Voici que le secrétaire général de l’Elysée est visé par une enquête.
Ouverte ce lundi 4 juin par le Parquet National Financier (PNF) elle a été confiée à la brigade de répression de la délinquance économique de la préfecture de police de Paris, selon cet article de Franceinfo.
A lire les noms des protagonistes de l’affaire, on retrouve celui de la famille Aponte, propriétaire de la société Mediterranean Shipping Company (MSC) qui avait offert à notre désormais Président du Conseil d’Etat genevois, de revenir avec lui en jet privé d’une mission économique en Iran plutôt que dans l’avion affrété par le Conseil Fédéral.
Inutile de dire qu’aussi bien Alexis Kohler que Pierre Maudet se défendent de tout mélange de genres ou autres soupçons qui entacherait leur réputation.
Déjà visé par une autre affaire qui n’a, en rien, gêné sa prestation de serment pour accomplir la nouvelle mission qui lui a été confiée, le magistrat s’est expliqué au sujet de ce voyage révélé par la très sérieuse Neue Zürcher Zeitung (NZZ) et repris par différents médias.
Il va de soi que tout cela ne relève que de soupçons de la plus mauvaise foi, on l’a bien compris à la manière dont l’une et l’autre de ces personnalités se défendent.
On sait, surtout, que s’en prendre à des personnages haut placés peut s’avérer acrobatique, sauf à ce que, vraiment, on leur fasse entendre qu’ils ne sont pas les bienvenus aux postes-clés de nos démocraties républicaines.
Les exemples à cet égard ne manquent pas de qui a eu à subir un sort exécuté par une justice particulièrement zélée.
A propos de cette justice TGV, comme l’avait appelée François Fillon en son temps, aurait-elle participé à la grève des cheminots qui l’aurait soudain ralentie dans cet élan qu’on lui a connu et qui a scellé le sort du candidat du parti Les Républicains?
Politique suisse
Et voici que nombre de médias se mobilisent autour d’un magistrat genevois au prétexte qu’il donnerait différentes versions d’un même séjour aux Emirats arabes unis. Il en a été question ici déjà, voici que le sujet nous est servi à peu près chaque jour.
Le zèle avec lequel autant de journalistes en traitent est tel qu’il laisse songeur. Comment, en effet, ces enquêteurs qui se disent si soucieux de vouloir rétablir une « vérité » ont-il tant attendu pour en parler?
Tout de même, si ce voyage effectué par le magistrat genevois en novembre 2015 leur cause tant de problème, il aurait été opportun de s’en ouvrir lorsque le concerné a brigué un poste de Conseiller fédéral et, ensuite a renouvelé sa candidature au plan cantonal.
S’il a échoué au premier, il a brillamment réussi au second tandis que rien n’avait filtré de cette affaire soudain si importante. De qui se moque-t-on, dans ce cas, pour que la médiatisation de ce voyage de Pierre Maudet payé par on ne sait qui ne fasse surface que maintenant?
Nul besoin d’éprouver quelque sympathie que ce soit pour celui qui est désormais pris dans les filets d’autant de justiciers pour s’interroger encore et encore sur l’opportunité d’une médiatisation.
Depuis quelques jours, la RTS évoque dans chacune des éditions de son téléjournal, invités à l’appui, l’exportation en 2014 vers la Syrie d’Isopropanol, gaz chimique commun mais permettant la fabrication de gaz sarin.
Le sujet, de médiatique est devenu politique tandis que des députés s’en sont emparés pour exiger une enquête.
Bien.
Dans ce cas, les autorités du pays auront à se justifier. Jusqu’à présent, c’est le Secrétariat d’Etat à l’Economie qui a communiqué en relation avec cette exportation.
Il sera intéressant de suivre cette affaire tandis qu’à La Haye, ce 26 avril, un enfant syrien a témoigné dans le cadre d’une conférence de presse sollicitée par la mission russe de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques.
Cet enfant, qui apparaît dans la vidéo dont la RTS passe et repasse les images pour illustrer son sujet en relation avec l’exportation suisse d’isopropanol vers la Syrie, cet enfant donc explique ce qu’on lui a demandé de faire et ce qui s’est passé en réalité.
