D’accord, l’affaire dite Benalla en est bel et bien une. Mais la manière dont elle est traitée ressemble peu à tant d’autres qui n’ont pas grandi les précédentes présidences.
Cela a déjà été formulé ici.
La question reste donc posée de savoir qui en veut à Emmanuel Macron et pourquoi. Car c’est lui qui est visé et beaucoup l’ont compris.
Quand on pense que l’un de ses prédécesseurs a pu sans problèmes entretenir la mère de sa fille aux frais de l’Etat des années durant sans que jamais rien ne filtre et que ce même prédécesseur en est allé jusqu’à mettre de nombreuses personnalités sur écoute sinon attenter aux jours de qui le menaçait trop, on est loin de l’affaire Benalla!
Alors?
La République aurait-elle changé? Les temps seraient-ils devenus, soudain, à la transparence?
Inutile d’être un(e) inconditionnel(le) d’Emmanuel Macron pour constater que cette France qui se déchaîne contre son Président après qu’un de ses puissants soutiens médiatiques a révélé «l’affaire» a de quoi laisser songeur.
Politique française
Depuis que le journal Le Monde a révélé ce qui désormais s’appelle l’affaire Benalla, beaucoup s’agitent, brandissent tel ou tel carton plutôt rouge que jaune pour sanctionner le gouvernement.
Le Président d’encore toutes les Françaises et de tous les Français trouvera sans doute la parade. Fort de sa pensée complexe, entouré de ses conseillers, nous dira-t-il qu’il assume?
Ce verbe, ne l’oublions pas, est un classique de son répertoire.
Emmanuel Macron est intelligent et n’est pas prêt de se laisser inquiéter par la foule de mécontent(e)s qui le verraient déjà hors de l’Elysée.
Au mieux ou au pire. à choix, son entourage sera remodelé et encore… Pendant ce temps-là, le feu ravage les environs d’Athènes.
Pensée à tant d’êtres désemparés, pris par les flammes qui ont détruit leur univers et emporté avec elles plus de soixante vies.
Que nous apprend l’affaire dite Benalla, du nom de ce collaborateur d’Emmanuel Macron qui a été filmé en train de molester des manifestant(e)s le 1er mai dernier à Paris?
Au-delà de telle ou telle révélation, nous ne découvrons, à vrai dire, que ce qui a déjà existé sous de précédentes présidences françaises.
Combien d’entre ceux qui ont été appelés à exercer la fonction suprême n’ont-ils, en effet agi qu’à leur guise, à l’abri de leur immunité?
Est-ce là une raison suffisante pour ne pas réagir, sans doute pas. Mais il s’agit de s’interroger sur les conséquences qu’auront autant d’émotions déversées.
Et puis, plusieurs lectures sont possibles, de cette affaire.
Le fait qu’elle éclate au grand jour, contrairement à d’autres qui ont bénéficié de la fameuse omerta, peut être un signe de santé républicaine.
Rien ne le certifie, toutefois, tant il est surprenant d’observer autant de médias qui ont largement contribué à porter le candidat En Marche au pouvoir, désormais le mettre à mal.
Et voici que deux anciens soutiens de l’alors candidat Macron sortent de leur silence sinon de leur admiration pour un homme dont il était déjà évident qu’il était celui de l’en même temps qu’il revendiquait lui-même, d’ailleurs.
Tout comme il ne s’est pas caché non plus d’être trangressif.
Fort bien mais désormais, aussi bien Jean-Louis Borloo que Dominique de Villepin ne goûtent plus autant que cela cette manière de gouverner la France qu’affiche le désormais devenu Président de la République.
Comme si tout n’avait pas déjà été évident avant même que ces deux-là et tant d’autres n’accordent leur voix à ce jeune homme dont on a tant de fois décrit les qualités?
Il suffit de se référer à cette video indiquée en lien dans le précédent sujet de ce blog pour mesurer à quel point Emmanuel Macron multiple les déclarations contradictoires et constater à qui la France a été confiée!
Bien sûr que face à Marine Le Pen, le choix était restreint sinon déjà opéré. La candidate du Front National n’a pas su convaincre et encore moins lors du fameux grand débat qui l’a opposée à son rival.
La suite, on la connaît, Jupiter est monté sur son trône et en a fait son affaire sinon celle de qui a contribué à l’y installer.
