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Pratiques

Histoire, Politique, société

Contre le cynisme

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Il y a à peine plus de deux ans, je publiais ce sujet de blog. 
Tandis que l’association italienne AASIB.org, qui a déjà tant oeuvré au secours de victimes, s’engage à présenter la candidature d’Anna TUV au Prix Nobel de la Paix, c’est à la soutenir que je vous invite.
Parce que cette guerre qui n’en finit pas dans le Donbass, nos médias n’en parlent plus beaucoup sinon plus du tout. Et même, l’ont-ils évoquée qu’ils ont, le plus souvent, relayé la cause sinon le parti-pris à défendre.
Combien de sujets de ce blog n’ont-ils par été consacrés à relever le double standard qui prévalait à ce qu’on nomme, ici, information?
On peut se lasser de répéter la même antienne, la considérer vaine au vu de la résistance qui y fait face. Et pourtant non.
Car l’engagement, ici, n’est pas en faveur d’une politique ou d’une autre.
Il est de refuser le deux poids et deux mesures qui préside le plus souvent à nombre de traitement de sujets.
Dans le cas de la guerre en Ukraine, en l’occurrence, nombre de journalistes sont souvent passés par-dessus les relations ancestrales et, certes conflictuelles, qu’elle entretient avec la Russie.
Cependant, piétiner l’Histoire -même très douloureuse- d’autant de peuples pour exciter, au contraire, leurs divisions, n’a rien de constructif.
Mais ce procédé du « diviser pour régner » est si rôdé qu’il s’applique à chaque occasion de contrôle à prendre d’une région, d’une population, voire d’un pays.
Merci à vous, dès lors, de considérer la candidature d’Anna TUV au Nobel de la Paix comme signe à transmettre à une communauté internationale du refus de sa partialité souvent observée.
Essayer de bousculer ses préjugés est un défi. Relevons-le au nom de l’apaisement entre nos peuples, nos valeurs et notre Histoire commune.

Politique

Candidature au Nobel de la Paix

capture d’écran @AASIB-org
En 2015, le Prix Nobel de littérature a été accordé à une femme qui a réussi à dire de la Russie qu’ »à 86%, elle se réjouissait de voir les gens mourir dans le Donbass ».
Par une lettre ouverte traduite en russe par Arkadij Beinenson, je m’étais exprimée sur ce seul fait énoncé par la lauréate.
Voici qu’est proposée au Prix Nobel de la Paix, cette fois, Anna Tuv, la jeune femme du Donbass de laquelle il a été question dans le précédent sujet de ce blog. 
Alors que Svetlana Alexievitch a été adoubée par la communauté internationale pour les raisons qui la regardent, offrir à Anna Tuv les mêmes chances d’être honorée serait une belle façon de compenser le regard porté par la première sur le Donbass.
Une pétition en faveur de la candidature d’Anna Tuv au Prix Nobel de la Paix est en ligne.
La signer, c’est rendre hommage à la force et au courage d’une femme qui, portée par l’immense élan de solidarité qui s’est organisé autour d’elle, a su retourner le destin qui s’est abattu sur elle.
De victime majeure qu’elle a été, elle est désormais engagée au service d’autant d’invalides et autres blessés de guerres. Respect et honneur lui soient rendus, avec ou sans Nobel.

Politique, société

Quelle histoire!

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Lorsque l’on découvre une histoire telle que celle-ci, l’envie de la partager et de la faire connaître du plus grand nombre s’impose.
Car sauf à avoir manqué un épisode, un buzz internet aussi vite remplacé par un autre, il ne me semble pas avoir trouvé relayé dans aucun de nos médias francophones du moins, le sort tragique qui a été réservé à Anna Tuv.
Le 26 mai 2015, à Donetsk dans le Donbass, suite à un bombardement des forces ukrainiennes, la jeune femme a perdu sa maison, son mari, un de leurs trois enfants, sa main et son avant-bras gauche.
Une paille, en somme, en tous les cas, pas de quoi émouvoir nos journalistes si prompts, pourtant, à nous sensibiliser au sort de tant de victimes de tel ou tel « régime » ou autre « dictateur ».
Pour bénéficier de l’aide qui lui a été apportée par une association italienne, Anna Tuv a été obligée de trouver refuge en Russie car il lui a été impossible de se procurer de visa pour sortir du Donbass.
Je vous invite à découvrir ici ce qu’est devenue cette jeune femme. On trouve aussi quelques moments forts de son histoire sur le site de l’association qui lui est venue en aide.

