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Lorsque l’on découvre une histoire telle que celle-ci, l’envie de la partager et de la faire connaître du plus grand nombre s’impose.
Car sauf à avoir manqué un épisode, un buzz internet aussi vite remplacé par un autre, il ne me semble pas avoir trouvé relayé dans aucun de nos médias francophones du moins, le sort tragique qui a été réservé à Anna Tuv.
Le 26 mai 2015, à Donetsk dans le Donbass, suite à un bombardement des forces ukrainiennes, la jeune femme a perdu sa maison, son mari, un de leurs trois enfants, sa main et son avant-bras gauche.
Une paille, en somme, en tous les cas, pas de quoi émouvoir nos journalistes si prompts, pourtant, à nous sensibiliser au sort de tant de victimes de tel ou tel « régime » ou autre « dictateur ».
Pour bénéficier de l’aide qui lui a été apportée par une association italienne, Anna Tuv a été obligée de trouver refuge en Russie car il lui a été impossible de se procurer de visa pour sortir du Donbass.
Je vous invite à découvrir ici ce qu’est devenue cette jeune femme. On trouve aussi quelques moments forts de son histoire sur le site de l’association qui lui est venue en aide.
Occident
Mais que deviendraient nos médias sans la Russie comme cible?
photo @H.R.-F, Kolomna, Fédération de Russie
L’objectivité de nos médias n’est plus vraiment à démontrer. On l’a souvent observé ici, une nouvelle preuve nous en est donnée.
Ce soir, un Professeur d’histoire du christianisme de l’Université de Genève a été invité à s’exprimer dans le cadre d’une série que consacre la RTS au « religieux en politique » et le voici qui s’exprime sur la Russie.
Autant dire qu’il s’y connaît.
L’écouter nous parler de Vladimir Poutine qui lui fait immédiatement penser à Joseph Staline, à la minute 10 du lien indiqué, vaut le détour si vous n’êtes pas encore las de suivre tout ce qui s’énonce sur ce Président et sur le pays qu’il gouverne.
A part cela, je vous invite à découvrir comment l’un des confrères de ce même Professeur s’exprimait, en mars 2017, sur le projet devenu réalité d’une formation d’imams dispensée par l’Université de Genève.
Mieux, l’article cité ci-après nous apprend qui avait formulé la demande il y a plusieurs années déjà. à savoir, un certain Conseiller d’Etat désormais aux prises avec la justice après un voyage controversé aux Emirats Arabes Unis mais pas seulement.
Pas belle la politique et l’information qui la relaie?
capture d’écran site RTS
Au téléjournal, comme souvent les derniers jours de décembre, est diffusée une séquence sensée résumer les événements qui ont marqué l’année.
En pays soi-disant neutre, la Suisse en l’occurrence, force a souvent été de constater que l’information qui y est diffusée par la chaîne de télévision publique RTS n’y est à l’évidence pas.
Combien d’exemples n’ont-ils été donnés, ici, pour illustrer ce double standard dénoncé aussi par Alexey Pouchkov dans l’entretien cité dans un précédent sujet de ce blog?
Alors, fidèle à cette objectivité caractérisée, le premier volet de la revue de l’année 2018 proposé au téléspectatrices et aux téléspectateurs, est consacré aux « puissants » de ce monde.
Je vous propose de découvrir, à la minute 24, comment Vladimir Poutine a réussi à renouveler son mandat selon notre Radio Télévision Suisse.
Rien à dire, la qualité de l’information, ça la connaît!
Cet interview circule sur les réseaux sociaux, elle a été indiquée en commentaire sous un précédent sujet de ce blog par un intervenant qui se reconnaîtra et que je remercie.
Alexeï Pouchkov, personnalité russe à la trajectoire que je vous invite à découvrir ici, répond à toutes sortes de questions d’actualité qui lui sont posées de manière directe.
L’entretien dure environ une heure trente, nombre de points de vue qui y sont livrés rejoignent ceux qui ont été exposés ici et qui m’ont valu d’être perçue comme l’oeil de Moscou.
Vu sous un autre angle, on peut aussi estimer que ce que j’ai écrit et qui résultait d’analyses et d’observations menées à partir de références diverses se trouvent, pour bon nombre d’entres elles, confirmées par ce qu’énonce Alexeï Pouchkov.
