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Politique française

Histoire, Politique, société

S’il vous plaît, dessine-moi un espoir…

Qu’on le veuille ou non, ce qui se passe en France avec le résultat du premier tour de l’élection présidentielle, reflète une situation dont les contours se dessinaient de longue date.
Les candidatures de Marine Le Pen et d’Emmanuel Macron pour briguer l’Elysée confirment ce qui se jouait en coulisses tandis que, sur scène, évoluaient encore tant bien que mal les incarnations de valeurs plus classiques de gauche et de droite.
Est-ce à dire qu’elles auraient vécu, la question se pose plus que jamais.
Que deviendront, en effet, luttes ouvrières et autres combats sociaux quand Marine Le Pen semble se poser en défenderesse d’autant de défavorisés et d’oubliés de la société?
Le nationalisme, avec elle, se voudrait protectionniste sinon patriote, garant de droits sociaux quand le globalisme mondialiste de son rival, au contraire, prône l’ouverture, voire le progrès pour tous.
Ces deux visions de la France opposent mais divisent surtout les Françaises et les Français qui n’ont pu encore s’y résoudre. Or elles sont désormais bien là.
Refuser le fatalisme d’un binarisme qui se substitue, en apparence du moins, au bipartisme qui a longtemps dominé le paysage politique français, c’est encourager l’espoir d’un avenir moins radical.

Politique, société

En Marche ou rien? Certains rechignent et affichent leur préférence

Certain(e)s sortent de l’ombre et affichent clairement la couleur.
La coordinatrice de la campagne de François Fillon, Françoise Hostalier, appelle à voter Marine Le Pen. C’est, entre autre, ce qui a motivé la lettre ouverte du Président de la Région Provence-Côte d’Azur, Christian Estrosi.
En demandant l’exclusion du parti de tout membre qui ne soutient pas ouvertement Emmanuel Macron, il affiche son sens de la démocratie.
Il rejoint, en ce sens mais inverse, ce qui attend les personnalités politiques qui rejoindront le mouvement mis en marche par l’Ancien Ministre des Finances.
En effet, ce 25 avril au soir, sur France 2, interrogé par David Pujadas, Emmanuel Macron a clairement dit que celles et ceux qui souhaiteraient avoir l’investiture En Marche, devraient renoncer à leur appartenance politique.
Autant dire que la manière de Monsieur Estrosi, dont la rencontre avec le candidat En Marche avait déjà laissé quelques souvenirs discutés sinon discutables, avait peut-être été anticipée en cas de défaite de François Fillon au premier tour de la présidentielle. 
La politique politicienne reprend toutes ses couleurs, pendant ce temps-là, la France médite sinon se déchire sur l’avenir qui lui est proposé depuis le 23 avril au soir…

Politique

Marine Le Pen-Emmanuel Macron, la Russie et eux

A la lecture de divers éclairages sur le résultat du premier tour de l’élection présidentielle française, il apparaît que bien des images sinon des stéréotypes tomberont encore.
Nombre d’entre eux caractérisent le Front National et sa candidate qui met tout en oeuvre pour les dépasser, on l’a compris. Mais au-delà du vernis, que restera-t-il?
A observer comment réagissent ses soutiens sitôt qu’on se risque à émettre quelque propos que ce soit qui n’adoube pas leur favorite, force est de constater, le plus souvent, que l’échange qui pourrait s’en suivre est vite interrompu pour se solder par des attaques sinon des insultes.
C’est cela qui fait craindre le pire. Car la démocratie se nourrit de débats contradictoires et non de rejets d’autrui.
Dans ce sens et sachant comment d’aucuns estiment Marine Le Pen seule à même de ménager les relations entre la France et la Russie, une remarque s’impose.
Car à lire ce qui s’énonce dans divers médias, si on a droit aux habituels clichés visant le Kremlin, d’autres analyses plus fines existent aussi et sont à prendre en compte.
En voici une à mettre en relation avec cet article que je laisse à chacune et à chacun le soin d’interpréter…

Politique, société

France, tout commence

Ce soir, la France a voté.
Elle a choisi deux candidats qui n’ont, ni l’un, ni l’autre, quoi que ce soit à proposer qui vaille.
Le premier a été d’accord avec beaucoup de monde, la seconde, avec très peu.
Ce soir, c’est l’échec des deux principales formations politiques françaises.
La victoire d’Emmanuel Macron signe la défaite des idées.
L’arrivée en seconde position de Marine Le Pen affiche le rejet de l’autre.
J’ai aimé suivre cette campagne et la suivrai encore.
Mais les candidat(e)s que j’ai estimé(e)s ont été battu(e)s
Une pensée à elle et eux et à tous leurs soutiens.

