capture d’écran, youtube
La France n’en est plus et de loin pas, à son premier attentat terroriste. Et que se passe-t-il à chaque fois ou presque?
On apprend que le ou les personnes arrêtées quand elles ne sont pas tuées, étaient fichées S. On entend, ensuite, des proches exprimer leur surprise. Mais il était si gentil, effacé, discret, sans histoire.
Oui, sauf que ses histoires, elles étaient connues de certains services publics.
Bien sûr que la solution idéale n’existe pas, sinon, cela se saurait.
On a donc droit à des politiques mises en place et, après les morts que l’on compte, étranglés par les sanglots, on voit se multiplier les bougies et la Tour Eiffel s’allumer quand Madame la Maire de Paris le veut bien…
On a tué le Dieu des Chrétiens, dans nos sociétés occidentales On a déconsidéré l’Eglise qui témoignait de sa présence parmi nous, soit.
Et si l’on ne peut, certes nier, que l’Eglise est loin d’être parfaite quand tant de scandales l’ont éclaboussée, doit-on, pour autant, en faire un repère de malfamés?
C’est un peu facile quand on sait que tout milieu, quel qu’il soit, comporte ses déviants et pis encore.
Alors, dans des pays vidés de toute spiritualité qu’incarnent à leur manière les Eglises, que reste-t-il sinon une panoplie de valeurs de qualité largement inégale et, pour certaines, dangereuses?
On le voit à ces parents qui pleurent leur enfant radicalisé.
On le voit à tant de jeunes désorientés.
On le voit à ces revendications qui se réclament de l’abolition de toute frontière entre réalité et fiction.
On le voit aux actes commis au nom d’un fanatisme islamiste qui trouve son terrain d’action dans nos sociétés.
Si l’avenir réside dans pareil mélange de fichés S et de gendarmes sacrifiés, nos pays vont encore en compter de nombreux.
Paix à cet homme à l’immense force morale qui a donné sa vie à la France.
Politique française
Le fait est grave. Un ancien Président de la République française placé en garde à vue n’est pas anodin.
On peut penser ce qu’on veut de Nicolas Sarkozy, il a d’ailleurs été largement critiqué, détesté sinon même haï, il n’en demeure pas moins avoir été élu à la plus haute fonction de l’Etat.
En 2007, le débat qui l’avait opposé à Ségolène Royal a été d’une autre teneur et d’une autre tenue que les deux qui ont suivi en 2012 et en 2017.
On se rappelle, entre autre, la colère de la candidate socialiste, dont il avait été dit qu’elle avait été préparée.
Difficile de voir en quoi et comment elle aurait pu l’être, le fait est qu’elle ne lui aura pas été de grand profit.
Il n’est pas inintéressant de revoir ce moment du débat près de onze ans plus tard au regard de la situation actuelle.
Du coup, le tweet de Ségolène Royal en pensée avec ces millions de citoyens qui ont le droit de savoir si le match était à armes égales laisse plutôt perplexe.
Et à découvrir les réponses qui lui sont apportées, peu sont vraiment clémentes avec la candidate de 2007 déchue.
Les réactions suscitées par le comportement de telle ou telle personnalité en vue, soudain prise dans le collimateur médiatique, révèlent aussi bien l’attachement à certaines valeurs de référence que la manière de s’en jouer.
On peut se réjouir ou se désoler d’assister à tant de querelles, somme toute banales, sauf à estimer que la nature humaine aurait changé. Or rien ne semble l’indiquer, jusqu’à preuve du contraire.
Il est certain que réduire les humains à leur plus petit dénominateur commun serait un peu simpliste tant on sait comment varie la manière dont chacun d’entre eux se développe.
Nombreux, en effet, sont les éléments qui distinguent telle ou telle destinée de Madame ou de Monsieur X, Y ou Z.
Or justement, il semble bien que ce soit les qualités, les compétences, les forces ou leur absence qui excitent rivalités et passions ce qui, en soi, ne date pas non plus d’hier.
Ce qui change donc, dans le paysage actuel, ce ne sont pas les comportements humains mais la manière de les mettre ou non en évidence.
C’est, en effet, l’époque qui veut que tout ce qui, encore il n’y a pas si longtemps, restait caché apparaisse désormais sur nos chaînes démultipliées de radio, de télévision et sur les pages de nos magazines et de nos journaux.
