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Pratiques

Politique, société

Tunisie, les FEMEN en action

Pour rappel, les faits se sont déroulés dans la nuit du 3 au 4 septembre. Un jeune couple dans une voiture à l’arrêt, est surpris par l’arrivée soudaine de policiers en civil. Ils appartiennent à la Sûreté nationale de district des jardins de Carthage.
Le jeune homme menotté est conduit à un distributeur automatique par l’un des policiers qui lui réclame l’équivalent de 150 euros. Pendant ce temps, la femme est violée par les deux autres policiers à l’arrière de leur véhicule.
En dépit des preuves -dont traces de sperme retrouvées sur la banquette arrière de la voiture des policiers et video de la banque où le jeune homme a été emmené de force pour retirer de l’argent- les policiers ont tout nié. Ils ont même accusé le couple d’avoir été trouvé dans une position immorale.
Les policiers ont toutefois été emprisonnés et risquent la peine de mort.
Suite à l’audition du 2 octobre dernier, les avocats de la victime se sont dits optimistes. Il n’en demeure pas moins que la révolte gronde en Tunisie. Et la honte aussi.
En réaction à cette situation, les FEMEN ont cru bon de manifester au Louvre. Seins nus et armées de slogans, elles ont investi la Vénus de Milo.
La statue est restée de marbre et ses bras amputés ne lui en sont en tout cas pas tombés.
http://www.metrofrance.com/paris/les-femen-seins-nus-au-louvre-pour-soutenir-une-tunisienne-violee/mljc!ZjSvTsngqSrs/

Non classé

Genève et ses jets d’eaux troubles

Nouvelle histoire d’eau à Genève. 
A la Cour des Comptes, quand on se lâche, on ne compte pas.
On jette de l’eau.
Pas en verre ni en bouteille.
Et sans UDC.
Seau de trop pour le magistrat PDC Stéphane Geiger qui asperge son collègue Devaud. *
http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/Un-magistrat-jette-un-seau-d-eau-sur-son-collegue/story/21748450?comments=1  
 
* Courrier publié dans Le Matin du 22.09.2012, page 19

Politique, société

Pas gay

Comme bien des femmes, elle s’est mariée.
Comme d’autres, elle a divorcé.
Comme certaines, elle demande la garde de ses enfants.
Comme c’est arrivé à Briey, en Lorraine, l’audience a dû être prononcée sur la place publique.
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2012/09/15/jugee-sur-la-place-publique
Car selon l’Inspection Générale des Affaires Sociales, la question de l’accessibilité du cadre bâti pour les personnes handicapées devrait être résolue d’ici 2015  http://www.igas.gouv.fr/spip.php?article282
D’ici-là, le mariage pour tous aura sans doute été examiné.
S’y opposer ou pas ne règlera sans doute pas le sort des handicapés.
Mais s’interroger sur les priorités législatives et leurs applications ne nuirait pas à leur santé.

société

Un juif, un homo, un Tadjik

C’est ici et c’est de l’art:    http://www.youtube.com/watch?v=mg4hhAxtFK
A observer, les réactions diverses du personnel et de la clientèle de ce grand magasin où cette simulation de pendaison se déroule. 
Pour qui n’aurait su les identifier, il s’agit là de membres des groupes punks russes Voïna et Pussy Riot.

société

Paris, 2012

https://fbcdn-sphotos-a.akamaihd.net/hphotos-ak-ash3/578916_135818803225642_1843274407_n.jpg
 
L’habit ne fait certes pas le moine. Et les chaînes?

Politique, société

La guerre

La maladie est une chose, la volonté de détruire une autre.

Les jeunes femmes des Pussy Riot auraient été diagnostiquées par un psychiatre. Si elles n’ont pas vu leurs prestations s’achever dans un asile, c’est que leur raison n’aurait pas été considérée comme entamée.

Il faut donc considérer ce groupe allié à celui de « Voïna » (la guerre en russe) comme décidé au combat.

Tel est d’ailleurs bien l’objectif visé par ces jeunes femmes, déclarer la guerre au pouvoir russe en place et la mener par des actions dites artistiques.

