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Medias

Histoire, Politique, société

Contre le cynisme

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Il y a à peine plus de deux ans, je publiais ce sujet de blog. 
Tandis que l’association italienne AASIB.org, qui a déjà tant oeuvré au secours de victimes, s’engage à présenter la candidature d’Anna TUV au Prix Nobel de la Paix, c’est à la soutenir que je vous invite.
Parce que cette guerre qui n’en finit pas dans le Donbass, nos médias n’en parlent plus beaucoup sinon plus du tout. Et même, l’ont-ils évoquée qu’ils ont, le plus souvent, relayé la cause sinon le parti-pris à défendre.
Combien de sujets de ce blog n’ont-ils par été consacrés à relever le double standard qui prévalait à ce qu’on nomme, ici, information?
On peut se lasser de répéter la même antienne, la considérer vaine au vu de la résistance qui y fait face. Et pourtant non.
Car l’engagement, ici, n’est pas en faveur d’une politique ou d’une autre.
Il est de refuser le deux poids et deux mesures qui préside le plus souvent à nombre de traitement de sujets.
Dans le cas de la guerre en Ukraine, en l’occurrence, nombre de journalistes sont souvent passés par-dessus les relations ancestrales et, certes conflictuelles, qu’elle entretient avec la Russie.
Cependant, piétiner l’Histoire -même très douloureuse- d’autant de peuples pour exciter, au contraire, leurs divisions, n’a rien de constructif.
Mais ce procédé du « diviser pour régner » est si rôdé qu’il s’applique à chaque occasion de contrôle à prendre d’une région, d’une population, voire d’un pays.
Merci à vous, dès lors, de considérer la candidature d’Anna TUV au Nobel de la Paix comme signe à transmettre à une communauté internationale du refus de sa partialité souvent observée.
Essayer de bousculer ses préjugés est un défi. Relevons-le au nom de l’apaisement entre nos peuples, nos valeurs et notre Histoire commune.

Politique, société

Quelle histoire!

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Lorsque l’on découvre une histoire telle que celle-ci, l’envie de la partager et de la faire connaître du plus grand nombre s’impose.
Car sauf à avoir manqué un épisode, un buzz internet aussi vite remplacé par un autre, il ne me semble pas avoir trouvé relayé dans aucun de nos médias francophones du moins, le sort tragique qui a été réservé à Anna Tuv.
Le 26 mai 2015, à Donetsk dans le Donbass, suite à un bombardement des forces ukrainiennes, la jeune femme a perdu sa maison, son mari, un de leurs trois enfants, sa main et son avant-bras gauche.
Une paille, en somme, en tous les cas, pas de quoi émouvoir nos journalistes si prompts, pourtant, à nous sensibiliser au sort de tant de victimes de tel ou tel « régime » ou autre « dictateur ».
Pour bénéficier de l’aide qui lui a été apportée par une association italienne, Anna Tuv a été obligée de trouver refuge en Russie car il lui a été impossible de se procurer de visa pour sortir du Donbass.
Je vous invite à découvrir ici ce qu’est devenue cette jeune femme. On trouve aussi quelques moments forts de son histoire sur le site de l’association qui lui est venue en aide.

Histoire, Politique, Religions, société

Mais que deviendraient nos médias sans la Russie comme cible?

photo @H.R.-F, Kolomna, Fédération de Russie
L’objectivité de nos médias n’est plus vraiment à démontrer. On l’a souvent observé ici, une nouvelle preuve nous en est donnée.
Ce soir, un Professeur d’histoire du christianisme de l’Université de Genève a été invité à s’exprimer dans le cadre d’une série que consacre la RTS au « religieux en politique » et le voici qui s’exprime sur la Russie.
Autant dire qu’il s’y connaît.
L’écouter nous parler de Vladimir Poutine qui lui fait immédiatement penser à Joseph Staline, à la minute 10 du lien indiqué, vaut le détour si vous n’êtes pas encore las de suivre tout ce qui s’énonce sur ce Président et sur le pays qu’il gouverne.
A part cela, je vous invite à découvrir comment l’un des confrères de ce même Professeur s’exprimait, en mars 2017, sur le projet devenu réalité d’une formation d’imams dispensée par l’Université de Genève.
Mieux, l’article cité ci-après nous apprend qui avait formulé la demande il y a plusieurs années déjà. à savoir, un certain Conseiller d’Etat désormais aux prises avec la justice après un voyage controversé aux Emirats Arabes Unis mais pas seulement.

