Fut un temps, pas si lointain encore, où légumes et fruits se vendaient et se dégustaient durant des mois bien précis de l’année.
Il n’en est plus de même, désormais, tandis que fraises, framboises et autres légumes dits autrefois de saison le sont devenus de toutes.
Si, pour certaines personnes, c’est là un privilège que de savourer à volonté des fraises ou des tomates sans goût, soit.
Et après tout, en une époque où l’on est sans cesse invité à exprimer ses préférences, qu’elles le soient d’une manière ou d’une autre n’en est que le reflet logique.
Il y a tout de même de quoi méditer sur le fait que désormais, le fruit ou le légume dit bio ne semble plus être réservé qu’à une catégorie sociale qui a les moyens de se le procurer.
Mais bon, comme même les fruits et légumes avec résidus de pesticides sont devenus souvent inaccessibles aux plus modestes sans parler des plus pauvres d’entre nos concitoyens, autant pour eux!
A découvrir, ici, ce qui se cache derrière fruits et légumes de si belle apparence en toutes saisons…
Pratiques
capture d’écran Facebook
Voici une video devenue virale selon le jargon en usage pour évoquer un sujet prisé par les internautes et les réseaux sociaux sur lesquels ils se retrouvent.
Qu’on en rie ou qu’on s’en désole, le contenu de cette video est assez intéressant à considérer pour ce qu’il révèle d’une époque, d’une mentalité ou des deux à la fois.
Car ce qui se passe là ne relève pas seulement d’un échec de communication.
Non, on découvre surtout combien celle qui défend vaille que vaille son raisonnement, affiche une détermination telle qu’elle invalide toute tentative de son interlocuteur de lui expliquer en quoi elle s’égare.
On peut toujours invoquer telle ou telle cause à la posture de la jeune-fille et l’imputer à une carence ou à une autre.
Quoi qu’il en soit, il n’est pas certain que l’obstination qu’elle affiche envers son interlocuteur, dénote un seul manque d’instruction ou d’éducation au cas où certains le verraient ainsi. Car ce serait la rendre victime.
Or l’est-elle vraiment sinon d’elle-même?
De nombreuses personnes sont comme elle, à soutenir des positions absurdes, l’essentiel semblant être de s’affirmer avant tout.
Ainsi en va-t-il d’interlocuteurs pris dans nombre d’autres problématiques bien plus importantes et sensibles que celle-ci.
Et si tant d’elles demeurent insolubles, c’est le plus souvent par le seul fait d’une des parties en présence de ne jamais obtempérer à ce que dit l’autre.
Tandis que chaque jour ou presque, sur les sites de médias ou autres réseaux sociaux, s’affiche le portrait de harceleurs ou d’agresseurs sexuels, ici, ce sont des filles mineures que l’on voit exploitées.
Qui va les défendre?
Qui va poursuivre leurs abuseurs? Certes, il existe des associations qui luttent contre ce trafic humain.
Tout comme il en existe d’autres qui permettent à autant de personnes de se retrouver dans pareille situation.
Ce qui est décrit là se passe en Italie, près de Naples. Autrement dit, tout près de chez nous.
A lire les commentaires déposés sous l’article, ce qui est présenté comme gangs nigérians ne serait que sous la dépendance de mafias locales, sans lesquelles rien ne serait possible.
Notre monde comme il va…
capture d’écran Editions des Syrtes
Il y a un an, jour pour jour, je publiais ici ce sujet.
Il y est question de Zahar Prilepine, écrivain reconnu autant en Russie qu’en Occident comme le confirme le site indiqué en référence dans ledit sujet.
J’y évoque aussi son engagement actif en faveur du Donbass, condamné par une bonne partie d’intellectuels.
Invitée d’honneur dans le cadre du Salon du livre qui se tiendra à Paris en mars prochain, la Russie y sera représentée par plusieurs de ses écrivains.
