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Pratiques

Politique, Religions, société

« Enfants de Dieu »

En ces temps où le multiculturalisme est prôné comme valeur à respecter, voici de quoi méditer:

Qui est vraiment le Pape François ?


Cet article, paru sur le blog de Guillaume Faye*, met en cause le Pape François.
A lire le propos et les arguments exposés par l’auteur, c’est la question de l’appartenance religieuse qui interpelle.
Si, comme le déclare le Pape, tous les êtres sont des enfants de Dieu, en quoi, alors, les spécificités religieuses devraient-elles se maintenir?
Car l’oecuménisme, certes, oeuvre dans le sens d’un meilleure entente entre confessions mais n’abolit pas leur différences.
Selon le Saint Père, les clivages entre religions favorisent les conflits. 
L’auteur de l’article, au contraire, prétend que ce sont les mélanges de populations qui génèrent les conflits et ce sont les frontières étanches et les homogénéités ethniques qui garantissent la paix.
Deux conceptions socio-cultuelles,  sinon socio-culturelles, qui se discutent, tant les mélanges sont omniprésents et se plus en plus constitutifs d’identités. 
* https://fr.wikipedia.org/wiki/Guillaume_Faye

Histoire, Politique

Résister

Que d’aucuns n’aiment pas la Russie en général ou la Russie de Poutine, en particulier, soit. Et en ce sens, suivre tout ce qui s’énonce ici ou là sur ce pays sinon sur son président, on comprend que les affinités soient électives.
Mais est-ce bien nécessaire, pour autant, de s’employer de manière assidue et quasi systématique à disqualifier un pays et celui qui le gouverne?
S’il était encore besoin de le rappeler, je trouve semblable acharnement particulièrement regrettable et surtout dommageable pour tout le monde.
Nos pays partagent une Histoire! Complexe, certes, mais bien réelle. Or l’oublier et privilégier je ne sais trop quelle lutte menée au nom de toutes sortes de prétextes revient à se couper d’un héritage commun.
Si ce couple de Français a su le mettre à l’honneur par son geste envers le militaire russe sacrifié à Palmyre, c’est dire combien il reste vivace encore.*
Et cette femme et cet homme sont loin d’être des cas uniques, en France. Pas davantage ne le sont-ils dans d’autres pays occidentaux.
Il ne s’agit pas, ici, de glorifier ou de mettre quiconque au pilori.
Il est juste question de refuser cette entreprise de démolition à laquelle participent de manière active tant de personnalités issues de milieux politiques et médiatiques influents.
* http://voix.blog.tdg.ch/archive/2016/04/21/la-france-du-coeur-et-de-la-memoire.html

Politique

Hurler avec les loups

Il n’y a rien d’interdit à déplorer que le regard de nombre de médias occidentaux se porte de manière orientée sur la Russie et son président.
Il est bien plutôt navrant de constater les clivages que certains journalistes cultivent à souhait au nom d’intérêts précis.
Car s’en prendre à une personnalité au nom de valeurs qu’elle ne respecterait pas ne relève pas toujours des meilleures intentions. 
Ainsi, n’est-ce pas forcément en faveur de telle ou telle politique menée que réagir s’impose. Mais tout simplement contre le parti pris inavoué qui se drape d’humanisme ou autres droits humains à rappeler.
Un exemple éloquent à cet égard apparaît dans le cadre de la procédure de destitution entamée contre Dilma Rousseff en 2015.
Sans considérer l’encore actuelle présidente du Brésil comme innocente ou blanche colombe, il vaut toutefois la peine de s’arrêter sur l’intérêt qu’ont certains à l’attaquer:
http://www.itele.fr/monde/video/dilma-rousseff-une-destitution-programmee-162181
Dans ce sens, réaliser que toute lutte menée contre une personnalité en vue ne s’inspire pas toujours de valeurs dignes de ce nom, rendrait certains moins prompts à hurler avec les loups.

