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Politique, société

Y a pas d’mère, insistent-ils

Peut-être avez vous décidé de renoncer à suivre cette émission, souvent sujette à controverse pour ses intervenant(e)s et ses invité(e)s, je veux parler d’On n’est pas couché (ONPC).
Peut-être, sinon, celle de ce samedi 20 octobre vous aura retenus devant l’écran. 
Pour ce qui me concerne, j’ai vu circuler divers articles et autres messages sur les réseaux sociaux dont cet interview de Charles Consigny.  L’article met en ligne la séquence consacrée à Marc-Olivier Fogiel, invité à parler de son livre qui, selon le site purepeople.com, serait déjà un phénomène en librairie.
Dans ce sens et en dépit de l’aversion que l’on peut ressentir et pour ONPC et envers la gestation pour autrui (GPA), le seul fait que l’émission ait eu lieu signe aussi bien l’ouverture au débat que son contraire, l’imposition d’un point de vue.
Car on constate que s’il en est un qui est sans cesse interrompu et remis en place, c’est bien Charles Consigny, l’un des deux chroniqueurs de l‘émission animée par Laurent Ruquier.
A souligner que Christine Angot, apparemment plus libre de parole que son confrère, rétablit une vérité qui ne va pas en faveur du crédit à apporter à Marc-Olivier Fogiel.
Elle réfute, en effet, ses propos mensongers visant Sylviane Agacinski, opposante à la GPA et, de surcroît, épouse de Lionel Jospin.
A son égard, rappelons comment s’est exercée l’influence de feu Pierre Bergé. Il en a été question dans le précédent sujet de ce blog.
Dans ce cas, que Charles Consigny considère l’ouvrage de son confrère Fogiel comme relevant de la politique, voire de la propagande, vaut réflexion tout autant que le principe de liberté à défendre.
Entre autre celui de vouloir un enfant et de bien insister sur le fait que s’il est porté par une femme et conçu avec une autre, dans toute l’affaire, il n’y a pas de mère.

Culture, Politique

A quand le duel Angot-Pussy Riot? La France et la Russie le vaudraient-elle?

Elles nous manquaient, celles au secours desquelles ont volé nombre de nos compatriotes qui savent combien la Russie de Poutine tyrannise et malmène les siens. Pas un jour ou presque ne passe sans que cela ne nous soit rappelé dès lors que nous ne soyons tentés de l’oublier.
Donc, dans ce pays tenu par une main de fer, le sort de quelques jeunes filles qui ont eu le malheur de se produire dans une église en toute bonne foi sans doute, à en croire certains, en auront été pour leurs frais.
Ce groupe dit punk -dont il avait été rappelé, ici, le parcours et la qualité des prestations- a rencontré un tel écho médiatique que leur emprisonnement a, bien sûr, été relayé en boucle et plus encore pour dénoncer le système Poutine ou, disons, ce qu’il y aurait dans sa tête vu que certains s’y sont rendus.
Bref, sans dénier la lourdeur de la peine infligée à ces femmes ni se poser en soutien inconditionnel de qui l’a prononcée, il n’est pas interdit de proposer une position médiane et moins clivante.
Il n’est pas non plus interdit de mentionner que tout ce qui pourra être fait, énoncé, dénoncé et plus encore contre cette Russie de Poutine le sera.
On a eu droit à la séquence émotion ici, avec une couverture biaisée de la prestation des Pussy Riot dans l’Eglise du Christ Sauveur de Moscou, on attend la suivante. Angot, dont il est écrit, ici, qui elle serait « vraiment » face à Alekhina?

Culture, Politique, société

ONPC, suite du feuilleton, Marseille, quelle suite?

La suite de l’altercation entre Christine Angot et Sandrine Rousseau est plutôt encourageante.
En effet, la seconde a révélé, dans le cadre de l’émission Quotidien, que la première, après l’émission, était venue la trouver dans sa loge et qu’ainsi, toutes les deux avaient pu se parler et se quitter en s’embrassant.
Voici donc qui devrait mettre un terme à cette altercation, ce d’autant que l’écrivain restera à son poste de chroniqueuse d’ONPC.
L’actualité de ce dimanche 1er octobre, à l’aube duquel a été diffusée l’émission qui a vu ces deux femmes aux prises l’une avec l’autre, en aura vu deux autres attaquées à l’arme blanche sous les yeux d’autant de témoins qui se trouvaient sur les lieux du crime.
Fait divers ou pas, elles ont péri.
Prétendre que le geste d’un petit délinquant a été bien trop médiatisé, c’est accepter que la violence s’exerce sur la place publique sans mot dire.
Aussi, rien de ces deux événements ne relève-t-il du buzz médiatique. Car si le premier a pu susciter débats et réflexions, le second, pour sa part, ne présage rien qui vaille.