Il va néanmoins de soi que je laisse mes chers détracteurs libres de visionner ou pas cet entretien. S’ils le veulent bien, ils apprendront encore bien au-delà de ce qui a été proposé sur ce blog.
Alexeï Pouchkov est, certes, habile, il répond parfois sans répondre ou détourne la question mais le plus souvent, ses propos sont nets et clairs.
Je pense que prendre le temps de suivre cette heure trente-cinq d’entretien vaut la peine même si, je le conçois, en cette veille de Noël, d’autres occupations vous retiennent.
Joyeux Noël à toutes et tous!
La caricature, on le sait, est un art. Pratiquée avec plus ou moins de succès, elle peut faire mouche autant qu’elle est susceptible de s’attirer les foudres de qui elle vise. Les exemple ne manquent pas à cet égard.
En l’occurrence et dans le dessin affiché ci-dessus en illustration de ce sujet, que comprendre sinon le relation qu’entretiendraient les Présidents américain et russe? Il va de soi que pour un grand nombre de nos experts, elle a d’emblée été définie. Le second a manipulé les élections pour en rendre vainqueur le premier.
Dont acte.
Il découle de ce point de vue posé en quasi certitude par autant de chroniqueurs qu’il ne peut qu’être illustré et commenté comme s’y est employé ici Herrmann. En d’autres termes, ce dernier ne fait que caricaturer la caricature d’une relation établie par un collectif d’experts.
Pour qui souhaiterait avoir un regard moins tautologique, voici cet interview de Roland Lombardi qui s’exprime sur le retrait de Syrie des troupes américaines. Vous y découvrirez des réalités auxquelles le dessinateur Herrmann prêtera un jour, qui sait, son coup de crayon?
Ce sera peut-être pour l’An Nouveau que nous lui souhaitons dores et déjà heureux!
Les réactions fusent, sur les réseaux sociaux, alors que l’on a appris que Nicolas Sarkozy avait été prié par Emmanuel Macron de le représenter à l’investiture de la nouvelle présidente de la Géorgie, Salomé Zourabichvili.
Quoi que l’on pense de l’ancien Président français ou de l’actuel, laissons au premier la réussite que furent les accords qu’il avait mis en place avec son homologue russe de l’époque, Dmitri Medvedev.
C’était en 2008, rappelez-vous, la Géorgie était entrée en guerre contre la Russie.
Alors que, souvent et à tort, certains commentateurs ont comparé ce qui se passe en Ukraine à ce qui s’était passé en Géorgie, là, au contraire et précisément grâce aux accords instaurés par l’entremise des deux Présidents français et russe, le calme a pu être rétabli.
Pour le reste, saluons plutôt le fait qu’Emmanuel Macron délègue à l’un de ses prédécesseurs une tâche pour le seul fait qu’il ait une bonne connaissance de la situation.
Que d’aucuns y voient je ne sais trop quelle intention là-derrière les regarde.
Il n’en demeure pas moins que, pour m’être trouvée en Géorgie en 2008 et en 2009, je sais combien le fait que les tensions aient pu être atténuées a été salué.
Tant est dit et continue de s’énoncer sur le mouvement des gilets jaunes qu’il est inutile d’en rajouter ici.
Par contre, observer comment les positions des analystes, experts ou pas, tentent de suivre sinon de coller aux agissements des manifestants est intéressant.
A côté des grands mots s’ils en sont, parmi lesquels le poujadisme figurait en bonne place, les postures, voire les prédictions n’ont pas manqué.
On a également vu, ici, comment autant d’écrivains et d’intellectuels qui avaient exposé le malaise ont été pris en compte. C’est que tout cela, sans doute, n’a dû être considéré que comme de la littérature.
Autrement dit, circulez, il n’y a rien à voir.
A vrai dire, tel est le sort qui attend en général celles et ceux qui tentent de faire entendre un autre son de cloche que celui qui doit carillonner tous azimuts.
Parce qu’un pouvoir en place tient à se maintenir.
Et qu’à cette fin, tous les moyens sont bons. Le mensonge, l’abus en sont. Jusqu’à ce qu’ils soient découverts. Ce qui n’aura pas empêché leur puissance d’action.
