Et voici qu’après Dominique de Villepin, François Hollande lui aussi, évoque Sisyphe.
Au Salon du livre, c’est sa persévérance qu’il met en avant pour se comparer au héros.
S’approprier un mythe pour justifier de difficultés d’une candidature à la présidentielle, c’est convoquer la littérature et en détourner la portée.
C’est aussi se démarquer – sinon rejeter- tant d’êtres privés d’accès à la culture par le labeur de vies quotidiennes bien plus proches de celle d’un Sisyphe sur sa montagne que de celles de candidats soi-disant à la peine.
La misère d’une campagne c’est quand Narcisse, éperdu et perdu, se prend pour Sisyphe.
http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2012/03/18/au-salon-du-livre-hollande-se-compare-a-sisyphe_1671643_1471069.html
Politique française
Oui, j’ai suivi Dominique de Villepin depuis des années.
Oui, le soutien à sa candidature et sa candidature elle-même ont été âprement discutés et controversés.
Et alors?
Dominique de Villepin est allé jusqu’au bout de sa démarche.
Elle continuera d’être débattue et je continuerai de m’intéresser à ce qui en sera dit et écrit.
Car avant de juger, de gloser, de pleurer, d’accuser et de pointer du doigt, vouloir apprendre et tenter de comprendre, n’est pas interdit.
Bal de Match
La France de Carla et de Giulia, version Paris- Match avec consternation de la maman qui n’aurait pas donné son accord pour la photo, cette France des familles, cette France tranquille, cette France que tous les parents partagent, bien sûr, stop ou encore?
– Anne, ma soeur Anne, ne vois-tu rien venir? – Si, ma soeur! En rase campagne, une France… qui guerroie et s’enflamme. Et s’enfume.
Sur mon blog http://voix.blog.tdg.ch/, un commentaire a été déposé par Philippe Brennetot, qui se conclut par des terme qui choquent. Dans quel monde sommes nous ?Quand un jour la vie bascule… On compte de 85 000 à 100 000 SDF en France. La rue devient le couloir de la mort. La mort qui sévit dans la rue n’est pas toujours celle de faits d’armes ou d’agressions. Lorsque le crime en est absent, c’est que le mal y est plus diffus. Personne n’est à l’abri du pouvoir qui s’exerce soudain sur lui et le projette nulle part. Et ce triste trajet qui finit dans la rue est silencieux et sans éclat. On en parle, certes et bien des associations ou autres fondations y réagissent. Mais que de dégâts et de ravages causés par ces licenciements et ces abus qui condamnent au déclin de la personne! La rue n’est pas une fin en soi mais quand rien ne permet plus d’y échapper, la mort qui s’y installe est aussi condamnable que celle qui se trouve à portée de fusil ou d’arme blanche. 14:53 Ecrit par Hélène Richard-Favre dans Actualités, Existence, Pouvoirs | Lien permanent |Commentaires (0) | Trackbacks (0) | Envoyer cette note | Tags : sdf, associations, fondation abbé pierre,rue, mort, sans toit, licenciements abusifs | del.icio.us | | Digg | Facebook
Un comble!
François Hollande dénonce l’idéologie dogmatique de l’hôpital-entreprise, lit-on dans Le Monde du 2 février, soit le lendemain de l’hospitalisation en milieu psychiatrique de Claire Seguin, cette femme qui l’a enfariné.**
Après les polémiques qui ont agité le milieu psychiatrique, il ( promet une » véritable loi » de santé mentale, fondée sur « le respect de la dignité de la personne souffrant de troubles mentaux ». Celle instaurant les soins ambulatoires sans consentements, votée en 2011, a suscité une vive opposition du milieu de la psychiatrie, qui critiquait son aspect sécuritaire et réclamait un texte d’envergure
Et pour en savoir davantage sur le rapport qu’entretient Monsieur Hollande avec la santé, mentale ou autre, il suffit de cliquer sur ce lien:
http://www.google.ch/search?rlz=1C1SKPC_enCH327&sourc…
** http://voix.blog.tdg.ch/archive/2012/02/04/politique-et-psychiatrie-2.html
Voici une lettre ouverte d’un maire de France à ses collègues.
