Dans la campagne actuelle menée en faveur de la femme, force est de constater que la réalité d’abus effroyables commis envers elles semble récupérée par toutes sortes de mouvements.
Lutte pour le genre, lutte contre le patriarcat, lutte pour l’égalité des droits, des sexes, etc. Autant de mobilisations diverses qui affichent leurs revendications.
Or, tomber sous les coups d’un époux ou d’un compagnon, être violée dans le cadre conjugal ou dans de tout autres circonstances sont là des cas d’extrême violence.
Et les dénoncer s’impose.
Mais faut-il le rappeler, tous les hommes n’en sont pas encore arrivés au stade de pareilles agressions. Aussi, le risque de scinder l’humanité en deux pour les besoins de causes d’ordre idéologique n’est-il pas à négliger.
Car ne prendre en considération que la violence exercée par l’homme sur la femme, c’est occulter celle qui le pousse, lui, à se suicider trois à six fois plus que la femme.
Quant aux violences symboliques -plus que physiques- endurées par les femmes de leurs semblables, elles vaudraient tout autant d’être mises en avant.
Qui s’en vantera, parmi les meneuses et meneurs des combats féministes?