Sous le précédent sujet de ce blog, un commentateur a indiqué le lien à une video. Dans cette video, on découvre comment oeuvrent cynisme et trahison.
De cynisme, il en avait été question ici, avec les déclarations de Georges Friedman au sujet de la Russie. Là, en l’occurrence, nous sommes en France avec Emmanuel Macron mais aussi avec son prédécesseur, François Hollande.
On pourrait tout aussi bien être en Grèce ou dans tant d’autres pays où les promesses électorales sont aussi vite oubliées qu’elles ont pu être formulées juste pour appâter l’électorat.
Faut-il donc être à ce point avide de pouvoir pour brader la confiance sollicitée par autant de candidats à gouverner?
Dénoncer les abus de droits humains comme s’y emploient tant de personnes engagées aux quatre coins de la planète alors que la confiance est piétinée jour après jour par autant de celles et ceux qui ont appelé à l’accorder?
Marteler à tout va combien les minorités sont bafouées alors que règne l’abus d’autant de personnes qui ont apporté leur soutien à une candidature qui leur semblait prometteuse?
Duplicité et mépris devraient-ils donc gérer notre vaste monde?
Poser ces questions est presque y répondre tant veille encore et encore l’espoir qu’enfin surgissent des personnalités dignes des peuples qui les ont appelées à les représenter.
Ce serait une touche d’humour, selon certains journalistes qui rendent compte de la présentation que fait Emmanuel Macron au Pape François de la délégation qui l’a accompagné au Vatican.
Cette touche d’humour, si elle en est, révèle plutôt une familiarité de ton du Président français alors que le cadre exigerait, sans doute, une posture plus formelle.
La liberté que s’arroge Emmanuel Macron de plaisanter peut être diversement ressentie.
Et l’attitude souriante de Jean-Yves Le Drian qui a tout de même tenu à préciser qu’il s’agissait d’une mafia morale, en a rajouté une petite couche en faisant, par là, allusion à d’autres types de mafia…
Bref, dans un cadre aussi protocolaire, il est en général préférable de ne pas sortir des clous.
Et puis, pourquoi, alors qu’il est en visite à l’étranger, le Président français en profite-t-il toujours pour dévaloriser les siens?
Car si on compte les fainéants, les rien et tant d’autres qui se sont vus méprisés par celui sensé les représenter, il y a de quoi rester perplexe.
France is back, lançait-il à Davos, en Suisse.
Mais laquelle, de France quand on décompte le nombre d’entre ses ressortissant(e)s qui sont si peu aux yeux de l’homme qui s’est mis en marche pour leur bien à toutes et à tous?
Plus rien à voir avec cette photo qui a fait le tour du monde et dont il a été question ici tandis que, ce même 21 juin, Genève accueillait le Pape François.
Là, non, le couple Macron et le Pape François, c’est du sérieux!
Remarquez, la célébration de la Fête de la musique dans la Cour du Palais de l’Elysée aussi! Tout de même, il faut y voir l’accès au public, l’ouverture, la culture pour tous!
Et la reconnaissance de paroles de chanson telles que Danse, enculé de ta mère, danse et d’autres rapportées ici.
Aux mamans de cautionner cet art rhétorique et musical! Enfin, aux parents 1 et 2 car il semble que désormais père et mère soient des appellations en voie de disparition?
Pour le reste, libre aux féministes ou autres femmes engagées pour l’égalité, le respect et tant de revendications qui leur tiennent à coeur, de ne voir là que du second degré!
Le Pape François, en ce 26 juin, avait sans doute d’autres sujets d’importance à traiter avec le Président de la République française plutôt que de s’arrêter à cette manière d’exprimer l’amour porté à la mère et à l’enfant.
Ainsi va la vie, diront les plus philosophes des philosophes…Aux croyants de s’arranger avec leur foi!
La venue du Pape François en terre calviniste ne manque pas de faire réagir. Normal, au regard de l’Histoire et aussi des séquelles qu’elle n’a pas manqué de laisser.
Les gommer au nom du rassemblement entre « frères et soeurs » anime, néanmoins, plus d’un fidèle chrétien. Preuve en est l’invitation lancée au Vatican par le Conseil Oecuménique des Eglises (CEO) et qui vaut à Genève et à la Suisse d’accueillir la Souverain Pontife.
