle cacophonie? http://www.huffingtonpost.fr/2012/05/01/1er-mai-defiles-meetings_n_1466532.html?ref=fb&src=sp&comm_ref=false#sb=3005392,b=facebook
Non, il ne s’agit pas de leur physique.
Et encore moins du désir qu’il inspirerait.
Tout au contraire, la presse révèle une Marine Le Pen menaçante et une Carla Bruni-Sarkozy plutôt gênante pour l’Elysée.
http://www.liberation.fr/politiques/01012381578-marine-le…
http://www.marianne2.fr/Exclusif-Carla-Bruni-au-coeur-d-u…
23:36 Écrit par Hélène Richard-Favre dans Actualités, Politique française, Pouvoirs, Vie politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Trackbacks (0) | Envoyer cette note | Tags : marine le pen, jean-marie le pen, fn, carla bruni-sarkozy, sida, philantrhopie | del.icio.us | | Digg | Facebook