Politique, société

France, une campagne entre ferveur et dégoût

On peut dire ce qu’on veut, on peut comprendre le dégoût qui s’est emparé de nombre de citoyennes et de citoyens, le fait est que cette campagne présidentielle française a passionné.
Revenir sur les primaires de la droite et du centre et du PS pour en contester la légitimité se conçoit. Mais l’exercice est vain dès lors qu’il semble désormais installé dans le paysage politique de l’Hexagone.
Evoquer les affaires qui ont visé François Fillon et Marine Le Pen suscite toujours autant d’entrain que d’indifférence.
Car à observer la ferveur qui entoure le candidat du parti Les Républicains et la détermination avec laquelle d’aucuns voteront la candidate du Front National, l’ombre jetée sur eux reste relative.
Que François Fillon soit susceptible de gagner l’élection présidentielle n’est dès lors pas exclu, tout autant ne l’est-il pas pour Marine Le Pen non plus.
Quid de Jean-Luc Mélenchon qui a rassemblé mais menacé une France qui ne souhaite pas le voir accéder, même au premier tour tandis qu’un très grand nombre de médias y propulsent vainqueur, Emmanuel Macron?
A l’heure qu’il est, le suspense reste encore entier, je me réjouis d’être Française, comptant autant de proches dans un camp ou un autre.

Culture, Politique, société

Présidentielle française, J-1, entre choix et abstention

Vous l’avez peut-être appris, vous ne l’aimez peut-être pas, Alain Delon votera François Fillon.
Dans une lettre ouverte qu’il a transmise au journal Le Figaro, l’acteur revendique son choix.
Paris-Match s’en fait le relai, tout comme BFMTV.
Certes, diront certains, Alain Delon n’est pas une référence. Bien sûr que non ou si, quelle importance? Ce qui en a une, par contre, est l’engagement.
Quelles que soient les convictions des uns et des autres, ce qu’on a pu observer, au cours de cette campagne présidentielle française, est la ferveur manifestée par certains, venue heurter l’indifférence sinon le dégoût d’autres.
Ecouter chacune et chacun s’exprimer sur la ou le candidat(e) de son choix est toujours enrichissant. Saisir le sens de ses motivations  -quand elles existent- forcent le respect.
La démocratie vit d’autant de débats, d’oppositions et de combats. Les mener honore, pour autant qu’ils ne dégénèrent pas en attaques personnelles et en insultes.
Ce qui a visé François Fillon a été commenté ici. Sans prendre forcément parti, on peut pointer le deux poids deux mesures qui alimente la chronique de certains médias.
On peut aussi décider de choisir un candidat selon l’aptitude qu’on lui reconnaît à présider au destin de son pays. Ce dimanche 23 avril au soir, la France saura déjà au moins la ou lequel de deux d’entre eux y sera appelé(e)