Histoire, Politique, Religions, société

Mais que deviendraient nos médias sans la Russie comme cible?

photo @H.R.-F, Kolomna, Fédération de Russie
L’objectivité de nos médias n’est plus vraiment à démontrer. On l’a souvent observé ici, une nouvelle preuve nous en est donnée.
Ce soir, un Professeur d’histoire du christianisme de l’Université de Genève a été invité à s’exprimer dans le cadre d’une série que consacre la RTS au « religieux en politique » et le voici qui s’exprime sur la Russie.
Autant dire qu’il s’y connaît.
L’écouter nous parler de Vladimir Poutine qui lui fait immédiatement penser à Joseph Staline, à la minute 10 du lien indiqué, vaut le détour si vous n’êtes pas encore las de suivre tout ce qui s’énonce sur ce Président et sur le pays qu’il gouverne.
A part cela, je vous invite à découvrir comment l’un des confrères de ce même Professeur s’exprimait, en mars 2017, sur le projet devenu réalité d’une formation d’imams dispensée par l’Université de Genève.
Mieux, l’article cité ci-après nous apprend qui avait formulé la demande il y a plusieurs années déjà. à savoir, un certain Conseiller d’Etat désormais aux prises avec la justice après un voyage controversé aux Emirats Arabes Unis mais pas seulement.

Pas belle la politique et l’information qui la relaie?

Politique, société

Migration en question

Deux articles en relation avec la question migratoire interpellent. Peut-être en avez-vous eu connaissance. 
L’un deux évoque les 28 coups de couteau reçus par un homme qui avait hébergé un migrant. En remerciement de son hospitalité et parce que celui-ci avait voulu y mettre un terme, il a été tué.
Le meurtrier présumé est un Ivoirien de 22 ans, voici ce que l’on sait de cette affaire qui s’est déroulée près de Tours.
L’autre article relate comment, en Allemagne cette fois, des patrouilles d’auto-défense sont organisées par l’extrême droite après l’agression d’une dizaine de passants par des jeunes hommes originaires d’Afghanistan et d’Iran.
Ces deux cas illustrent, chacun à leur manière, la complexité de la question migratoire.
Dans le premier, on a l’exemple d’un homme accueillant qui, en récompense de son ouverture, se fait tuer. Dans le second, la réaction que suscite l’agression de passants par des migrants.
Nier la violence qui a tué cet homme de bonne volonté ou banaliser celle qui a visé ces badauds au nom d’une politique de droits humains reste un choix.
Mais il n’est pas dénué de risque.
Car l’accumulation de dénis a toutes les chances de favoriser la montée de ces extrémismes que, pourtant, l’on condamne…

Politique, société

Un Maire au Président

Voici un Maire qui ne mâche pas ses mots.
Sur son blog partagé sur son profil Facebook, Hervé Feron s’adresse au Président dit de tous les Français.
Le message a été transmis par vidéo quelques heures avant qu’Emmanuel Macron ne s’exprime, le 31 décembre au soir, pour transmettre ses voeux.
Certes, les nouvelles technologies, comme on les appelle, permettent désormais le relai de prises de positions individuelles tout comme elles favorisent rassemblements et mouvements de toutes sortes.
Et en tant que tel, le fait est à relever et à saluer. Mais au-delà de l’effet produit par tel ou tel buzz, c’est l’impact à long terme qui doit être pensé.
Car se réjouir de dizaines de milliers de like, d’autant de partages et du million et quelque de vues est une chose mais mesurer la durée de l’impact, une autre.
Cette remarque ne prétérite en rien la force de l’intervention de ce Maire, tout au contraire. Mais la question se pose de son pouvoir d’action.
Car sauf mobilisation qu’elle entraînerait, elle risque de rester aussi vaine que tant d’autres prises de parole.
Cela dit, prendre la parole comme s’y emploie Hervé Feron, est toujours préférable à l’indifférence ou à la léthargie générale.
A suivre …

