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Politique

Le débat et la toile dans tous ses états…

A quelques heures du second tour de la présidentielle française, voici qu’une nouvelle info ou intoxe circule sur le net et les réseaux sociaux.
Reprise par quelques médias dont La Voix du Nord pour la contredire, Closer et Boursorama pour l’interroger, Gala pour la commenter, L’Express pour en nommer l’auteur, elle circule.
D’ici-là, d’autres sites s’en feront sans doute les relais à leur manière, en attendant, voici de quoi se faire une idée, avec video à l’appui.
Des photos, des milliers de partages sur Facebook, des avis de spécialistes, ajoutés à une lettre adressée aux organisateurs du débat, autant de réactions qui, une fois encore, en disent long sur le climat dans lequel se déroule cette campagne.
Que d’aucuns la qualifient d’hors-norme, d’exceptionnelle ou d’inédite n’y change rien. Elle a eu lieu et son issue sera conséquente.
La France aura à supporter une ou un Président(e) qui ne la représente que très peu.
Que l’on pense ce que l’on veut de la candidate du Front National, elle aura sans doute eu derrière elle la colère d’un peuple à l’abandon quand son rival, pour sa part, aura été l’élu européen mais qui aura aussi dû rassembler par défaut.
Ce qui inquiète ou rassure, c’est selon, est le taux élevé d’abstention et de bulletins blancs qui seront glissés dans l’urne.
Mais la France a de la ressource humaine et ne s’en laissera pas ainsi conter.

Politique

Quand Emmanuel Le Pen rencontre Madame Macron…

Cette campagne présidentielle française tient-elle en haleine, sans doute. Mais peut-être pas avec le résultat escompté, à savoir, celui d’un choix possible et clair entre les deux candidats en lice.
Ce mercredi 3 mai, Gérard Collomb, soutien très investi en faveur d’Emmanuel Macron, s’emmêle un peu sinon beaucoup mais, plus tragi-comique si on peut le présenter ainsi, récidive.
Bien sûr, la fatigue n’y est pas pour rien et on peut le concevoir. Mais enfin, n’est-on pas en droit d’attendre d’un élu, même faillible, qu’il sache de qui il parle?
Quand on songe à tant de Françaises et de Français qui ne sont plus d’humeur à rire, on ne peut décemment pas considérer ce lapsus à répétition du Maire de Lyon comme drôle.
Cela dit, lapsus encore ou simple erreur humaine, j’ai reçu deux bulletins « Emmanuel Macron » et un « Marine Le Pen » dans l’enveloppe qui est adressée aux citoyennes et citoyens français(es) pour aller voter ce 7 mai.
Campagne sous tension, c’est sans doute le moins que l’on puisse en dire…

Histoire, Politique

Emmanuel Macron ou l’altérité

Comme sens de l’ouverture, pour un candidat qui s’en réclame, difficile de trouver mieux que l’interdiction aux médias russes d’accéder à son QG de campagne.
L’information a déjà bien été relayée, il vaut tout de même la peine d’y revenir tandis que l’on est soumis aux visions politiques qui opposent Marine Le Pen à Emmanuel Macron.
Car il est inutile d’être partisan du Front National pour estimer le sectarisme d’En Marche!
Alors que, sans cesse, est rappelé le respect de l’autre et de sa différence, stigmatiser ainsi les Russes comme s’y emploie Emmanuel Macron, non seulement ne le grandit pas mais pis, met la France en danger.
Parce que, poursuivre la diabolisation d’un pays avec lequel nous avons tant à partager, c’est rejeter l’Histoire qui nous lie. Elle a été, entre autre, rappelée ici.
Alors, même si les politiques occidentales ne rejoignent pas celle qui domine la Russie, ce n’est pas une raison suffisante d’exclure ses médias pour les empêcher d’informer.
C’est là, en tous les cas, faire montre d’une rigidité de très mauvais aloi sinon de mauvais augure. Preuve en sont, d’ailleurs, les déclarations d’Emmanuel Macron sur la Syrie.
Souhaitons, pour une fois, qu’il revienne sur ses propos comme il semble en avoir l’habitude. Ce serait tout bénéfice pour cette ouverture à l’autre qu’il semble tant privilégier.