Pas belle la politique et l’information qui la relaie?

Economie, Politique, société

Un regard à méditer…

Voici un entretien que je vous invite à découvrir.
Juan Branco, dont Wikipedia vous présente le parcours au cas où vous l’ignoreriez, est interviewé par Claude Mermet dans le cadre de l’émission de Là-bas si j’y suis.
L’homme est clair et parle d’un milieu qu’il connaît. Il vaut la peine de prendre le temps de visionner ces quelque 40 minutes. 
Il n’y a là aucune théorie de complot.
On y parle d’oligarchie, de clans politiques en voie de disparition, de la crise de 2008 et de ses conséquences sur tant de citoyennes et de citoyens.
Et puis, le regard qui est proposé pour considérer le mouvement des gilets jaunes est particulièrement intéressant et sensible.
A voir en accès libre jusqu’au 5 janvier.

Culture, Politique, société

Depardieu fête ses 70 ans, portrait et controverses

Photo @Wikipedia
Quand un article présente un acteur de cinéma comme ici, Gérard Depardieu, difficile de s’y retrouver tant l’homme a mélangé le genres et tant l’auteur de l’article en rend compte.
Que l’on aime ou pas ce « montre sacré » peut être un sujet de discussion. Que l’on salue son talent, un autre. Que l’on juge son comportement, encore un autre.
Cependant, comme l’homme réunit toutes sortes de dimensions, dans ce cas, prendre l’ensemble paraît s’imposer.
L’artiste se comporte de manière variable eu regard de la morale. La bousculer est une de ses revendication, la respecter, une autre.
Aussi bien, certains d’entre eux s’engagent-ils dans la défense de causes, médiatisées souvent quand d’autres s’investissent de façon moins tapageuse ou demeurent carrément étrangers à toute forme de soutien ou aide quelconque à apporter.
Et cela vaut pour autant de personnes anonymes que de personnalités en vue.

Politique

Les puissants de ce monde, le meilleur de tous dit cette voix off…

capture d’écran site RTS
Au téléjournal, comme souvent les derniers jours de décembre, est diffusée une séquence sensée résumer les événements qui ont marqué l’année.
En pays soi-disant neutre, la Suisse en l’occurrence, force a souvent été de constater que l’information qui y est diffusée par la chaîne de télévision publique RTS n’y est à l’évidence pas. 
Combien d’exemples n’ont-ils été donnés, ici, pour illustrer ce double standard dénoncé aussi par Alexey Pouchkov dans l’entretien cité dans un précédent sujet de ce blog?
Alors, fidèle à cette objectivité caractérisée, le premier volet de la revue de l’année 2018 proposé au téléspectatrices et aux téléspectateurs, est consacré aux « puissants » de ce monde.
Je vous propose de découvrir, à la minute 24, comment Vladimir Poutine a réussi à renouveler son mandat selon notre Radio Télévision Suisse.
Rien à dire, la qualité de l’information, ça la connaît!

Economie, Politique, Religions, société

Le menace russe, parlons-en!

Cet interview circule sur les réseaux sociaux, elle a été indiquée en commentaire sous un précédent sujet de ce blog par un intervenant qui se reconnaîtra et que je remercie.
Alexeï Pouchkov, personnalité russe à la trajectoire que je vous invite à découvrir ici, répond à toutes sortes de questions d’actualité qui lui sont posées de manière directe.
L’entretien dure environ une heure trente, nombre de points de vue qui y sont livrés rejoignent ceux qui ont été exposés ici et qui m’ont valu d’être perçue comme l’oeil de Moscou.
Vu sous un autre angle, on peut aussi estimer que ce que j’ai écrit et qui résultait d’analyses et d’observations menées à partir de références diverses se trouvent, pour bon nombre d’entres elles, confirmées par ce qu’énonce Alexeï Pouchkov.
Il va néanmoins de soi que je laisse mes chers détracteurs libres de visionner ou pas cet entretien. S’ils le veulent bien, ils apprendront encore bien au-delà de ce qui a été proposé sur ce blog.
Alexeï Pouchkov est, certes, habile, il répond parfois sans répondre ou détourne la question mais le plus souvent, ses propos sont nets et clairs.
Je pense que prendre le temps de suivre cette heure trente-cinq d’entretien vaut la peine même si, je le conçois, en cette veille de Noël, d’autres occupations vous retiennent.
Joyeux Noël à toutes et tous!

