capture d’écran LaMinute.info
On l’a compris, les premiers jours du nouveau gouvernement français sont commentés sinon passés à la loupe d’autant d’observateurs.
Certains découvrent ou font mine de réaliser ce que d’autres avaient anticipé de l’élection d’Emmanuel Macron à la fonction suprême.
Aussi, au-delà des remarques relatives aux membres du nouveau gouvernement et au peu d’estime que certains d’entre eux vouaient, alors, à l’ancien candidat en marche, trouve-t-on des considérations sur le mode de gouvernance du fraîchement investi Président.
En effet, à plusieurs reprises peut-on voir apparaître, sur les réseaux sociaux, les termes de dictateur et de dictature. Certes, l’abus de langage est souvent présent dans telle ou telle appréciation et on a pu le constater ici-même avec l’intitulé de cette émission, même formulé sous forme de question.
De là à dire qu’Emmanuel Macron serait en train de rejoindre un panthéon d’autant de ses homologues considérés tels pour en dire tout le bien possible, il y a un pas qui commence à être franchi.
Qui plus est, à lire ce sondage, le Président de tous les Français serait déjà en passe d’avoir remporté un nouveau record, celui du plus faible état de grâce obtenu après son entrée en fonction.
macron
capture d’écran Alchetron.com
Cette récente élection présidentielle française est bien davantage que la célébration ou la détestation à porter à un seul homme.
Cette élection présidentielle française a avant tout été celle de pratiques et de manoeuvres d’une rare violence.
Et elles se poursuivent, le débarquement de David Pujadas en est l’un des exemples.
A moins que, démocratie oblige, on n’ait le souci affiché de quotas hommes-femmes, sinon le besoin de renouveler les têtes.
Mais la manière? Doit-elle aussi être comprise comme expression de la démocratie?
Si oui, dans ce cas, rien à dire de la brutalité avec laquelle le présentateur du 20 heures de France2 a été remercié.
Car aucune comparaison n’est à établir entre ce qui se passe dans nos pays et ce qui est souvent pointé du doigt ailleurs.
Non, chez nous, l’information est libre et ne dépend d’aucun pouvoir.
D’ailleurs qu’Anne-Sophie Lapix partage sa vie avec l’homme qui a succédé au patron du groupe Publicis, patron, en son temps considéré comme conseiller d’Emmanuel Macron, n’est que pure coïncidence.
Image militaire du nouveau Président français qui remonte l’avenue des Champs-Elyéses.
Ce choix a été commenté, expliqué, voire justifié, le fait est qu’il semble donner la tendance.
Pas vraiment de quoi s’enthousiasmer tandis que le nouvel élu de tous les Français a souvent répété qu’il voulait rassembler.
Si c’est pour affirmer la volonté de la France dans le monde dont Emmanuel Macron a maintes fois signifié, dans ses discours, qu’il la regardait, soit!
Et laissons aux partisans de l’heureux élu s’emballer, la foi transporte les montagnes, selon les évangélistes Mathieu et Marc.
Le fait est que, pour l’heure, ce sont bel et bien des forces civiles et armées qui ont été déployées en Estonie.
Le bataillon multinational devenu opérationnel il y a un mois, à la mi-avril, est composé de 300 hommes.
A suivre…
Il est loin d’être idiot le beau-fils du Président que 20 millions 700’000 Françaises et Français ont élu ce 7 mai dernier. Mais sans doute utile si l’ information citée ci-dessus en image est vérifiée.
Car si le parcours de Sébastien Auzière est relayé un peu partout dans de nombreux magazines, difficile d’y trouver la mention de fonds qataris et de l’institut de sondage.
Liberté d’expression oblige, après tout à moins que toute vérité ne soit pas très bonne à dire? Le fait est qu’entre les bons amis propriétaires de médias et ce lien très particulier aux études d’opinion, la marche a pu être optimisée et se poursuivre au pas de charge.
Cela dit, les liens existant entre la France et le Qatar ne sont pas nouveaux. Il en a été question ici et là.
Et si François Bayrou qui ne semble pas vraiment s’y retrouver, Gérard Collomb, lui, ne s’encombre pas de mille considérations, il avance, à en croire cet article de LYONMAG.
La moralisation de la vie publique à laquelle aspire le Président élu par pas tous les Français semble donc en bonne voie, qui en douterait?
Rien ne semble jamais avoir offusqué, des publications de l’hebdomadaire dont tant se sont réclamés tandis qu’ils s’affichaient être Charlie. Dans ce cas, celle de ce jour ne devrait pas déroger à la règle mais allez savoir…
Il y a, toutefois, plus important que cela. Il y a l’effet Macron sur le paysage politique de l’Hexagone. La mise en marche du désormais Président élu de tous les Français -sinon par tous- a vu tomber des têtes de premier rang, les unes après les autres.
Il y a eu celles de la Primaire de la droite et du centre, s’en est suivie celle de l’encore quelques jours chef de l’Etat, puis celles de la Primaire du Parti Socialiste, enfin, celles des deux tours de l’élection présidentielle.
Or voici que Manuel Valls, après avoir trahi sa parole donnée de voter pour son rival Hamon et lui préférer son ancien Ministre Macron, se voit désormais rejeté par lui. Humilié, il l’est encore par la procédure d’exclusion du PS qu’a engagée contre lui Jean-Christophe Cambadélis.
N’importe quelle chute de n’importe qui n’est jamais réjouissante sauf pour qui a l’âme vengeresse ou sans état particulier. Mais ce qui frappe la classe politique française dans son ensemble, si elle peut réjouir ou laisser de marbre, est loin d’être à minimiser.
L’effet Macron est bien réel.
