Des enveloppes de Liliane Bettencourt aux mallettes africaines, la France vit au rythme de sébiles réelles ou mystifiées. Pendant ce temps-là, un avenir politique doit se dessiner. De propositions en promesses, on écoute et on croit. Ou non. Dans ce cas, l’amertume prend le pas. La cultiver, pas davantage que l’illusion n’est pourtant constructif. Trouver du sens reste possible. La question est de savoir lequel.
Pouvoirs
« Ils n’ont pas besoin de moi pour perdre, ils se débrouillent très bien, laissez-les faire », répondait Dominique de Villepin à Olivier Mazerolle le 17 avril dernier sur BFMTV, tandis que le journaliste lui demandait s’il n’avait pas conscience de pouvoir faire perdre son camp avec une possible candidature à la présidentielle de 2012. « Mon camp », s‘interrogeait alors le Président de République Solidaire, non sans sourire ni se priver de faire remarquer qu’on le situait plutôt à gauche, avec le projet qu’il venait de présenter. Dominique de Villepin, toujours au micro d’Olivier Mazerolle, n’avait pas manqué non plus de rappeler qu’il y a plusieurs années déjà, dans une précédente interview, il avait prédit l’implosion de l’UMP. Que dire alors des efforts de Nicolas Sarkozy pour rassembler autour de sa candidature les composantes de la droite? Suite aux révélations de Robert Bourgi, elles risquent bien de partir en vrille, en miettes sinon en guerre.
En voici une nouvelle à se lancer dans la mêlée.
Cécile Duflot veut une enquête au sujet des propos tenus par Robert Bourgi dans le JDD de dimanche 11 septembre.
http://www.europe1.fr/Politique/Affaire-Bourgi-Duflot-veu…
Belle empoignade en vue?
Intérêt général oblige.
Même combat!
Après François Hollande, au tour maintenant de François Bayrou* et de Ségolène Royal** de réclamer une enquête, suite aux déclarations de l’avocat Robert Bourgi.
Dominique de Villepin a dores et déjà annoncé sur le plateau de France 2 au JT de 20 heures, qu’il porterait plainte contre Robert Bourgi.
Quant à Jacques Chirac, selon BFMTV, il va lui aussi porter plainte.
De quoi se retrouver dans une nouvele mêlée.
Certes pas innoncente puisque proche de la parution du livre de Pierre Péan, chez Fayard, La République des mallettes, prévue pour mercredi 14 septembre prochain. Date elle non plus pas laissée au hasard du calendrier.
C’est en effet ce jour que Dominique de Villepin est convoqué au Tribunal de Paris pour le rendu du délibéré d’appel de Clearstream II.
http://www.europe1.fr/Politique/Bourgi-Bayrou-veut-une-enquete-preliminaire-712609/
http://www.europe1.fr/Politique/Bourgi-reglements-de-compte-sordides-712791/
De ces mallettes et des révélations de leur contenu, que retire-t’on? « Le souci de l’intérêt général », dit le concerné. Et le remords. De l’avoir oublié? C’est vrai. Les valises plein les mains, on se concentre avant tout sur la charge à porter.
Pas certain du tout qu’après les propos tenus par François Hollande sur Canal+, Jacques Chirac lui accorde encore sa voix…
Selon le grand quotidien français, Le Journal du Dimanche, plus couramment appelé JDD, François Hollande demanderait « l’ouverture d’une procédure judiciaire suite aux accusations de financements occultes concernant Dominique de Villepin et Jacques Chirac. »
En effet, l’avocat Robert Bourgi, qui a accordé une interview à ce même JDD d’aujourd’hui, déclare avoir « participé à plusieurs remises de mallettes à Jacques Chirac, en personne, à la mairie de Paris. »
http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Pratiques-occultes…
http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/L-avocat-Robert-B…
On peut le dire! Une page du blog de Jean-Marc Guinchard a dû succomber à quelque tir intempestif car lorsque l’on clique sur le lien qui s’affiche si l’on a demandé le suivi du sujet, on trouve, en guise de réponse: Page Inconnue Il est possible que la page recherchée ait été supprimée, que son nom ait changé ou qu’elle ne soit pas disponible pour le moment. (erreur 404) Not Found Sorry, but the requested URL was not found on this server. Please check the address and try again. (error 404) La réponse appartient à qui connaît la cause de cet encart, toute liberté lui étant bien sûr réservée de communiquer à ce propos.
Accueillie sur ce site d’abord avec un pseudo, pour y partager une activité littéraire en direct avec des internautes inconnus, a été la raison de ce blog « Voix ». J’y ai publié des textes de forme extrêmement brève, parfois. Hier, dimanche, j’ai eu envie de poster la critique de mon deuxième recueil de nouvelles, écrite par Anne Pitteloud, journaliste au « Courrier », car l’occasion m’était offerte par un media confrère, de remercier « La Tribune de Genève » d’avoir ouvert à l’écrivain un espace au sein d’une blogosphère de « sa » Cité. Il me paraît en effet important qu’un regard venu parfois d’ailleurs, contemplatif et critique à la fois, idéaliste et lucide aussi, c’est-à-dire non forcément identifiable selon des critères standards admis, ait sa place dans le débat d’idées. Tel me paraît être le rôle de l’écrivain ou de l’artiste. Dans ce sens et après l’appel lancé par Jean-François Mabut à ne pas rester coi, il m’a paru nécessaire de sortir d’un certain silence et de prendre position dans le cadre de prochaines campagnes électorales diverses. Ces précisions ne sont pas rhétoriques. Elles relèvent du souci de s’affranchir des cadres récurrents d’étiquetage partisan. Aucune idéologie, aucune religion ne conçoit l’homme tel qu’il est. Toutes le projettent. Or on sait combien sont souvent loin des images, les réalités incarnées par les êtres. L’écrivain tente de les capter, de leur donner de la voix. Les partis, les confessions n’en rendent bien souvent que leurs échos. On comprendra dès lors que si je soutiens ici la candidature de Daniel Devaud à la Cour des comptes, j’agis en tant que femme de lettres et citoyenne genevoise, non sans idées politiques mais sans appartenance partisane, parti pris ou autre cause quelconque à défendre.
Etre coi… Et qui? Il arrive d’être coi à qui privilégie le silence aux vociférations.
Lancer des pavés au nom de « coups de poignards »? Des règlements de comptes à la Cour du même nom, il n’y a pas qu’un pas. Il y a des candidats. Avec ou sans G.-O.S.