On l’a vu pour l’Irak, cet article le rappelle fort bien d’ailleurs. Pour quelle leçon à en tirer?
Aucune.
A force de relayer leur amour de la Russie, les rédactions de grands médias français nous réservent quelques petites merveilles.
Rendre compte de soupçons émis à l’encontre du Kremlin quant au rôle qu’il jouerait dans le cadre du mouvement des gilets jaunes et, en même temps, informer du fait qu’une Pussy Riot était allée à leur rencontre?
Les responsables d’autant de médias réalisent-ils qu’à s’obstiner ainsi à persuader leur public de l’omniprésence de Vladimir Poutine, ils en arrivent à l’associer à celles qui n’ont de cesse de dénoncer son pouvoir?
Certes, le démenti officiel du Kremlin a, lui aussi, été publié.
Mais bon, comme le danger a été déterminé russe et que la contradiction ne les avait pas même alertés, que nos chevaliers blancs poursuivent sur cette lancée!
Après tout, que risquent-ils, le ridicule n’a jamais tué personne…
Les fichés S, oui.
Fidèle lectrice des publications de Pascal Gavillet, il le sait, je souhaite réagir à cet encart qui annonce son article.
Car, je le précise, les termes qui encadrent la photo ci-dessus, ne sont pas repris dans les propos qu’il publie dans l’édition de La Tribune de Genève de ce 5 décembre.
Il y est question de Kirill Serebrennikov, aux prises avec la justice russe et de son film Leto (L’été), acclamé à Cannes cette année.
Nul n’ignore que le talent n’a rien à voir avec le comportement. Les exemples sont nombreux de personnalités d’exception dans leur domaine qui, par ailleurs, ne sont pas pour autant des modèles du genre.
Il ne s’agit donc pas, ici, d’entrer en matière sur les qualités cinématographiques reconnues à Kirill Serebrennikov et à son film.
Non, il m’importe d’attirer l’attention sur ce qui est relaté dans cet article. Karine Bechet-Golovko, qui le signe, est une juriste française qui vit à Moscou. C’est elle, aussi, que j’ai citée lorsqu’il a été question de cet autre cinéaste en faveur duquel se mobilise l’Occident.
Le point de vue émis par Karine lui appartient, certes. Il n’en demeure pas moins intéressant de le découvrir.
Car à le lire, il y a de quoi méditer sur l’usage fait de deniers publics par Kirill Serebrennikov et de matériel explosif par Oleg Sentsov.
Si cela ne gêne pas cet Occident pourtant si sourcilleux de questions d’ordre moral, soit!
Voici un article à lire, au-delà du parti pris émis et bien connu de l’Occident qui veut que l’Ukraine soit un pays victime depuis plus de quatre ans d’une agression de la part de la Russie.
L’article est, en effet, intéressant au regard de ce que son auteur disait de l’Ukraine il y a un peu plus de trois ans.
C’était le 5 février 2015.
A ce moment-là, le journaliste Marc Allgöwer travaillait pour la Radio Télévision Suisse et livrait une analyse qui vaut qu’on y revienne.
Il y cite, en effet, François Hollande, alors Président de la République française.
Dans les deux cas, l’Ukraine de Petro Poroshenko semble remise en place. En 2015 par la citation des paroles du Président français de l’époque, en 2018, par l’intitulé de l’article cité au début de ce sujet.
En d’autres termes, on se demande, en définitive, ce qui est attendu par l’Occident.
Qu’il manoeuvre en vue des prochaines élections qui se tiendront en mars 2019 rappellerait sans doute trop ce qui s’est passé en février 2014, lorsque le Président Viktor Ianouvkovitch a été, comme on a dit, destitué.
Certes, le Maïdan relayé par nos médias devait être perçu comme révolte pour une véritable démocratie… Le résultat? Une guerre, des centaines de milliers de morts, de blessé(e)s et autant d’exilé(e)s.
Mais lequel de nos médias communiquerait le nombre de celles et de ceux qui ont choisi la Russie pour fuir? Aller se réfugier dans un pays qui aurait agressé le leur, il fallait tout de même y penser…
Alors?
Les véritables enjeux nous passent par-dessus. Pendant ce temps-là, on informe ou croit informer et des vies innocentes sont rayées de la carte.