Et si faire étalage de bisbilles entre tel ou tel occupe à ce point les esprits médiatiques, c’est dire où se situent les priorités…
Gérard Darmanin, sujet à une nouvelle plainte, Nicolas Hulot, lequel des ministres de ce gouvernement qui semblait vouloir s’afficher irréprochable va-t-il encore être visé?
Et même s’il s’agissait de ce que d’aucuns appellent boules puantes, combien en comptera la France pour l’embaumer?
Personne n’est parfait et encore moins proche de la béatification, hormis nombre de défunts dont il a été reconnu qu’ils s’étaient comportés de manière exemplaire.
Mais la politique n’a jamais rien eu à faire avec la morale, sinon, cela se serait su.
De longue date, déjà, elle mène ses affaires sans trop s’encombrer de scrupules. Mais à revendiquer la transparence, on l’a désormais.
Et si ces ministres présumés agresseurs sexuels sont pointés du doigt maintenant, ce n’est sans doute pas parce qu’on aurait soudain découvert leurs faits. Au sein du microcosme médiatico-politique hexagonal, tout se sait, en général, assez vite.
Dans ce cas, qu’il s’agisse de Gérard Darmanin ou de Nicolas Hulot, c’est d’omerta dont ils auront bénéficié avant tout pour intégrer le gouvernement en marche irréprochable.
A la justice d’oeuvrer, bien sûr pour mettre en lumière les torts des uns et des autres.
En attendant, aux citoyennes et aux citoyens pris en otages d’autant d’affaires de moeurs, de prendre leurs propres maux en patience…
Il semble bien qu’aujourd’hui, en Suisse et en France, l’accès à des soins dignes de ce nom subisse la loi de la finance.
A vrai dire, rien de vraiment nouveau à cela si l’on sait que tout coûte et se paie.
Le fait est que se soigner a un prix et que nombre de personnes ici ou là n’ont plus les moyens de le mettre.
Tout autant les Etats, semble-t-il, qui rabotent les prestations allouées au bon fonctionnement d’hôpitaux dont ils ont la charge. En témoignent ces propos recueillis auprès de professionnels de la santé publique française.
Mais qu’à cela ne tienne, un grand chantier de la réforme du système de santé vient d’être annoncée par le Premier Ministre français, Edouard Philippe.
Ouf!
Quant à la Suisse, ses citoyens observent l’ascension graduelle de leurs primes d’assurances maladie et les médecins, leurs revenus passés à la loupe sinon réduits au scalpel.
Ce sujet, je le dédie à toutes celles et ceux qui mélangent la France avec qui a été élu pour la présider.
A toutes celles et ceux qui parlent de la France en se limitant à ses gouvernants dont ceux qui ont été portés au pouvoir par un pourcentage d’électeurs tel qu’il ne représente en rien le pays.
A toutes celles et ceux qui ne réalisent pas pourquoi nombre de ses citoyens ont de réelles raisons de s’inquiéter.
Par exemple, imagineriez-vous l’une ou l’un des vôtres terminer ses jours dans des établissements dont voici comment il en est rendu compte ici?
Accepteriez-vous qu’après avoir oeuvré leur vie entière au bien être de leur pays, les vôtres soient condamnés à mourir « comme des chiens », ainsi que le dit une aide-soignante dont chaque minute est comptée, faute de budget suffisant?
Comment concevez-vous qu’un Président et son gouvernement puissent tolérer que celles et ceux qui ont consacré leur temps et leur énergie à leur pays y terminent leur vie de manière si misérable?
Non, la France, ce n’est pas ce Président qui laisse mourir ses concitoyens, faute de moyens financiers à mettre à leur disposition.
La France est un pays riche d’êtres de coeur. La France est un pays riche de ses régions qui, tout comme les personnes âgées, se sentent abandonnées. Il faut lire Richard Wehrli en rendre compte.
Après cela, peut-être, considérerez-vous la France de manière un peu plus réaliste et comprendrez-vous que nombre de ses citoyens aient de quoi se sentir inquiets.
Net refroidissement climatique entre femmes et hommes, Nicolas Hulot dans la tourmente…
Décidément, si le climat se dérègle, des comptes sont en train de se régler. Voici que sur la liste qui vise ces hommes qui auraient été des porcs devrait s’ajouter le nom de Nicolas Hulot.
Le climat change bel et bien. Mais ne se réchauffe décidément pas entre femmes et hommes.
Le ministre de la Transition écologique dans le collimateur de balances, rien ne semble plus retenir aucune parole d’être accueillie pour se libérer…
A la justice de faire son travail tandis que les médias s’activent dans un sens et dans l’autre.