Culture, Politique, société

A 7 jours du second tour de la présidentielle française, entre questions et espoirs

En France, une tradition veut que littérature et politique aient souvent partie liée sinon rivalisent par rapport à un engagement personnel. Au point que certains ont avoué avoir hésité à choisir entre les deux. Tel a été le cas, pour ne citer que lui, de François Mitterrand.
Pour le reste, nombre de personnalités politiques ont été reconnues pour leur talent littéraire, le Général de Gaulle en fut mais de manière très diverse, en témoignent ces références.
Une autre personnalité du monde politique, autrefois diplomate et désormais avocat d’affaires, Dominique de Villepin pour ne pas le nommer a, pour sa part, non pas hésité entre les deux mais peut-être voulu pratiquer les deux avec le succès mitigé sinon l’insuccès qu’on lui sait.
Or le voici qui s’affiche en soutien d’Emmanuel Macron qui rappelle souvent tout ce qu’il doit à la littérature. En témoigne cette séquence télévisuelle intégrée dans un article qui ne manque pas d’intérêt.
Il y est en effet question de comparer les programmes culturels des deux candidats en lice pour présider la France.
Il apparaît néanmoins qu’elles ne semblent pas constituer de priorité ni pour l’une ni pour l’autre.
Aussi, ne reste-t-il plus qu’à espérer que dans cette bipolarisation assez radicale de la vie politique française, l’humanisme ne passe à la trappe.

Politique

Emmanuel Macron, au-delà des rumeurs, les limites en cas de victoire

Avant même les résultats du 1er tour de l’élection présidentielle française et dans le cadre d’une discussion, quelqu’un disait se réjouir d’avoir, je cite, un président homosexuel.
Outre le relai d’une rumeur qui a été démentie par le concerné alors qu’il avait, jusque là, préféré l’ignorer, le fait d’accorder un tel intérêt à la personne, voire à son orientation sexuelle, montre à quel point le programme éventuel de l’intéressé passe à l’as.
En l’occurrence, même s’il a été souvent reproché au candidat en marche d’avoir tardé à révéler ses propositions, prendre connaissance du parcours d’Emmanuel Macron est déjà assez significatif.
Voici un article à prendre avec recul tandis que son auteur insiste, néanmoins, sur la fiabilité de ses sources. A le lire, il ressort que le succès du mouvement créé par le prétendant à l’Elysée ne tient pas qu’à son seul éventuel charisme.
Le fait est que lorsque François Fillon a parlé de coup d’Etat tandis qu’il était jeté en pâture pour des pratiques qui ont surtout réussi à salir son image tandis qu’il était pressenti remporter l’élection présidentielle, on comprend d’autant comment certaines prises de pouvoir s’opèrent.
On l’a vu à de nombreuses reprises, ne serait-ce qu’en Ukraine où la corruption dont on a chargé le président élu pour lui en substituer un autre qui ne tient rien d’un Monsieur Propre a réussi à mettre le pays à feu et à sang par une soi-disante révolution bâtie sur des rêves et des idéaux vite déçus.
Cela dit, les interventions, ce 26 avril au soir dans le cadre de l’émission Infrarouge, de Thomas Guénolé et de Paul Ackerman méritent qu’on y prête attention.

Histoire, Politique, société

S’il vous plaît, dessine-moi un espoir…

Qu’on le veuille ou non, ce qui se passe en France avec le résultat du premier tour de l’élection présidentielle, reflète une situation dont les contours se dessinaient de longue date.
Les candidatures de Marine Le Pen et d’Emmanuel Macron pour briguer l’Elysée confirment ce qui se jouait en coulisses tandis que, sur scène, évoluaient encore tant bien que mal les incarnations de valeurs plus classiques de gauche et de droite.
Est-ce à dire qu’elles auraient vécu, la question se pose plus que jamais.
Que deviendront, en effet, luttes ouvrières et autres combats sociaux quand Marine Le Pen semble se poser en défenderesse d’autant de défavorisés et d’oubliés de la société?
Le nationalisme, avec elle, se voudrait protectionniste sinon patriote, garant de droits sociaux quand le globalisme mondialiste de son rival, au contraire, prône l’ouverture, voire le progrès pour tous.
Ces deux visions de la France opposent mais divisent surtout les Françaises et les Français qui n’ont pu encore s’y résoudre. Or elles sont désormais bien là.
Refuser le fatalisme d’un binarisme qui se substitue, en apparence du moins, au bipartisme qui a longtemps dominé le paysage politique français, c’est encourager l’espoir d’un avenir moins radical.

