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présidentielle française 2017

Politique, société

A J-3, la France oscille entre indécision, passion et désillusion

A J-3 du premier tour de l’élection présidentielle française, les pronostics se multiplient. C’est que nombre d’inconnues sont aussi réelles que l’est le taux record d’abstention.
A ce propos, les avis sont tranchés.
D’aucuns comprennent et argumentent l’abstention que d’autres jugent et condamnent. Ne pas aller voter pour toutes sortes de raisons devrait, selon certains, être pris en considération quand pour d’autres, au contraire, cela équivaut à ne pas user d’un droit acquis.
Attention, il est important -et cela a été souvent rappelé- de ne pas confondre le vote blanc et l’abstention. Le premier implique la participation au scrutin tandis que la seconde signifie son rejet.
Nos démocraties sont loin d’être des modèles ou des exemples parfaits, loin ou peu s’en faut et cela a souvent été rappelé ici. C’est pourquoi s’y exprimer peut certes, parfois, paraître vain. 
Mais s’abstenir?
Pour d’aucuns, c’est se rendre complice de ce qu’en même temps on rejette. Dans ce cas, soutenir la ou le candidat(e) de son choix, la France la ou le vaudra aussi bien que toute absence de considération à apporter aux scrutins des 23 avril et 7 mai prochains.

Histoire, Politique

Puisse la France se rappeler ces mots gravés sur le monument du 2e régiment spécial russe!

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Enfants de France!
Quand l’ennemi sera vaincu et que vous pourrez librement cueillir des fleurs sur ces champs, souvenez-vous de nous, vos amis russes et apportez-nous des fleurs.

Ces mots, gravés sur l’un des monuments érigés en mémoire du corps expéditionnaire russe venu en aide à la France, François Hollande s’en rappelle-t-il? Lui qui, lorsqu’il a commémoré les soldats tombés au Chemin des Dames, ce dimanche 16 avril, a lancé un appel à la préservation de l’Europe, a-t-il un instant songé que l’ennemi n’était pas là où il voulait bien le voir?

Parce qu’à lire cet article, le silence observé par le Président français envers toute célébration qui eût mis la Russie à l’honneur, serait à imputer au début de la crise ukrainienne. Un article du journal Le Monde mentionne qu’il est le premier président de la République à avoir rendu hommage aux mutins du Chemin des Dames alors qu’il y a vingt ans déjà, il avait créé la polémique mais que Nicolas Sarkozy avait, lui aussi, voulu honorer ces soldats fusillés.

Quoi qu’il en soit, c’est sous sa présidence que la mémoire du corps expéditionnaire russe avait été honorée à Paris en 2011. Et c’est ce même monument que les soutiens du groupe punk russe avait estimé bon de saccager. Puisse, un jour enfin, l’amitié entre la Russie et la France se rétablir, ne serait-ce que pour que les mots, inscrits sur le monument, ne l’aient été en vain et que ne soit salie à jamais la mémoire des soldats russes morts pour la France.

Politique, société

Les onze candidats de la campagne présidentielle française, moment médiatique inédit

Excellent moment de télévision, ce 15 avril au soir sur France2.
L’émission On n’est pas couché de Laurent Ruquier, on peut l’aimer ou pas, le fait est qu’elle a offert un bon débat entre journalistes.
Les anciens animateurs de l’émission avaient tous été invités à parler de la campagne présidentielle française.
La liberté de ton de chacune et de chacun a offert une vison plutôt inédite et appréciable de cette campagne.
Chaque candidate, chaque candidat a été évoqué(e), dans sa personnalité, dans son programme et le plus souvent, sans langue de bois.
Des interventions fortes, quelques passes d’armes mais une qualité médiatique peu fréquente.
A visionner sur le site de l’émission.

Politique, société

Présidentielle française, le débat des onze, une première pour quelles conséquences?

Soirée aussi singulière qu’inédite, hier, sur BFMTV tandis que les onze candidats en lice pour la présidentielle française ont été invités à répondre aux questions de deux journalistes et, à l’occasion, de débattre ensemble.
L’exercice, faut-il le rappeler, était une première, jamais aucun débat de ce genre n’ayant été organisés jusque là.
Réussi ou non, il a eu lieu.
Au temps, désormais, d’en mesurer son impact, le recul paraissant indispensable pour en parler.
Mais comme l’époque que l’on traverse semble se caractériser par l’immédiateté et la réactivité à tout prix, nul doute que d’aucuns se seront déjà fait leur opinion.
On parle, néanmoins beaucoup, d’électorat volatil. Rien n’indique donc que ce qui aura pu paraître certain hier le soit encore le 23 avril déjà et au moins.
Car d’ici-là, la batterie de sondages, à laquelle s’ajoute, désormais, la prise en compte des algorithmes, aura eu le temps de distiller ses scores et ses pronostics avec, bien sûr, le rappel devenu passage obligé qu’il ne s’agit là que de projections, les derniers flops des prédictions annoncées pour le résultat du Brexit et celui de l’élection présidentielle états-uniennes ayant servi de leçon.
Quoi qu’il en soit, l’apport de ceux que l’on qualifie avec un mépris affiché de petits candidats aura été avéré, même s’il a suscité la controverse.

