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Mouvements néo-nazis

Culture, Histoire, Politique

BHL bis?

Se mettre dans la tête de quelqu’un relève, a priori, davantage de la tentative que de la certitude d’y réussir.

On peut s’y risquer pour diverses raisons, Michel Eltchaninoff, l’auteur d’un ouvrage intitulé Dans la tête de Vladimir Poutine, avait sans doute les siennes.

Paru en février de l’an dernier, cet opus a eu l’heur de plaire à qui de droit. L’écho médiatique qu’il a reçu a permis ainsi de diffuser l’image du président russe qu’un certain Occident aime à entretenir.

Et en Michel Eltchaninoff, autant dire qu’on détient l’homme de la situation.

Apprécier ou ne pas apprécier Vladimir Poutine est une chose, discuter sa politique, une autre. Mais énoncer une somme de contre-vérités pour discréditer un homme est un procédé dont on se demande bien ce qu’il a à voir avec la philosophie, discipline dont se réclame celui qui a risqué ce Dans la tête de Vladimir Poutine.

Invité de Mediapart, Michel Eltchaninoff excelle en magicien-contorsionniste-illusioniste. Au cours d’un débat qu’il mène avec Juliette Cadiot, historienne, il parvient, en effet, à nous présenter un Vladimir Poutine metteur en scène de son absence aux cérémonies d’Auschwitz et brandir à l’appui de sa thèse, la sémantique.

Oui, Monsieur le philosophe, journaliste et essayiste français nous explique l’usage que fait du terme fasciste, le chef du Kremlin, balayant sans vergogne l’impact qu’implique cet adjectif dans la mémoire collective russe.

Par un tour de passe-passe magistral et pour d’autant mieux passer sous silence -sinon nier- l’existence de néo-nazis installés au pouvoir à Kiev, Monsieur Eltchaninoff mène une attaque en règle contre le président d’un peuple qui a sacrifié par millions ses citoyens pour sauver l’Europe du nazisme.

On n’est plus dans la désinformation, avec ce journaliste, philosophe, essayiste. On est dans la plus pure révision de l’Histoire et sa totale falsification.

Histoire, Politique

2016, 2017 et pourquoi pas, jamais?

Souvent, en fin d’année, des rétrospectives sont proposées par certains médias.
On revient sur des faits qui ont marqué l’année qui s’achève. 
On annonce, aussi.
Ainsi, nombre de journalistes s’affairent-ils à commenter la prochaine sinon hypothétique parution, en France, de l’ouvrage d’Adolf Hitler, Mein Kampf.
Prévue pour 2016, en effet, à en croire ce qui a été déclaré sur les ondes de la RTS le 25 décembre dernier, elle devrait être reportée à 2017:
http://www.rts.ch/info/culture/7366095-la-reedition-francophone-de-mein-kampf-a-du-plomb-dans-l-aile.html
Hier, pourtant et toujours sur la même RTS, on faisait la part belle à cette publication:
http://www.rts.ch/play/tv/19h30/video/reedition-mein-kampf-le-point-avec-martina-chyba?id=7374919
Chacune et chacun y allant de ses arguments, souvent les mêmes repris en boucle, la polémique ne semble pas près de s’éteindre.
2016 ou 2017 n’y changera pas grand chose sinon, peut-être et en fin de compte, un renoncement de la part de Fayard.
Le souhaiter pourrait constituer un voeu.

Histoire, Politique, société

Le patriotisme et ses modulations

Ce serait un euphémisme de rappeler combien les projections associées au patriotisme divergent.
Si pour certaines, elles se limitent au seul sentiment envers une patrie, pour d’autres, elles se confondent avec chauvinisme et nationalisme. 
Cela dit, l’absence de tout lien entretenu de manière particulière avec un pays ou un autre existe tout autant.
Il peut néanmoins apparaître que, selon les circonstances, le patriotisme se révèle sinon se réveille alors qu’on n’y aurait pas songé.
Lors des attentats de Paris, il a été mentionné comment le patriotisme avait su s’imposer au nationalisme.
http://www.liberation.fr/chroniques/2015/11/25/la-revanche-du-patriotisme-sur-le-nationalisme_1416118
La distinction a été commentée de manière diverse.
Le fait est qu’elle a été relevée mais que son issue reste incertaine tant le concept même de patriotisme semble susciter la controverse.

