La France, apprend-on, aurait choisi d’accueillir un réfugié homosexuel tchétchène le jour où le Président russe était convié par son homologue français à Versailles.
Coïncidence voulue ou non, le fait n’a pas manqué d’être signalé dans les médias, pas moins non plus, d’être discuté par les deux chefs d’Etat.
Par ce geste, la France, exprime des valeurs qui lui sont chères et qui touchent aux droits humains dont elle se veut digne représentante.
Dans ce cas et forte de son Histoire qu’Emmanuel Macron n’a pas manqué d’évoquer lors de la conférence de presse qu’il a tenue avec Vladimir Poutine, se montrer réceptif à d’autres martyres endurés depuis des années et des années par les chrétiens d’Orient aurait-il aussi suscité un tel empressement?
Quand on sait qu’en juin 2015, la RATP et son agence de publicité METROBUS avaient fait supprimer de l’affiche d’un concert, la mention qu’il était donné en faveur des chrétiens d’Orient et qu’il a fallu aller en justice pour contester cet acte de censure, on a de quo rester perplexe sur ce qui vaut d’être soutenu sinon accueilli et pas au pays des droits humains.
Dans le précédent sujet de ce blog, le sort terrifiant de chrétiennes d’Orient a été évoqué. Un ouvrage a aussi été cité en référence, celui de Frédéric Pons.
Dans un entretien, le journaliste s’exprime sur un calvaire qui ne semble guère émouvoir cette France, fille aînée de l’Eglise selon la formule consacrée et autrefois protectrice des chrétiens d’Orient.
Politique française
Avec force battage médiatique, la France aura vu tomber François Fillon. A bon ou à mauvais escient, l’avenir le dira selon que l’ancien candidat annoncé victorieux avant l’heure, de l’élection présidentielle de ce 7 mai sera reconnu coupable ou non.
Cela dit, il n’était pas indispensable d’être membre, sympathisant du parti Les Républicains ou carrément filloniste pour mesurer la force déployée dans le but de faire battre le vainqueur de la Primaire de la droite et du centre.
Pendant ce temps-là, Emmanuel Macron, en marche vers l’Elysée, avançait.
Selon cette video, ses soutiens auraient été assez bien organisés et cela, dès le mois de février 2016. Coïncidence, sans doute, avec les déclarations d’Hélène Manesse, envisagées, ici, comme possible coquille.
Quoi qu’il en soit, la France a voté et a élu son Président.
Demeurer critique, néanmoins n’est pas interdit. Dans ce sens, le débat qui a réuni Michel Onfray et Alain Finkielkraut est, à maints égards, instructif.
On y apprend, entre autre car le débat est riche d’informations et d’analyses, que le choix du Louvre pour le soir du 7 mai n’aurait pas été celui d’Emmanuel Macron qui aurait voulu le Champ de Mars.
Mais Anne Hidalgo le lui aurait refusé.
Le gouvernement exemplaire souhaité par le nouveau Président de la République française semble ne pas échapper à quelques tourments.
Après l’affaire -ou la non-affaire- Bayrou, mis en examen pour diffamation, voici que Richard Ferrand serait visé par une tout autant non affaire possible selon le regard qu’on y porte.
C’est le Canard Enchaîné qui révèle ce qui est considéré par certains marcheurs comme boule puante.
L’expression avait déjà été utilisée, on s’en souvient, par François Fillon tandis que commençaient les pressions exercées sur sa candidature à la présidentielle.
Si le concerné et récemment nommé ministre de la Cohésion des territoires ne voit rien d’illégal à ce qui serait susceptible de mettre en cause sa nomination au sein du gouvernement, il risque de n’être qu’au début de ses peines.
L’info fait le tour des rédactions, le concerné en serait meurtri, l’homme étant d’une probité exceptionnelle.
Encore un innocent, victime de vindicte ou autre règlements de compte?
On marche partout dans le monde avec les candidats investis pour les législatives dans les onze circonscriptions des Français établis hors de France.