Discuter de la peine infligée à ces femmes n’est pas ici le propos.

Mais relever l’avalanche médiatique qu’elles ont voulu déclencher par leurs actions, oui. Car c’est de manière consciente et décidée que ces femmes ont mené leur guerre.

C’est pourquoi la sentence qui leur a été infligée ne les a pas effrayées.

Résolument combattantes, elles revendiquent leur sort et refusent de se porter victimes. C’est leur droit. Qui le contesterait?

Dans ce cas, les rappels de Goulags ou autres époques dites staliniennes par certains medias ont bon dos de la part de ceux qui, autrefois, ne se hâtaient pas d’en faire leurs grands titres.

On dira qu’ils ne savaient pas.

Culture, Politique, Religions, société

Blasphème

Dans son édition de mars 2012,  La Vie Protestante avait consacré un dossier au blasphème. Parmi les différentes personnalités qui s’exprimaient, Pierre Gisel précisait qu’ Il existe dans le code pénal suisse un article qui punit toute personne ayant publiquement offensé ou bafoué les convictions d’autrui en matière de croyance (art.261)  mais il n’a pas été appliqué depuis des décennies.(…)
Dans une résolution sur la liberté d’expression et le respect des croyances datant de 2006, l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe s’est d’ailleurs montrée très réticente à l’idée d’instaurer le blasphème comme infraction pénale (mais plus favorable à) œuvrer activement à la prévention du discours de haine dirigé contre différents groupes religieux ou ethniques.
On vient d’assister au déchaînement médiatique qui a fait suite à la peine retenue contre les Pussy Riot à Moscou. Compte tenu du contexte politique international tendu dans lequel cette sentence est tombée, chacun y va de son argumentaire pour la vilipender, la justifier ou l’estimer excessive ou trop modérée.
Quand l’art s’intéresse à la religion et que la politique s’en mêle, la justice s’emmêle-t-elle aussi?
 
http://www.vieprotestantegeneve.ch/

Culture, société

Genève, ville ouverte

Tout, vous trouverez tout à Genève. Misère, richesse, masquées ou non, elles se côtoyent. Et puis ici aussi, on boit, on se pique, on se poignarde. Au nom de quoi, allez le savoir, le résultat est là. Mais l’avenir, où se lit-il?   A Genève, on se tue et on tue. La mort ordinaire, c’est au coin de la rue. Sans l’odeur du souffre de la guerre mais dans l’anonymat d’une Cité accueillante.

société

Ivresse exprès

On me l’avait dit et c’est vrai. La présence de cet obscur objet de non désir identifié sur la voie publique  http://voix.blog.tdg.ch/archive/2012/08/12/delicatesses-genevoises-tampax-sur-rue.html pourrait être dûe à un besoin d’ivresse immédiate. Imprégner un tampax d’alcool et l’insérer là où il convient ou ailleurs, est une pratique répertoriée aux Etats-Unis. http://24heuresactu.com/2011/11/24/tampons-hygieniques-imbibes-de-vodka-dans-lanus-video Elle a désormais acquis droit de cité ici et ailleurs en Europe. Et pour les réticents, il existe d’autres moyens déjà relayés il y a deux ans par différents medias. C’est ici:   http://www.leparisien.fr/societe/l-inquietante-mode-de-l-ivresse-par-les-yeux-05-09-2010-1055538.php Bienvenue au monde des ivresses exprès!

Politique, société

Pollution civile

A l’heure où tant de conflits embrasent le monde, que représente une vie ordinaire? Si peu et pourtant, partout à Genève des voix s’élèvent pour se plaindre. D’incivilités quotidiennes courantes à tous les niveaux et dans tous les domaines. Mais on nous annonce une nouvelle Constitution. Soit. On nous en dit aussi son prix en millions et en heures de travail. Soit. Mais qui songe à la gestion de vies quotidiennes polluées par toutes sortes de nuisances ordinaires? Les ranger au rang de banalités à considérer comme normales en vertu de l’usage désormais consacré de l’adjectif, non. Une vie citoyenne vaut mieux que cela et sait encore distinguer la tolérance de l’abus.