Notre chaîne publique d’information, la RTS pour ne pas la nommer, a rendu compte en direct de l’arrivée du Pape à Genève et de la cérémonie d’accueil qui s’est tenue au Conseil Oecuménique des Eglises.
En studio et autour de Darius Rochebin, quatre invités se sont exprimés. Les échanges ont été aussi courtois qu’intéressants.
Il est toutefois bien trop tôt pour prédire l’impact réel qu’aura cet événement déjà qualifié d’historique par bon nombre de commentatrices et de commentateurs.
Si un souhait peut être exprimé ici, ce serait celui de voir, enfin, se rejoindre les discours et les actes.
Car appeler à la réunion des Chrétiens est une chose mais les soutenir partout où ils sont mal traités, honnis, persécutés, une autre.
En effet, que penser d’un pays appelé Fille aînée de l’Eglise qui n’inscrit pas même la christianophobie dans son plan d’Etat?
Il en a été question ici-même.
Alors oui, s’unir pour privilégier l’amour du prochain est louable mais veiller à ce qu’il soit sans omission, tout autant!
Donc, selon l’article indiqué en lien dans le précédent sujet de ce blog, un couple gay français s’est fait agresser en Russie.
On sait la propension qu’il y a, de la part de nombreux journalistes, à évoquer comment sont mal traités les couples homosexuels en Russie ou en Tchétchénie quand d’autres pays peu homophiles semblent, pour leur part, échapper aux unes médiatiques.
Mais là, par exemple, que penser de cette affaire de pédophile qui a visé des militaires français?
Rappelez-vous, c’est The Guardian qui en avait fait part le premier. Après quoi, une enquête avait été ouverte, la justice française saisie pour, en fin de compte, délivrer un non-lieu.
Comme l’écrit l’auteur de cet article qui interroge: pourquoi ne pas purement et simplement légaliser la pédophilie et la prostitution infantile dans le cadre des opérations extérieures françaises ? Ainsi ne serait-il plus nécessaire de faire semblant d’enquêter ou d’entamer des poursuites contre les violeurs dès lors qu’ils appartiennent à l’armée coloniale…
France2 avait consacré une de ses émissions Envoyé Spécial à l’affaire.
A l’époque, aucune décision de justice n’avait encore été rendue. Nous voici désormais au clair. Un peu comme dans le sujet traité ici et qui laisse entrevoir comment travaille la justice…
Voici que le secrétaire général de l’Elysée est visé par une enquête.
Ouverte ce lundi 4 juin par le Parquet National Financier (PNF) elle a été confiée à la brigade de répression de la délinquance économique de la préfecture de police de Paris, selon cet article de Franceinfo.
A lire les noms des protagonistes de l’affaire, on retrouve celui de la famille Aponte, propriétaire de la société Mediterranean Shipping Company (MSC) qui avait offert à notre désormais Président du Conseil d’Etat genevois, de revenir avec lui en jet privé d’une mission économique en Iran plutôt que dans l’avion affrété par le Conseil Fédéral.
Inutile de dire qu’aussi bien Alexis Kohler que Pierre Maudet se défendent de tout mélange de genres ou autres soupçons qui entacherait leur réputation.
Déjà visé par une autre affaire qui n’a, en rien, gêné sa prestation de serment pour accomplir la nouvelle mission qui lui a été confiée, le magistrat s’est expliqué au sujet de ce voyage révélé par la très sérieuse Neue Zürcher Zeitung (NZZ) et repris par différents médias.
Il va de soi que tout cela ne relève que de soupçons de la plus mauvaise foi, on l’a bien compris à la manière dont l’une et l’autre de ces personnalités se défendent.
On sait, surtout, que s’en prendre à des personnages haut placés peut s’avérer acrobatique, sauf à ce que, vraiment, on leur fasse entendre qu’ils ne sont pas les bienvenus aux postes-clés de nos démocraties républicaines.
Les exemples à cet égard ne manquent pas de qui a eu à subir un sort exécuté par une justice particulièrement zélée.
A propos de cette justice TGV, comme l’avait appelée François Fillon en son temps, aurait-elle participé à la grève des cheminots qui l’aurait soudain ralentie dans cet élan qu’on lui a connu et qui a scellé le sort du candidat du parti Les Républicains?