Elle est écrite par Alain AUZET, maire de Réau en Seine-et-Marne.
J’invite celles et ceux que la question des parrainages intéresse mais surtout celles et ceux que la démocratie intéresse aussi encore à s’y arrêter.
La voici: http://reaublog.over-blog.com/article-lettre-ouverte-a-me…
Le 30 octobre 2010, Claire Seguin dresse son autoportrait sur son blog*: » Je suis une femme de 45 ans, célibataire, sans enfants. Issue d’un milieu modeste, j’ai fait des études longues : après un bac littéraire brillamment obtenu (mention très bien), et des années de classes préparatoires Lettres au Lycée Michel Montaigne de Bordeaux (années que j’ai détestées), j’ai obtenu à Paris un Doctorat de Littérature contemporaine et une Licence d’Histoire de l’art. Après plusieurs années de chômage, je suis entrée dans l’Éducation nationale, où j’ai été professeur certifié de Lettres modernes, à Amiens puis à Roubaix, pendant 7 ans. Dès mon année de stage, j’ai fait l’objet de harcèlement dans l’Éducation nationale, tant de la part de la hiérarchie que de la part du personnel enseignant. J’ai démissionné le 13 novembre 2007. Je vis actuellement à Lille. »
Que penser et que dire d’une femme dont on n’a aucun autre écho que ses propos livrés au public et les effets qu’ils ont eus?
Peu ou pas grand chose par respect et par prudence vis-à-vis d’une situation inconnue. Néanmoins, ne pas y réfléchir serait cultiver une ignorance sur des faits avérés et répétés de traitements qui peuvent et doivent se discuter.
Car trop de zones d’ombres et de jugements partiaux entourent la maladie psychique avérée ou non.
En l’occurrence et pour ce qui concerne cette femme, on aimerait tout de même bien savoir ce qu’il en est et surtout ce qu’elle deviendra. Car même si elle manifeste une grande sensibilité, en quoi doit-elle être considérée comme dérangée? Si c’est pour son geste, on peut certes admettre qu’il déroge aux règles de la politesse et de la bienséance. Sans importance, pourtant selon certains et au regard d’autres graves contextes politiques.
Et cependant, ce qui arrive à Claire Seguin peut concerner n’importe qui, soudain accablé par trop de pressions insurmontables.
Dans ce cas, faut-il considérer que toute personne surmenée soit sujette à traitement psychiatrique? La question ne se pose pas qu’en France et exige d’être cnsidérée pour recevoir des réponses affinées.