Parmi les absents, relève TV5Monde, on comptera trois grands noms dont celui de la lauréate du Prix Nobel de littérature 2015, Svetlana Alexievitch.
L’écrivain biélorusse, en effet, n’a pas souhaité se rendre à Paris.
Soit.
Dommage de constater que le courage au nom duquel elle a été honorée par Genève, n’aura pas été celui d’échanger avec Zahar Prilépine à Paris.
Comment autant d’histoires criminelles qui auraient, autrefois, trouvé leur place dans les colonnes de magazines dits à sensations, sont-elles aujourd’hui traitées telles des informations?
Aussi sordides soient-elles, ces actions demeurent des faits divers.
Or à être ainsi mises en avant par tant de nos médias, elles acquièrent un statut égal à toute information susceptible de concerner une société ou un pays dans son ensemble.
A lire cet article relatif au magazine autrefois appelé Détective, on mesure comment a évolué la perception du fait divers dans nos sociétés.
Certes, la violence est intrinsèque à l’être humain, on ne le sait que trop avec les sévices infligés à nombre de populations victimes de guerres.
Menées par autant de nos valeureux gouvernements qui, dans le même temps, ne manquent jamais de condamner avec la plus grande fermeté telle ou telle abomination commise.
A croire, encore, qu’il y aurait violence et violence, peut-être …
Gérard Darmanin, sujet à une nouvelle plainte, Nicolas Hulot, lequel des ministres de ce gouvernement qui semblait vouloir s’afficher irréprochable va-t-il encore être visé?
Et même s’il s’agissait de ce que d’aucuns appellent boules puantes, combien en comptera la France pour l’embaumer?
Personne n’est parfait et encore moins proche de la béatification, hormis nombre de défunts dont il a été reconnu qu’ils s’étaient comportés de manière exemplaire.
Mais la politique n’a jamais rien eu à faire avec la morale, sinon, cela se serait su.
De longue date, déjà, elle mène ses affaires sans trop s’encombrer de scrupules. Mais à revendiquer la transparence, on l’a désormais.
Et si ces ministres présumés agresseurs sexuels sont pointés du doigt maintenant, ce n’est sans doute pas parce qu’on aurait soudain découvert leurs faits. Au sein du microcosme médiatico-politique hexagonal, tout se sait, en général, assez vite.
Dans ce cas, qu’il s’agisse de Gérard Darmanin ou de Nicolas Hulot, c’est d’omerta dont ils auront bénéficié avant tout pour intégrer le gouvernement en marche irréprochable.
A la justice d’oeuvrer, bien sûr pour mettre en lumière les torts des uns et des autres.
En attendant, aux citoyennes et aux citoyens pris en otages d’autant d’affaires de moeurs, de prendre leurs propres maux en patience…
Il semble bien qu’aujourd’hui, en Suisse et en France, l’accès à des soins dignes de ce nom subisse la loi de la finance.
A vrai dire, rien de vraiment nouveau à cela si l’on sait que tout coûte et se paie.
Le fait est que se soigner a un prix et que nombre de personnes ici ou là n’ont plus les moyens de le mettre.
Tout autant les Etats, semble-t-il, qui rabotent les prestations allouées au bon fonctionnement d’hôpitaux dont ils ont la charge. En témoignent ces propos recueillis auprès de professionnels de la santé publique française.
Mais qu’à cela ne tienne, un grand chantier de la réforme du système de santé vient d’être annoncée par le Premier Ministre français, Edouard Philippe.
Ouf!
Quant à la Suisse, ses citoyens observent l’ascension graduelle de leurs primes d’assurances maladie et les médecins, leurs revenus passés à la loupe sinon réduits au scalpel.
La video proposée ici par Franceinfo ne manque sans doute pas d’intérêt ni d’objectivité de la part de certaines intervenantes. Mais ce qui ne manque pas non plus de retenir l’attention, ce sont les commentaires qui suivent l’article.