Aussi, pour la Suisse et le Liechtenstein, le nouveau parti de la majorité présidentielle présente-t-il Joachim Son-Forget et sa suppléante, Hélène Manesse.
A lire la biographie de cette dernière, il semble qu’une coquille se soit glissée tandis qu’on apprend qu’elle aurait rejoint le mouvement d’Emmanuel Macron dès février 2016*. Car selon cet article et d’autres références, ledit mouvement aurait été créé deux mois plus tard, soit en avril 2016.
Il va de soi qu’une force politique ne surgit pas de nulle part et nécessite un long temps de préparation et de mise en place.
Aussi, est-il fort probable que Madame Manesse ait rejoint celles et ceux qui ont entouré Emmanuel Macron pour fonder ce qui est désormais devenu un parti.
Quoi qu’il en soit, sa marche semble bien organisée et ses troupes motivées pour remporter une majorité indispensable au Président récemment élu.
*Elle rejoint le mouvement en février 2016, est-il écrit sur le site qui la présente.
Dire qu’Emmanuel Macron bouscule les codes est (presque) devenu un euphémisme. Dire qu’il a bousculé le champ politique, tout autant.
Se prononcer à cet égard n’est pas le propos ici.
Non, il s’agirait plutôt d’exprimer quelque perplexité quant à certains propos tenus sur le nouveau Président français.
Dans cet article ,en effet, Stéphane Benoît-Godet fait mention, entre autre, de la verticalité de la classe politique à laquelle Emmanuel Macron opposerait désormais l’approche collaborative.
Or si l’on se réfère à ce qu’a déclaré Emmanuel Macron lui-même, il dit croire en la verticalité du pouvoir politique.
Certes, Stéphane Benoît-Godet, sur le site du journal Le Temps, parle de la verticalité de la classe politique quand le Président, pour sa part, évoque la verticalité du pouvoir politique.
La nuance se trouve sans doute dans le détail qui fait que la formulation de l’homme en marche est plus claire que celle du journaliste.
Car la verticalité du pouvoir et la loyauté à lui devoir de la part des hauts fonctionnaires sont bel et bien au programme de Monsieur le Président.
Qu’Emmanuel Macron soit un élément -fort ou faible, l’avenir le dira- d’un système qui l’encadre est une hypothèse énoncée ici ou là.
Que l’ancien de Bercy se soit lui-même rendu disponible pour briguer l’Elysée ou qu’on l’y ait vivement incité, certains ont peut-être la réponse.
Quoi qu’il en soit, le nouveau Président de tous les Français a été élu par des courants de forces aussi divers que le sont les intérêts des uns et les passions d’autant d’autres.
En soi, rien de très nouveau à cela, mise à mort de toute résistance à l’adoubement comprise.
Inutile donc de revenir sur une campagne assassine sinon pour en conclure que lorsqu’un pouvoir tient à s’exercer, il fait fi de tout bois, la fin devant sans doute justifier les moyens.
Aussi et dans ce contexte, la narrative mise en place pour les législatives a toutes les chances de s’imposer pour que triomphe La République en marche.
Ce serait alors une France politique recomposée qui siégerait à l’Assemblée Nationale. Pour quel avenir, même favorable à la majorité présidentielle, nul ne saurait se risquer à le prédire.
Puisse-t-il avant tout ne pas être guerrier tant on a vu le nouveau locataire de l’Elysée multiplier les images militaires.
Car de la France en marche à la France en armes, un seul pas de franchi serait fatal.
capture d’écran LaMinute.info
On l’a compris, les premiers jours du nouveau gouvernement français sont commentés sinon passés à la loupe d’autant d’observateurs.
Certains découvrent ou font mine de réaliser ce que d’autres avaient anticipé de l’élection d’Emmanuel Macron à la fonction suprême.
Aussi, au-delà des remarques relatives aux membres du nouveau gouvernement et au peu d’estime que certains d’entre eux vouaient, alors, à l’ancien candidat en marche, trouve-t-on des considérations sur le mode de gouvernance du fraîchement investi Président.