Politique, société

A coeur ouvert

Cachez ces maux que l’on ne veut pas voir, ainsi pourrait-on dire de tant de réactions haineuses qui ont suivi le face à face douloureux entre deux femmes qui, par leur intelligence, ont su se retrouver après la violente altercation qui a été diffusée de leur échange.
Il faut aussi le dire, que Christine Angot est allée parler à Sandrine Rousseau! Il faut le savoir, que ces deux femmes ne sont pas adversaires mais toutes deux, dans l’adversité. C’est tout une autre problématique déjà évoquée ici.
Aussi et dans ce sens, le vif échange qu’elles ont eu en public n’est qu’un révélateur de plus des séquelles qu’entraînent inceste ou abus sexuel.
Cette police de la pensée est indécente, qui voudrait qu’après avoir été à ce point meurtrie dans sa chair, on ne s’en ressente pas à vie et que l’émotion irrépressible qui s’empare de l’être en souffrance n’apparaisse pas.
Ces deux femmes ont accepté de se jeter dans l’arène médiatique car elles vivent leur époque qui permet l’exposition d’intimités. Elles ont relevé le défi de briser l’omerta qui règne sur les sévices commises et sur l’enfant et sur la femme, ce que leurs mères ou leurs grand-mères n’ont pas pu ni osé faire.
On peut, dès lors, ne pas être d’accord avec ce que d’aucuns appellent déballage. Ce n’est pas une raison suffisante au déferlement haineux envers l’une des protagonistes de l’émission sinon l’émission elle-même.

Culture, Politique, société

Sélection des victimes

Ce qui s’est passé, dimanche 1er octobre à Barcelone, ce qui s’est passé ce même jour à l’aube lors de la diffusion d’On n’est pas couché, illustre comment des scènes de violence sont récupérées.
De Barcelone et du referendum qui y a été organisé en dépit des législations espagnole et catalane qui l’interdisaient, ont été relayées en boucle des images de violence.
De l’altercation qui s’est produite entre deux femmes victimes, l’une d’inceste, l’autre, d’agression et de harcèlement sexuels, ont été montrées les larmes de Sandrine Rousseau.
A partir de là, tout est faussé tant les émotions sont orientées vers les méchantes et leurs victimes. Dans le premier cas, les forces de l’ordre, dans le second, la chroniqueuse d’ONPC.
Comment souhaiter qu’aient lieu de vrais débats et non des réactions dictées par les images sélectionnées pour toucher là où il faut?
Trois sujets de ce blog ont été consacrés à ces deux événements.
Aux réactions qu’ils ont générées sur les réseaux sociaux, nombre de commentaires ont démontré que chercher à comprendre n’est pas le but premier poursuivi. Mais qu’il faut avant tout juger et condamner.
Alors pour la société apaisée à laquelle aspirent tant de citoyennes et de citoyens, il va falloir vraiment s’y prendre d’une autre manière.

Culture, Politique, société

Moix-Angot-Rousseau, à chacun son combat

Ce qui s’est passé, ce samedi 30 septembre sur le plateau d’On n’est pas couché, est loin de relever du fait divers ou de l’anecdote. Il a été révélé que, lors de l’enregistrement de l’émission, Christine Angot avait quitté sa place pour aller se réfugier dans sa loge.
Au-delà du buzz retenu par certains commentateurs qui relatent l’échange entre l’écrivain et l’ex-secrétaire du parti Europe Ecologie Les Verts, c’est une véritable question humaine qui s’est affichée sur le petit écran tandis que deux femmes s’affrontaient pour avoir subi l’inceste pour Christine Angot, le harcèlement et l’agression sexuels pour Sandrine Rousseau.
Chacune à sa façon a réagi, toutes deux ont été blessées, les vidéos diffusées en témoignent.
Cela dit, le père, le frère, l’oncle, le passant ou le voisin qui viole l’enfant commet un acte autre que celui qui agresse une adulte. En ce sens, les deux femmes qui se sont affrontées sur le plateau de Laurent Ruquier et Yann Moix qui s’en est aussi mêlé, ont connu un mal distinct.
Cela n’ôte en rien son intensité. 
Cela indique juste que le combat de chacune et de chacun a son sens et que n’existe aucun monopole de la souffrance.

Politique, société

Les onze candidats de la campagne présidentielle française, moment médiatique inédit

Excellent moment de télévision, ce 15 avril au soir sur France2.
L’émission On n’est pas couché de Laurent Ruquier, on peut l’aimer ou pas, le fait est qu’elle a offert un bon débat entre journalistes.
Les anciens animateurs de l’émission avaient tous été invités à parler de la campagne présidentielle française.
La liberté de ton de chacune et de chacun a offert une vison plutôt inédite et appréciable de cette campagne.
Chaque candidate, chaque candidat a été évoqué(e), dans sa personnalité, dans son programme et le plus souvent, sans langue de bois.
Des interventions fortes, quelques passes d’armes mais une qualité médiatique peu fréquente.
A visionner sur le site de l’émission.