Politique

Caricaturer la caricature

La caricature, on le sait, est un art. Pratiquée avec plus ou moins de succès, elle peut faire mouche autant qu’elle est susceptible de s’attirer les foudres de qui elle vise. Les exemple ne manquent pas à cet égard.

En l’occurrence et dans le dessin affiché ci-dessus en illustration de ce sujet, que comprendre sinon le relation qu’entretiendraient les Présidents américain et russe? Il va de soi que pour un grand nombre de nos experts, elle a d’emblée été définie. Le second a manipulé les élections pour en rendre vainqueur le premier.

Dont acte.

Il découle de ce point de vue posé en quasi certitude par autant de chroniqueurs qu’il ne peut qu’être illustré et commenté comme s’y est employé ici Herrmann. En d’autres termes, ce dernier ne fait que caricaturer la caricature d’une relation établie par un collectif d’experts.

Pour qui souhaiterait avoir un regard moins tautologique, voici cet interview de Roland Lombardi qui s’exprime sur le retrait de Syrie des troupes américaines. Vous y découvrirez des réalités auxquelles le dessinateur Herrmann prêtera un jour, qui sait, son coup de crayon?

Ce sera peut-être pour l’An Nouveau que nous lui souhaitons dores et déjà heureux!

Culture, Politique, société

Albert Camus, l’avenir et lui, Clément Choisne

Voici un jeune promu à intégrer un système qui propulse l’ingénieur qu’il est devenu vers des sphères qu’il hésite sinon se refuse à rejoindre.
Lors de la remise des diplômes de son Ecole, il a tenu un discours et cité Albert Camus:
Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas.
Quel avenir est susceptible d’avoir cette prise de position sinon de créer ce qui s’appelle un buzz? Car au-delà de la diffusion de ses propos, ce jeune tout fraîchement diplômé envisage sans doute mieux. 
ll a cité Camus, il a compris le message, comme on dit. Mais il affiche, néanmoins, une certaine volonté de le contourner et c’est à saluer tant sombrer dans le défaitisme n’apporte rien à quiconque.
Certes, la force de surmonter tous les chausse-trappes qui risquent de se mettre en travers d’un parcours non conforme ne se commande pas. On en est doté ou pas.
Qu’elle accompagne ce jeune ingénieur et toutes celles et ceux qui se joindront à lui, tel est le voeu qu’on a envie de formuler à l’heure où l’année en cours cède peu à peu le pas à la suivante.

Culture

A 15 ans …

Hier soir, dans le cadre du Journal de 20 heures de TF1, Gilles Bouleau a consacré un sujet à ce que diverses personnalités vivaient ou avaient vécu à l’âge de 20 ans.

On y découvre aussi quelques personnes interrogées dans la rue.

Pour ce qui me concerne, à 20 ans, je découvrais Moscou, la Place Rouge, l’ex-URSS, les jardins d’enfants, les usines, les musées, la vie menée par autant de citoyennes et de citoyens soviétiques.

J’effectuais un séjour linguistique dans le cadre de mes études de russe.

A cette époque, les immenses avenues moscovites étaient à peu près vides sauf de rares voitures qui y circulaient.

Tout comme étaient à peu près vides aussi, les rayonnages de l’impressionnant magasin ГУМ, GUM, en caractères latins.
Que de changements depuis lors, en bien ou pas, ils sont là.

A 20 ans, découvrir Moscou, comment vous dire, c’est le résultat d’un amour qui m’a saisie à l’âge de 15 ans pour la Russie et qui ne m’a plus jamais quittée.

Cet amour, il est né à travers la littérature et la musique.