Politique, société

En Marche ou rien? Certains rechignent et affichent leur préférence

Certain(e)s sortent de l’ombre et affichent clairement la couleur.
La coordinatrice de la campagne de François Fillon, Françoise Hostalier, appelle à voter Marine Le Pen. C’est, entre autre, ce qui a motivé la lettre ouverte du Président de la Région Provence-Côte d’Azur, Christian Estrosi.
En demandant l’exclusion du parti de tout membre qui ne soutient pas ouvertement Emmanuel Macron, il affiche son sens de la démocratie.
Il rejoint, en ce sens mais inverse, ce qui attend les personnalités politiques qui rejoindront le mouvement mis en marche par l’Ancien Ministre des Finances.
En effet, ce 25 avril au soir, sur France 2, interrogé par David Pujadas, Emmanuel Macron a clairement dit que celles et ceux qui souhaiteraient avoir l’investiture En Marche, devraient renoncer à leur appartenance politique.
Autant dire que la manière de Monsieur Estrosi, dont la rencontre avec le candidat En Marche avait déjà laissé quelques souvenirs discutés sinon discutables, avait peut-être été anticipée en cas de défaite de François Fillon au premier tour de la présidentielle. 
La politique politicienne reprend toutes ses couleurs, pendant ce temps-là, la France médite sinon se déchire sur l’avenir qui lui est proposé depuis le 23 avril au soir…

Politique

Marine Le Pen-Emmanuel Macron, la Russie et eux

A la lecture de divers éclairages sur le résultat du premier tour de l’élection présidentielle française, il apparaît que bien des images sinon des stéréotypes tomberont encore.
Nombre d’entre eux caractérisent le Front National et sa candidate qui met tout en oeuvre pour les dépasser, on l’a compris. Mais au-delà du vernis, que restera-t-il?
A observer comment réagissent ses soutiens sitôt qu’on se risque à émettre quelque propos que ce soit qui n’adoube pas leur favorite, force est de constater, le plus souvent, que l’échange qui pourrait s’en suivre est vite interrompu pour se solder par des attaques sinon des insultes.
C’est cela qui fait craindre le pire. Car la démocratie se nourrit de débats contradictoires et non de rejets d’autrui.
Dans ce sens et sachant comment d’aucuns estiment Marine Le Pen seule à même de ménager les relations entre la France et la Russie, une remarque s’impose.
Car à lire ce qui s’énonce dans divers médias, si on a droit aux habituels clichés visant le Kremlin, d’autres analyses plus fines existent aussi et sont à prendre en compte.
En voici une à mettre en relation avec cet article que je laisse à chacune et à chacun le soin d’interpréter…

Politique, société

France, tout commence

Ce soir, la France a voté.
Elle a choisi deux candidats qui n’ont, ni l’un, ni l’autre, quoi que ce soit à proposer qui vaille.
Le premier a été d’accord avec beaucoup de monde, la seconde, avec très peu.
Ce soir, c’est l’échec des deux principales formations politiques françaises.
La victoire d’Emmanuel Macron signe la défaite des idées.
L’arrivée en seconde position de Marine Le Pen affiche le rejet de l’autre.
J’ai aimé suivre cette campagne et la suivrai encore.
Mais les candidat(e)s que j’ai estimé(e)s ont été battu(e)s
Une pensée à elle et eux et à tous leurs soutiens.

Politique

Encore un poids lourd du PS français en marche, Jean-Yves Le Drian

Le Parti socialiste français se distingue par les soutiens, de plus en plus nombreux, que ses membres apportent au candidat qui s’est mis en marche tout seul.
Il est donc loin de marcher seul quoique…
A force d’aller dans un sens et dans un autre, d’énoncer un propos et son contraire, d’être d’accord et pas, il afficherait plutôt une attitude erratique mais non, disent en choeur ses admiratrices et ses admirateurs.
Il serait le favori, nous rappelle-t-on aussi comme pour ne pas qu’on le néglige à défaut de l’oublier.
Il est vrai que si l’on devait se rappeler ses discours, on peinerait un peu sauf à en retenir, justement, qu’il rejoint tel ou tel(le) candidat(e) dans ses propos.
J’ai usé du féminin pour évoquer les candidats en lice pour la présidentielle de mai prochain mais je ne suis pas certaine qu’Emmanuel Macron partage quelque vue commune que ce soit avec aucune des deux femmes qui briguent la fonction suprême.
Quoi qu’il en soit et si d’aventure ce jeune homme devait devenir le prochain Président de tous les Français, il risque bien d’avoir à faire à une vraie gauche dont on a vu en direct comment les valeurs ont été portées et par qui.
Monsieur Hollande et son véritable adversaire ne se sont pas encore effacés de toutes les mémoires.