Son témoignage, ajouté à ceux de collaborateurs du service des urgences et de réanimation de l’hôpital de Douma qui ont assisté aux scènes filmées qui ont tant mobilisé l’Occident et incité les grands protecteurs états-uniens, anglais et français à frapper la Syrie, ne semblent pas être parvenues à la rédaction de la RTS.
Pas davantage non plus, n’ont-elles-dû atteindre ces parlementaires suisses si désireux d’enquêter. Il faut dire que le témoignage d’un enfant syrien relayé par des Russes a de quoi ne pas trop inquiéter ce beau monde tant on sait bien à quel niveau de propagande se livre le Kremlin et ses affidés…
Il semble bien qu’aujourd’hui, en Suisse et en France, l’accès à des soins dignes de ce nom subisse la loi de la finance.
A vrai dire, rien de vraiment nouveau à cela si l’on sait que tout coûte et se paie.
Le fait est que se soigner a un prix et que nombre de personnes ici ou là n’ont plus les moyens de le mettre.
Tout autant les Etats, semble-t-il, qui rabotent les prestations allouées au bon fonctionnement d’hôpitaux dont ils ont la charge. En témoignent ces propos recueillis auprès de professionnels de la santé publique française.
Mais qu’à cela ne tienne, un grand chantier de la réforme du système de santé vient d’être annoncée par le Premier Ministre français, Edouard Philippe.
Ouf!
Quant à la Suisse, ses citoyens observent l’ascension graduelle de leurs primes d’assurances maladie et les médecins, leurs revenus passés à la loupe sinon réduits au scalpel.
Il doit sans doute en falloir beaucoup pour que le Président du Conseil d’Etat de Genève sorte de sa réserve.
Sur son profil Facebook, François Longchamp a fait part de ce que lui avait inspiré la gestion de son agenda par Emmanuel Macron:
Mais ce qui se passe était annoncé dès le départ de la mise en marche du candidat vainqueur de l’élection présidentielle française de 2017!
Emmanuel Macron n’est pas tombé du ciel. Il a une mission à accomplir, il s’en donne les moyens, la Suisse peut attendre ou alors, comme il l’a dit à la RTS, ne peut vouloir l’UE et pas l’UE…
Bref, que cela pousse Monsieur François Longchamp à réagir est un signe fort à ne pas déconsidérer.
L’oeil -de Moscou?- et du prédateur sexuel dans le collimateur politico-médiatique
Et voilà un ixième article sur le harcèlement sexuel. Il s’agit, cette fois, de viser les transports en communs.
Après les Parlements, dont l’un a organisé une représentation théâtrale et l’autre, distribué une circulaire, aux bus, métros et autres tramways de faire le ménage sinon de trouver la parade?
Les jeunes filles et jeunes femmes sont évidemment plus ciblées par les hommes que les femmes plus âgées ou toute autre revêtue de tenues ne laissant apparaître aucune partie de son corps qui tenterait le regard masculin avide.
Il est certain qu’un comportement masculin déplacé est pénible. Mais quoi, est-il dominant? Certainement pas. Dans ce cas, le monter en épingle ne relève que d’une visée politique bien précise.
Car comme priorité, il y aurait sans doute mieux à faire quand on sait la condition misérable dans laquelle vit une partie importante de la population, tous pays confondus, tous sexes compris et de tout âge.
Pour le reste, on a vu le cas de ce journaliste qui s’est déclaré, pour sa part, victime d’homophobie et qui a filmé son agresseur dans le tram.
Aux prochains prédateurs de se retrouver bientôt dans l’oeil, non pas de Moscou, mais de n’importe quelle video ou caméra de surveillance, la démocratie les vaut bien!
Le journal dit de référence -ou du moins l’a-t-il été autrefois- poursuit au sujet de l’affaire qui vise un désormais ex-élu suisse. Le malaise ne s’est pas dissipé à Berne, nous apprend-il.
Bien.
Mais un autre malaise est perceptible. Celui qui met la femme en position de victime. Celui qui rend l’homme possédé de désirs qu’il ne maîtrise pas ou mal. Celui qui crée des reflets déformés de la relation entre les sexes.
