Que ce soit en Tunisie pour les élections municipales, au Liban pour les législatives ou à Genève pour le renouvellement de l’exécutif cantonal, les taux de participation à ces trois scrutins ont tous été considérés comme faibles.
Quel point commun existe-t-il entre ces élections?
Avant tout, le fait que toutes se réclament d’un processus démocratique et que, pour certaines, on s’en réjouisse.
Fort bien.
Mais le résultat est tel qu’il nécessite toutes sortes d’arguties pour l’expliquer sinon le justifier.
Or ce qui a le plus souvent été présenté comme privilège, à savoir celui de pouvoir s’exprimer plutôt que d’être bâillonné comme tel serait le cas dans d’autres types de gouvernance politique, force est de constater que cedit privilège est très diversement perçu.
La liberté d’expression ne rassemble pas les foules. A moins que la démocratie n’implique qu’on s’en détourne pour rendre d’autant plus évident ce qu’on en pense.
Reste à savoir qui se souciera de ce désamour sinon de ce désaveu.
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