* lien désormais désactivé
Monsieur Antoine Vielliard sur son blog*, écrit au sujet des 500 signatures que Si Dominique de Villepin ne les réunit pas c’est que sa candidature n’est pas sérieuse. Merci à lui d’en savoir davantage que tous au sujet des motivations de l’Ancien Premier Minsitre. Mais comme si cela ne lui suffisait pas, il poursuit ainsi: La semaine dernière lors du déplacement de François Bayrou je prenais en charge des journalistes qui me racontait les premiers déplacement de « Villepin » lorsqu’il « faisait semblant d’être candidat » (sic). Ils décrivaient les groupes de soutien très curieusement très représentatifs de la sociologie française et qui hurlait avec une étonnante hardeur leur soutien à leur candidat.. et que les organisateurs remerciaient d’un petit billet. » Là, Monsieur Antoine Vielliard, vous franchissez la ligne et vos propos sont diffamatoires. Outre le fait qeu vous vous portez garant de racontars invérifiables de journalistes, vous les répandez de manière telle qu’on se doit d’y réagir. J’ai écrit à cet égard un sujet de blog* que je vous invite à consulter à votre convenance. Vous y trouverez quelques commentaires pour votre gouverne et surtout celles de nos lecteurs. En voici quelques extraits: « Les journalistes décrivaient les groupes de soutien de D.de Villepin…qui hurlaient avec une étonnante hardeur leur soutien…que les organisateurs remerciaient d’un petit billet »!?J’ai failli m’étrangler en lisant ça. J’ai accompagné plusieurs fois DdV dans ses déplacements, ses soutiens l’accompagnaient avec hardeur c’est vrai, mais quels billets? C’est parfaitement mensonger, diffamatoire même! « ces derniers temps et on ne compte plus les deplacements de DdV, des que l’occasion lui est fournie.Là à Argenteuil.L’occasion de mesurer son degré de conviction ne manque pas et, il plaide, c’est son métier, avec une force telle que peux resistent à son entrain, qui balaie tout. Quand aux petits billets, glissé pour faire la claque c’est la figure de celui qui repand de telles rumeurs que je claquerai bien s’il ne portait sa bassesse dans son nom. Stupidité, diffamation. Je ne sais pas qui a inventé ces idioties, c’est malhonète d’affirmer de telles saletés . Dominique de Villepin , n’est pas Rockfeler. Il a peut-être donné un billet de vingt euros à quelqu’un pour aller lui chercher un casse croûte, car il fait sa campagne sans grands moyens, c’est un gars qui n’hésite pas à prendre le train en seconde classe et à manger sur le pouce. Sa change des autres candidats et çà gène.Il n’a jamais fait semblant d’être candidat, anneries, s’il avait fait semblant, il n’aurait pas été candidat. Si vous soutenez F Bayrou de cette façon, vous le déservez. De toute façon, F Bayrou n’a pas l’étoffe d’un président, peut-être d’un premier ministre, tout juste. Et pour le reste, si vous estimez que changer d’avis au cours d’une vie est reprochable, libre à vous. La fidélité en est une qualité, l’incapacité de revenir sur une erreur de jugement non. Ainsi, que Dominique de Villepin ait pu être à l’origine de la création de l’UMP -comme vous me le rappelez aussi sur votre blog- mais en restituer sa carte d’adhérent en 2010 ou qu’il ait pu être favorable autrefois à l’anonymat des signatures et plus maintenant vous choque-t-il. Mais que François Bayrou ait navigué dans tous les sens pour se faire une place sinon la trouver, cela ne semble pas vous avoir perturbé outre-mesure. * http://portevoix.blog.tdg.ch/archive/2012/02/01/parrainages-presidentiels-75-des-maires-s-abstiennent.html ** http://billets.blog.tdg.ch/archive/2012/02/02/bf1f4f673ea7538d5ab0b422161390bb.html
François Hollande, interrogé sur les conséquences de son enfarinage de mercredi dernier, affirme dans Le Point.fr*, ne « rien » vouloir « changer » dans la manière de s’adresser aux Français. On apprend toutefois qu’il bénéficie désormais d’un dispositif renforcé et c’est lors d’une visite dans un hôpital parisien qu’il s’exprime.
Quelle délicatesse de sa part…Cependant, on ne précise pas de quel hôpital il s’agit, pas davantage non plus dans lequel de ses services François Hollande s’est déplacé.
Une nouvelle rencontre avec son enfarineuse aurait pourtant pu lui valoir quelques points de plus pour les prochains sondages, y aurait-il songé et se serait-il ravisé? Il est vrai que tout geste inconsidéré de sa part pourrait lui valoir, à lui aussi, un traitement pas forcément de faveur…
Quand la politique rejoint la psychiatrie, c’est tout une histoire qui se déroule et qui ne manque pas de se rappeler à chacun.
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2012/02/03/psychiatrie-et…
*http://www.lepoint.fr/politique/election-presidentielle-2…