Il en a déjà été question, ici, de cette manière de (dé)considérer la relation entre femmes et hommes. Or il est important d’y revenir, tant ce procédé qui vise à libérer la parole de femmes est discutable.
D’abord, il est à sens unique, ensuite, il viserait à modifier l’imaginaire, enfin, il apparaît bien plutôt destiné à gommer les différences entre femmes et hommes.
Qu’on revendique le respect entre les unes et les uns! Alors, les différences seront sources de richesses mutuelles. Au lieu de quoi, on entretient une guerre larvée qui ne profite ni aux unes ni aux autres.
Là est le malaise, Monsieur le journaliste!
Ces bûchers, qui se dressent ici et là pour y jeter tel ou tel condamné d’office alors que la Justice n’a pas encore prononcé de peine, semblent trouver de nombreux adeptes en ces temps qui signent le retour de pratiques moyenâgeuses.
Si les Lumières devaient mener à pareils feux, alors vraiment, elles ne pouvaient mieux éclairer!
Ces tribunaux de fortune qui oeuvrent à partir de témoignages recueillis de manière anonyme par quelque journaliste fier de pouvoir, ensuite, diffuser autant de paroles libérées, c’est donc cela, la justice en pays dits démocratiques?
Les personnalités qui ont déjà été soumises à cette forme de procès avant l’heure sont de plus en plus nombreuses. S’il a été reproché à l’Eglise son Inquisition, que penser, désormais, de nos médias aux enquêteurs auto-proclamés?
A cet égard, la Suisse vit un cas d’école, avec l’affaire qui vient de faire tomber un de ses élus. Et nombre de personnes de s’en réjouir.
En cette veille de Noël, fête de la nativité, de la vie et de l’amour, difficile de trouver mieux à célébrer, la chute d’un homme…
capture d’écran Le Temps
Voici qui risque bien d’animer sinon d’échauffer les débats. La députée qui a défendu l’idée selon laquelle « LA » Suisse n’existait pas, salue l’alliée qu’elle vient de se trouver.
En effet, après que sa toute récente élection au Parlement fédéral, une élue verte veut que l’islam devienne une affaire d’Etat.
Si sa position peut se défendre d’un certain point de vue, elle trouve tout autant d’opposants, ce qui ne l’inquiète pas outre mesure comme elle l’explique dans l’article cité ci-dessus.
Elle argue, en effet, que si la Suisse s’occupait de financer des mosquées, cela priverait d’autres pays comme l’Arabie saoudite, par exempte, de s’en charger.
Un tel raisonnement, idéalement, peut se tenir mais dans les faits, rien ne l’assure.
Quoi qu’il en soit, pareille démarche réjouit la députée socialiste qui avait lancé l’idée en 2014 selon ce qu’elle signale sur son profil Facebook.
Le parlement helvète vient d’élire son nouveau Sage. Le Tessinois Ignazio Cassis a remporté sans grande surprise cette élection face au Franco-Genevois Pierre Maudet et à la Vaudoise Isabelle Moret.
Même si il a pu être énoncé de cette candidate qu’elle n’aurait pas eu le format ou qu’elle n’aurait pas maîtrisé les dossiers lors des audiences auprès des parlementaires, mes pensées vont à elle.
Bien sûr que les raisons énoncées en faveur de la parie italophone du pays ont été entendues et c’est aussi bien. Il n’en demeure pas moins vrai que ce qui a pu être énoncé de la représentation féminine qu’incarnait Isabelle Moret l’aura sans doute desservie.
Si tel est le cas, c’est fort regrettable. Car sans être du tout militante féministe, on peut estimer d’une femme, qui plus est et elle l’a aussi rappelé, mère de famille, qu’elle saura afficher une vision du monde moins guerrière que d’aucuns.
Parce qu’à entendre ces deux Présidents s’exprimer à la tribune de l’ONU, l’un sur son collègue Kim Yong-un, l’autre, sur son non moins collègue, Bachar el-Assad, on assiste à des démonstrations de vraies ou fausses puissances dont on se passerait bien.