Oui, une certaine lassitude gagne le public et ne peut que desservir une cause qui a sans doute une réalité mais autant d’explications réalistes, elles aussi.
Certains commentateurs les relèvent, d’ailleurs.
A poursuivre sans cesse le même combat à l’aveugle face à des hommes qui seraient favorisés d’une manière ou d’une autre, n’augure pas forcément d’issue positive pour les femmes.
Nombre d’entre elles sont conscientes des différences de traitement qui existent entre elles et les hommes et y réagissent car oui, une femme doit prouver deux fois plus qu’un homme pour réussir. Claudie Haigneré l’avait déjà dit, cela.
Mais la lutte n’est pas toujours celle qui oppose une femme à un homme.
Dans le cadre de carrières, en effet et surtout lorsque les postes à pourvoir sont rares, n’importe qui est sujet à être écarté de la course.
Le sexisme n’est donc pas à voir partout.
Le favoritisme ou la préférence accordée à tel ou tel membre de telle ou telle mouvance est aussi de mise sinon plus souvent encore qu’un éventuel sexisme.
Un admirateur devient un harceleur… Normal quand une religion devient une race, rien n’interdit plus les dérives
Il s’agit d’un homme ou plutôt non, d’une de ses oeuvres. L’affaire se passe en Allemagne et vise un poème d’Eugène Gomringer.
De père suisse et de mère bolivienne, il est le fondateur d’un courant artistique appelé concrétisme ou poésie concrète.
Pour qui souhaite en savoir davantage sur cet artiste et non des moindres, Wikipedia renseigne.
Or voici qu’un des poèmes d’Eugène Gomringer vient de subir le sort réservé à nombre d’hommes désormais dans le collimateur de la justice pour divers actes considérés relever d’agressions sexuelles.
Ce poème, qui a longtemps figuré sur le mur d’une Ecole de Berlin, au prétexte qu’il relève du harcèlement sexuel, doit donc disparaître de ladite façade qui l’avait jusque là accueilli.
De très nombreux médias ont rendu compte du sujet mais chacun à sa manière.
Aussi, apprend-on ici, par exemple, qu’un compromis aurait été trouvé avec l’artiste quand Le Temps, pour sa part, nous informe du nouveau lieu de résidence du poème.
Si un admirateur devient désormais un harceleur, la langue, les femmes et les hommes ont vraiment du souci à se faire.
Ce sujet, je le dédie à toutes celles et ceux qui mélangent la France avec qui a été élu pour la présider.
A toutes celles et ceux qui parlent de la France en se limitant à ses gouvernants dont ceux qui ont été portés au pouvoir par un pourcentage d’électeurs tel qu’il ne représente en rien le pays.
A toutes celles et ceux qui ne réalisent pas pourquoi nombre de ses citoyens ont de réelles raisons de s’inquiéter.
Par exemple, imagineriez-vous l’une ou l’un des vôtres terminer ses jours dans des établissements dont voici comment il en est rendu compte ici?
Accepteriez-vous qu’après avoir oeuvré leur vie entière au bien être de leur pays, les vôtres soient condamnés à mourir « comme des chiens », ainsi que le dit une aide-soignante dont chaque minute est comptée, faute de budget suffisant?
Comment concevez-vous qu’un Président et son gouvernement puissent tolérer que celles et ceux qui ont consacré leur temps et leur énergie à leur pays y terminent leur vie de manière si misérable?
Non, la France, ce n’est pas ce Président qui laisse mourir ses concitoyens, faute de moyens financiers à mettre à leur disposition.
La France est un pays riche d’êtres de coeur. La France est un pays riche de ses régions qui, tout comme les personnes âgées, se sentent abandonnées. Il faut lire Richard Wehrli en rendre compte.
Après cela, peut-être, considérerez-vous la France de manière un peu plus réaliste et comprendrez-vous que nombre de ses citoyens aient de quoi se sentir inquiets.