Mais quel climat social! Quelles conditions imposées à toutes et tous par cette parole de femmes qui se recueille et se libère!
Autant de cas de viols et d’abus sexuels sont-ils à porter en justice, autant de supposés actes commis déferlent dans nos médias.
Quand nous parlera-t-on à nouveau d’amours réussies? D’amours épanouies et heureuses?
Seraient-elles donc en voie de disparition comme autant d’espèces que compte la nature au chevet de laquelle se penchent spécialistes et autres figures emblématiques telle celle de Nicolas Hulot?
Telerama rend compte de deux documentaires qui sont consacrés à la chute de François Fillon, si on peut l’appeler ainsi, alors que rivalisent diverses autres manières d’évoquer ce qu’il est advenu du candidat du parti Les Républicains à l’élection présidentielle française de 2017.
Mesquineries, fourberies, mensonges, lâchetés, veuleries, trahisons, la liste n’est pas exhaustive de ce qui semble sans cesse au menu de luttes de pouvoir. Où qu’elles se déroulent, elles ne semblent lésiner sur rien qui vaille aux yeux de qui veut gagner.
Pas forcément des millions -pour reprendre le titre d’une célèbre émission de la télévision- mais pour devenir maître. Maître et pion en même temps tant une élection présidentielle est souvent susceptible de s’apparenter à un jeu de chaises musicales.
De plus en plus, en effet, il apparaît qu’une personnalité destinée à occuper la fonction suprême n’y soit portée que par qui y a intérêt et avant tout autre souci démocratique qui vaille.
Bandits, escrocs, filous ou voyous finissent, en général, en prison. D’autres sont plus habiles à l’éviter ou savent trouver les mots pour masquer les maux qui pourraient les y conduire.
De là à ne voir que des pourris en politique, non, surtout pas! Ce serait trop d’honneur rendu aux cyniques que rien ne décompose…
Il doit sans doute en falloir beaucoup pour que le Président du Conseil d’Etat de Genève sorte de sa réserve.
Sur son profil Facebook, François Longchamp a fait part de ce que lui avait inspiré la gestion de son agenda par Emmanuel Macron:
Mais ce qui se passe était annoncé dès le départ de la mise en marche du candidat vainqueur de l’élection présidentielle française de 2017!
Emmanuel Macron n’est pas tombé du ciel. Il a une mission à accomplir, il s’en donne les moyens, la Suisse peut attendre ou alors, comme il l’a dit à la RTS, ne peut vouloir l’UE et pas l’UE…
Bref, que cela pousse Monsieur François Longchamp à réagir est un signe fort à ne pas déconsidérer.
Il n’est jamais vain de rappeler comment la passion hante la politique.
Cette dimension, je l’avais déjà évoquée dans l’ouvrage que m’avait inspiré la campagne présidentielle avortée de l’Ancien Premier Ministre de Jacques Chirac. Dominique de Villepin, pour ne pas le nommer, avait, en effet, brigué l’Elysée en 2012 mais n’avait pas obtenu le nombre de parrainages suffisant à valider sa candidature.
Tout cela relève d’un passé, ma foi, encore récent mais qui a été diversement consigné dans les mémoires du fait de l’enthousiasme très variable qu’avait suscité la création de son parti, République Solidaire, par celui qui semble avoir davantage marqué les esprits par son discours tenu à l’ONU en 2003.
S’agissant du Président français actuel, qui a, lui aussi, fondé son parti, il a non seulement réussi à s’imposer face à tous ses rivaux mais à susciter encore maintenant la confiance et l’enthousiasme.
Fort bien.
Cependant, que toutes et tous ne le perçoivent pas de cette même manière est une autre réalité qui ne saurait être estompée au seul profit de ce qu’Emmanuel Macron renvoie comme image de lui et du pays qu’il est appelé à gouverner.
Car tandis que nous ne cessons de louer les valeurs démocratiques au nom desquelles, justement, nous choisissons nos élu(e)s, ne négligeons pas les procédés par lesquels certains accèdent au pouvoir, suprême, en l’occurrence!
La campagne présidentielle française de 2017 a été d’une rare violence et la victoire d’Emmanuel Macron a été loin d’être représentative d’un choix affirmé du peuple français.
Dans ce cas, rester critique s’impose.
Est-ce suffisant? Dans une démocratie qui se respecte, cela le devrait. Or à observer comment y tombent les têtes trop audacieuses, on reste perplexe.