Politique, société

La France du coeur et de la mémoire

Dans cette soupe médiatique que nous servent tant de journalistes occidentaux pour nous expliquer ce qu’est la Russie et ce qu’elle devrait viser à être, il existe quelques résistants qui refusent d’avaler ce plat quasi quotidien.
En voici un bel exemple, donné par un couple français. 
Puisse son geste être relayé par le plus grand nombre tant il sort du cadre fixé par la politique des uns et des autres.
De tels cas ne sont pas uniques.
Nombre de personnes savent faire la part des choses entre ce qu’on leur impose comme regard et celui qu’elles privilégient au fond de leur coeur et de leur mémoire.
Une action telle que celle qui est à découvrir dans l’article ci-après en est une des plus belles preuves:
https://fr.sputniknews.com/international/201604201024407027-heros-russe-palmyre-legion-honneur/

Politique

Quand parler de désinformation (dés)informe

A suivre cet interview de l’auteur d’un ouvrage sur la désinformation, la question se pose de savoir jusqu’où on peut évoquer un sujet sans prendre parti.
A plusieurs reprises, François-Bernard Huyghe accompagne son propos de petites remarques ou autres gestes et expressions du visage qui témoignent de prises de position:
https://youtu.be/mFj0FXpDoq
Sauf à idéaliser la démarche intellectuelle, rien n’oblige ni n’interdit qu’elle s’ancre dans un terreau éthique, idéologique, économique ou politique quelconque.
Dans ce cas, elle est dite située ou orientée et appelle à être contredite ou contestée. 
Cependant, tout se passe comme si nombre d’intellectuels ou autres savants et spécialistes, forts de leur excellence, s’estimaient en droit de porter tel ou tel jugement sur des faits. 
A défaut d’avouer d’où il parle, il est attendu d’un expert qu’il respecte une distance pour s’exprimer plutôt que de ponctuer son analyse de considérations d’ordre personnel.
Sans quoi, même à parler de désinformation, il s’expose à faire partie du sujet.

Histoire, Politique

La France aurait-elle scellé son destin en mai 1968?

Voici un article qui avait été mis en ligne le 31 janvier 2010 et qui a été repris par différents sites dont celui-ci:
http://www.comite-valmy.org/spip.php?article497
Son auteur, Morgan Sportès, revient sur les événements de Mai 1968 et propose un éclairage qui, selon lui, aurait été masqué par les médias.
A la lecture de son propos, force est de constater que celles et ceux qui appellent de leurs voeux une France forte sinon souveraine, ont certes de nombreux adhérents mais autant de souci à se faire.
Car qui s’oppose à la volonté de toute puissance -ou peu s’en faut- s’expose à quelque déconvenue…
L’espoir fait vivre, dit le proverbe. 
Certes!
Et l’art d’en user n’échappe pas à qui promet ce qui semble bel et bien s’être enlisé dans les sables de l’Histoire.

Politique

L’Europe et les nations

Ce 7 avril, Bruno Le Maire a été l’invité du Club suisse de la presse à Genève:
http://livestream.com/GvaPressClub/BrunoLeMaire2017
Le candidat français à la primaire du parti Les Républicains n’a pas mâché ses mots.
Il s’est exprimé sur la France mais aussi sur l’Europe dont il a répété à plusieurs reprises le terme alors qu’il a plutôt semblé faire allusion à l’Union Européenne.
Mélange des genres voulu ou non, difficile de le savoir.
Le fait est qu’on a là un homme qui maîtrise bien le discours et que le choix des mots ne doit sans doute pas être opéré au hasard.
En tous les cas, lorsqu’il parle de l’Europe, il évoque sa défaite qu’il qualifie de culturelle. Il estime aussi que construire l’Europe sur la disparition des nations est une erreur.
Voilà de quoi méditer mais Bruno Le Maire ne compte pas en rester là. Il a la ferme intention de mettre en application ses idées.
Face à une telle détermination, on ne peut que constater que le candidat est dans le combat. Et il n’a pas caché qu’il entendait le gagner.