Et si les têtes tombent ou se perdent sur son passage, c’est peut-être que le contexte s’y prête. Car on le sait, la France est dans une situation qui a permis l’affrontement Macron-Le Pen. Or de ces deux, le danger a été perçu chez la seconde. Et c’est grâce à elle que le premier a pu passer.
Alors si le miracle tel qu’illustré par Charlie reste caricatural, la férocité en marche risque de rendre certains lendemains de la veille moins … pyramidaux.
Humilité, sincère volonté d’oeuvrer pour la France, quelle que soit la motivation de Manuel Valls à se mettre en marche, l’accueil qui lui a été réservé a été aussi clair que le bleu des yeux d’Emmanuel Macron.
Pas de passe-droit, pas de faveur, rien ne distinguera d’une autre, une demande d’investiture pour La République en marche.
Avoir été le Premier Ministre du Président élu et se recevoir un vent tel que relayé dans cet article, à chacune et à chacun d’apprécier et d’y déceler le moindre charisme, le moindre respect pour une personne qui, quoi qu’on en pense, a exercé une haute fonction.
Cependant voilà, Emmanuel Macron encore candidat avait prévenu. Il n’avait pas fondé une maison d’hôtes.
On dit que la philosophie de son mouvement serait l’optimisme et placerait l’individu au centre.
Foin du collectif, à chacune et à chacun de prendre son destin en mains.
Il va falloir qu’il explique cela à tant de ses compatriotes qui, quoi qu’ils veuillent bien entreprendre, se heurtent à autant de portes fermées, se lancent dans autant de voies sans issue.
Mais puisqu’il a réussi, lui?
La France se réveille au lendemain d’une campagne présidentielle qui a porté à l’exercice de la fonction suprême, un jeune homme dont on se plaît à rappeler l’origine provinciale.
Ca peut aider, des fois qu’on aurait la nostalgie de cette France qu’on dit oubliée.
Tandis que l’on se démenait en reportages et autres ouvrages pour en relayer les voix, le candidat élu ce 7 mai était en marche.
Rappeler comment s’est développé le parcours de ce jeune prodige, nombre de médias s’y emploient.
Cependant, on a vu le prêcheur, on a entendu sa voix se casser, on a aussi relevé son approche de la géographie et de l’Histoire, la Guyane serait une île, la colonisation française en Algérie, un crime contre l’humanité.
Mais au-delà de ses déclarations et de toutes sortes de détails relatifs à sa vie personnelle, que sait-on de celles et ceux qui ont entouré Emmanuel Macron de leur attention?
Il y a bien eu quelques articles mais quel crédit leur apporter ? Doit-on se fier à ce qui est écrit ici?
Le fait est qu’on y apprend, entre autre, quels sont celles et ceux qui ont permis le succès du si jeune nouveau président et combien grand est leur humanisme…
Et puis, surtout, que la marche de l’ex-candidat adoubé ce 7 mai 2017 avait sans doute déjà débuté en 2007 tandis que le jeune Emmanuel Macron était très proche d’un mouvement favorable au rapprochement Bayrou-Royal.
Alors pour le succès remporté, réviser la copie reste possible mais la France a voté.
Les lieux retenus par les deux candidats à la présidentielle française pour accueillir leurs soutiens sont assez évocateurs.
Marine Le Pen les recevra au chalet du lac dans le Bois de Vincennes tandis que pour Emmanuel Macron, ce sera sur l’esplanade du Louvre.
Rien à dire, les visions de l’une et de l’autre n‘ont pas grand chose en commun.
Marine Le Pen a choisi un lieu excentré, selon David Pujadas, assez chic, Emmanuel Macron, lui, a opté pour un emplacement plus que centré, chargé d’Histoire.
L’une est au coeur d’un bois célèbre, l’autre, au coeur de la capitale et de la cour d’un de ses palais.
Pour le reste, la différence des journalistes accrédités pour l’une et l’autre est significative: 500, pour Marine Le Pen, 2000 pour Emmanuel Macron.
La France va découvrir dans quelques minutes qui la présidera…
La France a voté.
Elle s’est aussi largement abstenue.
Et elle a voté blanc ou nul.
Aussi, ce sont plus de 16 millions de Françaises et de Français qui n’ont pas voulu d’Emmanuel Macron.
Sur un total de 47 millions d’électrices et d’électeurs que compte la France et déduction faite des voix apportées à Marine Le Pen, le solde revient au Président élu.
Et c’est fort d’un tel score qu’Emmanuel Macron veut rassembler.
Il faut dire qu’il y met les moyens, à lire ce tweet de Mickaël Darmon:
En attendant, au Louvre, au soir de sa victoire, le président élu a soigné la mise en scène.
Diversement appréciée, elle ne manquera pas d’être commentée.
Voici les soutiens du candidat qui marche vers la victoire ce 7 mai, tout ébaubis.
Une fuite massive de documents diffusés depuis des comptes de courriels piratés les met dans tous leurs états mais pas vraiment car il semblerait que rien ne compromettrait leur champion, comme on dit…
A la veille d’un scrutin que tout semble annoncer en faveur d’Emmanuel Macron, ce nouvel événement ou non-événement, à choix, contribue à animer l’ambiance.
La passion qui entoure cette campagne présidentielle s’est emparée des moyens du bord.
Mais en tant que telle, elle n’a rien de nouveau sinon le niveau des attaques que d’aucuns ont considérées particulièrement basses.
Plusieurs commentateurs ont, en effet, relevé l’absence de toute dignité dans le cadre, entre autres, du débat qualifié de grand.
Quant à l’honnêteté attendue des un(e)s et des autres, elle a toujours su faire fi de ce qui l’obligerait. Alors pour la morale escomptée de la part d’élu(e)s, autant faire le poing dans sa poche ou préparer ses mouchoirs…