Culture, Histoire, Politique

Abus mensongers et criminels

Nouvelle référence pour l’Occident, la lauréate du prix Nobel de littérature, pas moins que les médias qui lui tendent leur micro et lui ouvrent leurs colonnes, ne boudent leur plaisir de dire autant de bien de la Russie que de son Président.

Voici que Svetlana Alexievitch met en garde contre le nationalisme russe, selon TV5Monde qui titre ainsi l’article paru sur son site ce 11 novembre 2015.

Plus loin, l’écrivain de poursuivre: nous savons que tout nationalisme mène au fascisme. C’est le plus dangereux.

Il faut lire de toute urgence l’ouvrage que Jean Geronimo a consacré à l’Ukraine et le recommander aux inconditionnels de Madame Alexievitch si tant est que leur curiosité les porte vers la lecture de cet essai.

Précis, documenté et pointu, le livre de ce Docteur en économie qui enseigne à l’Université Pierre Mendès-France de Grenoble est à l’image de son sous-titre, une bombe géopolitique, au coeur de la Guerre tiède.

Alors on comprendra ce que nationalisme et fascisme impliquent. Alors on saura qui est nationaliste et qui, fasciste.
Il est grand temps que cesse cette désinformation organisée contre la Russie.

Car ce n’est pas ce vaste pays qui aura à en pâtir mais bel et bien cet Occident qui abuse de la confiance de ses peuples.

La guerre en Ukraine n’a-t-elle pas déjà fait assez de victimes?

Le mensonge qui l’a permise, Jean Géronimo nous en fournit les preuves tout au long de son ouvrage paru en août 2015 aux éditions SIGEST.

Politique

Le néo-nazisme pour les nuls

On peut penser qu’ils ne savent pas.
On peut les croire de bonne foi lorsque tous les médias occidentaux évoquent le sort de Nadia Savchenko et pourtant…
Cette pilote ukrainienne dont l’arrestation en juillet 2014 a été très médiatisée était une volontaire du bataillon Aidar.
Ce bataillon est connu pour son extrémisme, en témoigne la photo qui illustre ce sujet.
Ce bataillon a été condamné par Amnesty International pour violations graves de droits humains.
Pour rappel, le 17 juin 2014, deux journalistes russes ont été tués et Nadia Savchenko, inculpée pour avoir participé à leur assassinat.
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2014/06/18/temps-present-l-enfer-est-russe.html
Et notre Occident si avide de défense de droits humains parvient à considérer cette volontaire du bataillon Aidar en victime.
Il en a encore été question sur Arte, lors d’une récente émission à laquelle a été invitée la lauréate du Prix Nobel de littérature, Svetlana Alexievitch dont on a bien compris comment la lutte contre le mensonge était le fer de lance de son combat…
http://www.arte.tv/guide/fr/resultats-de-recherche?keyword=Svetlana+Alexievitch

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Néo-nazis des uns et des autres

Admirable comme le journal Le Monde évoque le parti néo-nazi grec Aube dorée qui, selon sa correspondante à Athènes, tirerait profit de l’éparpillement de voix, après le résultat des législatives remportées par Alexis Tsipras.
Si l’on songe au silence observé par ce même journal Le Monde quant au profit tiré par le parti néo-nazi en Ukraine, doit-on comprendre que les néo-nazis des uns n’ont rien à voir les néo-nazis des autres?
Certes, Arseni Yatseniuk, Premier Ministre du Président Petro Poroshenko, est qualifié de libéral conservateur par Wikipedia. Si cette appellation suffit à effacer un passé, soit. 
Il n’en demeure pas moins vrai que ce Premier Ministre a été photographié, en son temps peut-être révolu pour Le Monde et autres Wikipedia, en train de faire le salut nazi.
Alors, Aube dorée, en Grèce, serait-elle plus à craindre qu’un Premier Ministre reconverti par Wikipedia en libéral conservateur?
http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/09/21/en-grece-les-neonazis-d-aube-doree-tirent-profit-de-l-eparpillement-des-voix_4765630_3214.html