Politique, société

Hollande, Ruffin, la gauche et eux

Ils vivent dans un autre monde, ils sont hors-sol décrète Frédéric Lordon qui se risque à la psychologie des puissants dans le cadre de l’émission Arrêts sur images du 19 février 2016:


Pour sa part, François Ruffin, réalisateur de Merci Patron, déclare dans une interview accordée à Telerama, que L’avantage, quand on est de gauche, c’est qu’on a l’habitude des défaites.
http://www.telerama.fr/monde/francois-ruffin-nuit-debout-n-est-un-mouvement-spontane-il-a-fallu-l-organiser,140743.php
Jusqu’à nouvel avis, en mai 2012, la gauche a porté son candidat à l’Elysée. Comme défaite qui lui aurait été infligée, difficile, en effet, de trouver mieux!
A moins que les grands groupes tels LVMH dont  Bernard Arnault est l’une des figures cible de François Ruffin, n’aient eux-mêmes contribué à ladite défaite.
Pour autant, auraient-ils dû voter Hollande.
Se faire élire sur la haine vouée à un autre n’offre que bien peu de garantie. La gauche et sa défaite est celle d’une France prise à ses rêves devenus cauchemars ou nuits à passer debout.

Politique

Diplomatie et chaîne publique d’information

Hier, 11 avril, a eu lieu à Moscou une rencontre entre les ministres des Affaires Etrangères de la Suisse et de la Russie.

Si le Département Fédéral des Affaires Etrangères de la Suisse se veut constructif, il n’en va pas de même de la chaîne publique d’information de ce même pays.

Il est donc important, ici encore, de relever l’approche des uns et des autres.

Le rôle que jouent certains journalistes dans la manière de rendre compte d’événements et autres actualités a souvent été discuté ici. On a vu comment l’usage de la rhétorique s’appliquait à commenter.

Ci-après, voici encore un exemple qui montre comment le petit mot glissé ici ou là vient discréditer une approche diplomatique.

Les deux femmes journalistes qui commentent la visite rendue par Didier Burkhalter à son homologue russe, Sergueï Lavrov, ne peuvent s’empêcher d’y ajouter leur appréciation.

Le public qui soutient une chaîne d’information est-il en droit d’obtenir qu’elle respecte le contrat de confiance qui le lie à elle ou bien doit-il sans cesse réagir pour le lui rappeler?

Non classé

« Le Temps » se démarque

Tout arrive!
Voici que  Le Temps , anciennement appelé quotidien suisse de référence, publie deux articles faisant montre de sens critique face à la déferlante papers qui a suivi la reprise de Palmyre par l’armée syrienne.
Car à la grande réserve observée par nombre de nos médias sur la perle du désert arrachée aux djihadistes, a suivi le vacarme de Panama et de ses papiers dévoilés en feuilleton quotidien.
Il est donc important de relever que Le Temps publie des articles tels que ceux mentionnés ci-dessous.
Car par rapport à la Russie, citée dans le deuxième article indiqué en référence, on a connu ce journal dans de moins bonnes dispositions.
Encore une fois, libre à chacune et à chacun de suivre sa ligne éditoriale et ce d’autant qu’elle n’est pas financée par les deniers publics. 
Mais justement, que ce journal affiche des points de vue moins orientés que certaines de nos chaînes d’information publique est à signaler.
Tandis que la cruauté de certains groupes armés n’est plus à démontrer, s’obstiner à refuser de saluer l’effort consenti par la Russie pour les combattre est se rendre complice de crimes contre l’humanité.
https://www.letemps.ch/opinions/2016/04/08/panama-papers-vraies-questions-restent-reponse
http://www.letemps.ch/opinions/2016/04/10/vive-assad