Politique

France-Syrie, une analyse

Quand vous avez la possibilité de lire de tels articles, s’en priver serait regrettable. Caroline Galactéros signe, ici, une analyse qui se conclut ainsi:
Les politiciens qui, après le désastre libyen, ont de nouveau entraîné la France dans un soutien à la déstabilisation du pays et un appui à l’engeance islamiste qui s’est jetée sur lui après une révolte populaire initiale, portent une lourde responsabilité dans le martyre vécu par le peuple syrien depuis bientôt huit ans. Il faut sortir enfin de ce cynisme (dont le réalisme est l’exact opposé certes paradoxal) pour travailler sur le réel, avec l’humain au cœur. Cela nous honorerait et nous sauverait.
C’est un point de vue particulièrement pointu que nous propose cette bien connue Docteur en science politique et Colonel au sein de la réserve opérationnelle des Armées.
Quelle attention retiendra-t-il et de qui quand on sait, par ailleurs, quels grands spécialistes seraient toujours sollicités par le Président français pour donner leur avis sur telle ou telle situation?
A lire, en effet, ce qui a été rapporté par Mediapart, Emmanuel Macron consulte. 
Et pas n’importe qui!

Economie, Politique, société

Un regard à méditer…

Voici un entretien que je vous invite à découvrir.
Juan Branco, dont Wikipedia vous présente le parcours au cas où vous l’ignoreriez, est interviewé par Claude Mermet dans le cadre de l’émission de Là-bas si j’y suis.
L’homme est clair et parle d’un milieu qu’il connaît. Il vaut la peine de prendre le temps de visionner ces quelque 40 minutes. 
Il n’y a là aucune théorie de complot.
On y parle d’oligarchie, de clans politiques en voie de disparition, de la crise de 2008 et de ses conséquences sur tant de citoyennes et de citoyens.
Et puis, le regard qui est proposé pour considérer le mouvement des gilets jaunes est particulièrement intéressant et sensible.
A voir en accès libre jusqu’au 5 janvier.

Culture, Politique, société

Hommes-femmes, solidaires

capture d’écran Le Temps
Et voici que les femmes se préparent à une grève générale. Selon cet article qui n’est pas le seul à rendre compte de ce projet, les femmes s’organisent déjà pour le 14 juin 2019.
Il est évident que des inégalités existent entre hommes et femmes, cela ne fait pas l’ombre d’un doute.
Mais au-delà de celles qui ont trait aux salaires, c’est déjà dans les constitution physique qu’elles se nichent.
Sans du tout privilégier les unes au détriment des autre, surtout pas, force est de constater que l’égalité prônée entre hommes et femmes est une vision de l’esprit.
Au même titre que l’éducation, en son temps et sans doute encore de nos jours parfois, a été et demeure différente pour les filles et les garçons, au même titre projette-t-on l’égalité entre eux.
Reconnaître l’altérité entre hommes et femmes tout comme on la reconnaît entre cultures serait-ce donc inconcevable, pire, sexiste? 
Il est évident que nombre de stéréotypes visant la femme sont à combattre. Tout autant en existe-t-il qui touchent les hommes.
Non, l’homme et la femmes ne sont pas égaux. Or le risque, avec autant de mouvements #metoo ou de grèves annoncées est d’alimenter la rivalité plutôt que la complémentarité et la solidarité.

Culture, Politique, société

Depardieu fête ses 70 ans, portrait et controverses

Photo @Wikipedia
Quand un article présente un acteur de cinéma comme ici, Gérard Depardieu, difficile de s’y retrouver tant l’homme a mélangé le genres et tant l’auteur de l’article en rend compte.
Que l’on aime ou pas ce « montre sacré » peut être un sujet de discussion. Que l’on salue son talent, un autre. Que l’on juge son comportement, encore un autre.
Cependant, comme l’homme réunit toutes sortes de dimensions, dans ce cas, prendre l’ensemble paraît s’imposer.
L’artiste se comporte de manière variable eu regard de la morale. La bousculer est une de ses revendication, la respecter, une autre.
Aussi bien, certains d’entre eux s’engagent-ils dans la défense de causes, médiatisées souvent quand d’autres s’investissent de façon moins tapageuse ou demeurent carrément étrangers à toute forme de soutien ou aide quelconque à apporter.
Et cela vaut pour autant de personnes anonymes que de personnalités en vue.