En effet, à plusieurs reprises peut-on voir apparaître, sur les réseaux sociaux, les termes de dictateur et de dictature. Certes, l’abus de langage est souvent présent dans telle ou telle appréciation et on a pu le constater ici-même avec l’intitulé de cette émission, même formulé sous forme de question.
De là à dire qu’Emmanuel Macron serait en train de rejoindre un panthéon d’autant de ses homologues considérés tels pour en dire tout le bien possible, il y a un pas qui commence à être franchi.
Qui plus est, à lire ce sondage, le Président de tous les Français serait déjà en passe d’avoir remporté un nouveau record, celui du plus faible état de grâce obtenu après son entrée en fonction.
capture d’écran Alchetron.com
Cette récente élection présidentielle française est bien davantage que la célébration ou la détestation à porter à un seul homme.
Cette élection présidentielle française a avant tout été celle de pratiques et de manoeuvres d’une rare violence.
Et elles se poursuivent, le débarquement de David Pujadas en est l’un des exemples.
A moins que, démocratie oblige, on n’ait le souci affiché de quotas hommes-femmes, sinon le besoin de renouveler les têtes.
Mais la manière? Doit-elle aussi être comprise comme expression de la démocratie?
Si oui, dans ce cas, rien à dire de la brutalité avec laquelle le présentateur du 20 heures de France2 a été remercié.
Car aucune comparaison n’est à établir entre ce qui se passe dans nos pays et ce qui est souvent pointé du doigt ailleurs.
Non, chez nous, l’information est libre et ne dépend d’aucun pouvoir.
D’ailleurs qu’Anne-Sophie Lapix partage sa vie avec l’homme qui a succédé au patron du groupe Publicis, patron, en son temps considéré comme conseiller d’Emmanuel Macron, n’est que pure coïncidence.
L’information a déjà fait le tour des rédactions et a été largement relayée sur les réseaux sociaux, David Pujadas a été écarté du 20 heures.
La décision prendra effet à la rentrée, comme l’indique cet article qui revient, entre autres séquences médiatiques, sur le tout premier JT du présentateur vedette de France2.
A lire la façon avec laquelle est commenté ce départ, on constate une animosité qui confine à la détestation alors que David Pujadas est remercié de manière plutôt abrupte et pour des raisons peu claires.
Les unes, en effet, font état de changement nécessaire tandis que le journaliste est en poste depuis 16 ans mais d’autres évoquent une manière parfois trop personnelle de mener ses interviews.
En 2009, David Pujadas était l’invité de Laurent Ruquier et de ses deux chroniqueurs, Eric Naulleau et Eric Zemmour.
Il y parle de son livre Vous subissez des pressions?
Il semble qu’en l’occurrence, il n’ait pas même eu le temps d’en subir, le couperet est tombé.
Que le nouveau Président de tous les Français soit observé, que ses décisions soient scrutées, analysées et commentées, rien de plus normal.
Qu’il soit adulé ou honni relève de préférences sinon d’argumentaires qui rythment la vie républicaine.
On a vu, avec son prédécesseur, comment le plus grand nombre de médias l’avaient soutenu et porté à l’exercice de la fonction suprême pour, ensuite, contribuer à accélérer son départ.
Emmanuel Macron est attendu au contour tout en jouissant, encore, d’une aura dont la durée dépendra de facteurs aussi divers que sa force à la maintenir contre vents et marées.
La nomination de son Premier Ministre occasionne déjà nombre de réactions.
Certaines rappellent quelques éléments de son parcours dont un passage chez Areva quand d’autres attirent l’attention sur un ouvrage cosigné avec Gilles Boyer.
L’article cible les pensées érotico-machistes du protagoniste de l’histoire.
Quand la fiction est convoquée à charge, on brouille les codes. Mais n’est-ce pas là aussi, ce qui a été relevé du comportement d’Emmanuel Macron?