Politique, société

La France en campagne est en deuil

Ce 20 avril, tandis que les onze candidats à l’élection présidentielle française sont invités, sur le plateau de France2, à quinze minutes pour convaincre, un policier est tué sur l’avenue des Champs-Elysées à Paris.
On parle d’attentat, très vite, on apprend que Daesch le revendique.
La France en campagne a fort à faire et tous ses présidentiables redoublent de mots pour couvrir les maux.
Durant son quinquennat, François Hollande aura peut-être atteint un autre triste record, celui du nombre d’hommages funèbres prononcés.
Il aura, en même temps, apporté aux Français le mariage pour tous. Et sinon, il se sera révélé chef de guerre au Mali. 
A part cela, bien sûr, d’autres mesures auront été prises par son gouvernement dont certaines au gré du 49,3. Selon Le Monde, le recours à cet article de loi et son alinéa aurait été fréquent sous la Ve République. 
Soit.
Cela n’empêche que le passage en force de la loi travail El Khomri a marqué les esprits sans tous les retourner sinon dans des sens très variés.
Un sondage, encore un dont il est rappelé ou non qu’il le reste, place Marine Le Pen et Emmanuel Macron en tête du premier tour de la présidentielle.
Si la France se retrouve face à cette alternative, elle risque bien de connaître encore nombre de beaux jours au sens de la formule en usage, bien sûr. 
Certes, François Fillon prône des mesures peu populaires, certes, il a quelques affaires en cours qui le discréditent mais en quoi serait-il pis que les autres pour la France, d’aucuns argumenteront, bien sûr.
Et Jean-Luc Mélenchon, serait-il un vrai danger pour la France? La question reste ouverte comme tant d’autres encore.
La France, pour l’heure est en campagne mais en deuil, tout autant. Honneur à ses forces de l’ordre, condoléances aux proches et à la famille de la victime des Champs-Elysées.

Politique, société

A J-3, la France oscille entre indécision, passion et désillusion

A J-3 du premier tour de l’élection présidentielle française, les pronostics se multiplient. C’est que nombre d’inconnues sont aussi réelles que l’est le taux record d’abstention.
A ce propos, les avis sont tranchés.
D’aucuns comprennent et argumentent l’abstention que d’autres jugent et condamnent. Ne pas aller voter pour toutes sortes de raisons devrait, selon certains, être pris en considération quand pour d’autres, au contraire, cela équivaut à ne pas user d’un droit acquis.
Attention, il est important -et cela a été souvent rappelé- de ne pas confondre le vote blanc et l’abstention. Le premier implique la participation au scrutin tandis que la seconde signifie son rejet.
Nos démocraties sont loin d’être des modèles ou des exemples parfaits, loin ou peu s’en faut et cela a souvent été rappelé ici. C’est pourquoi s’y exprimer peut certes, parfois, paraître vain. 
Mais s’abstenir?
Pour d’aucuns, c’est se rendre complice de ce qu’en même temps on rejette. Dans ce cas, soutenir la ou le candidat(e) de son choix, la France la ou le vaudra aussi bien que toute absence de considération à apporter aux scrutins des 23 avril et 7 mai prochains.

Politique

Un Président sur le départ, le sang à l’honneur…

Rappelez-vous, c’était il y a un peu plus d’un an.
Le 4 mars 2016, le très prochain ex-Président de tous les Français remettait la Légion d’Honneur au Prince héritier saoudien.
La décoration avait fait jaser et c’est peu dire.
Voici que dans le cadre de ce qui est appelé la promotion de Pâques, François Hollande distingue Laurent Fabius. Oui, vous savez, celui qui a salué Al Nosra pour son bon boulot.
Difficile, pour cette présidence bientôt achevée, de dissimuler quelques préférences sinon de confirmer certaines options politiques. Et ce d’autant lorsqu’on se permet d’appeler un homologue par son seul nom de famille.
Voyez ici, à la minute 1,58 comment, après avoir énoncé divers noms de la politique française, le Président de la Fédération de Russie est évoqué.
A ma connaissance, peu de Chefs d’Etat s’ils se sont accordés ce privilège, se sont exprimés ainsi en parlant d’un de leurs collègues.
Mais un Président sur le départ, peut-être que ça ose tout?

Politique, société

Les onze candidats de la campagne présidentielle française, moment médiatique inédit

Excellent moment de télévision, ce 15 avril au soir sur France2.
L’émission On n’est pas couché de Laurent Ruquier, on peut l’aimer ou pas, le fait est qu’elle a offert un bon débat entre journalistes.
Les anciens animateurs de l’émission avaient tous été invités à parler de la campagne présidentielle française.
La liberté de ton de chacune et de chacun a offert une vison plutôt inédite et appréciable de cette campagne.
Chaque candidate, chaque candidat a été évoqué(e), dans sa personnalité, dans son programme et le plus souvent, sans langue de bois.
Des interventions fortes, quelques passes d’armes mais une qualité médiatique peu fréquente.
A visionner sur le site de l’émission.