Politique

Encore un poids lourd du PS français en marche, Jean-Yves Le Drian

Le Parti socialiste français se distingue par les soutiens, de plus en plus nombreux, que ses membres apportent au candidat qui s’est mis en marche tout seul.
Il est donc loin de marcher seul quoique…
A force d’aller dans un sens et dans un autre, d’énoncer un propos et son contraire, d’être d’accord et pas, il afficherait plutôt une attitude erratique mais non, disent en choeur ses admiratrices et ses admirateurs.
Il serait le favori, nous rappelle-t-on aussi comme pour ne pas qu’on le néglige à défaut de l’oublier.
Il est vrai que si l’on devait se rappeler ses discours, on peinerait un peu sauf à en retenir, justement, qu’il rejoint tel ou tel(le) candidat(e) dans ses propos.
J’ai usé du féminin pour évoquer les candidats en lice pour la présidentielle de mai prochain mais je ne suis pas certaine qu’Emmanuel Macron partage quelque vue commune que ce soit avec aucune des deux femmes qui briguent la fonction suprême.
Quoi qu’il en soit et si d’aventure ce jeune homme devait devenir le prochain Président de tous les Français, il risque bien d’avoir à faire à une vraie gauche dont on a vu en direct comment les valeurs ont été portées et par qui.
Monsieur Hollande et son véritable adversaire ne se sont pas encore effacés de toutes les mémoires.

Politique

#GrandDebat, autant de questions que de réponses

Ce 20 mars au soir s’est tenu ce qui s’est appelé #GrandDebat sur TF1. Des appels au boycott ont été lancés sur les réseaux sociaux tandis que seuls cinq des onze candidats en lice ont été invités à y participer.
A cet égard, d’ailleurs, Nicolas Dupont-Aignan a saisi, en vain, le juge des référés du Conseil d’Etat de sa demande rejetée par le CSA, d’être lui aussi convié audit débat.
Pour qui aurait suivi l’affaire, il a manifesté son mécontentement en quittant le plateau de la chaîne française qui l’avait invité dans le cadre de son téléjournal du soir.
Cela étant, le fait de rassembler des candidats à l’élection présidentielle avant le fameux débat du second tour est une première et a été rappelé.
Savoir si c’est bien ou pas est une question qui se discute. Quand on sait, déjà, que l’instauration de primaires est très controversée – et décortiquée aussi ici – il y a de quoi, tout de même, s’interroger.
Dans ce cas et sauf avis contraire, outre le fait que ce #granddébat ait montré chaque candidat(e) dans sa ligne, il ne semble guère avoir enthousiasmé.

Politique

France, la menace

Une si jolie histoire tandis que sont à la peine tant de Françaises et de Français interrogés par autant de journalistes si préoccupés de leur sort.
La France se démène, se déchire et on s’active à lui vanter les mérites du candidat qui doit accéder à l’Elysée. Dans la foulée, on s’attache au mieux à marteler comment elle est abusée par un prétendant concurrent à abattre. 
Entre la romance Macron et le feuilleton Fillon, Marine Le Pen engrange les soutiens d’autant de citoyennes et de citoyens pariant sur l’avenir qu’elle leur offrira.
Chaque jour qui passe, le candidat du parti Les Républicains doit être montré du doigt pour que son rival tous terrains, poursuive son ascension.
Sur les réseaux sociaux, toutes sortes de réactions commentent les épisodes de cette série dont les héros sont appelés à occuper la plus haute fonction de l’Etat.
On comprend le travail des médias, on mesure aussi le sens critique qui refuse qu’on lui vende un jeune homme fabriqué par le sérail.
Cinq ans de présidence normale n’ont pas suffi, on doit lui ajouter un quinquennat calqué sur le modèle qui a tant plu que François Hollande quittera bientôt ses fonctions auréolé d’un taux record d’impopularité.
Ce n’est plus dans le suicide français qu’on se situe, c’est dans la menace de révolution.

Politique, société

Benoît Hamon, la gauche et lui

capture d’écran Paris Match
Benoît Hamon était l’invité, ce 9 mars au soir sur France2, de L’émission politique. Les débats y ont été de qualité.
Le candidat en lice pour l’élection présidentielle a révélé sa pugnacité, voire même une certaine agressivité à l’égard d’interlocuteurs auxquels il ne souhaitait pas répondre tandis que leurs questions semblaient le mettre à mal.
Certes, la tactique est connue. Tout autant, celle d’empêcher l’interlocuteur de terminer sa phrase pour ne pas l’entendre exposer un point de vue qu’il rejette.
Si l’homme a montré de réelles qualités, ses manières de biaiser sur les sujets sensibles n’ont pas échappé à celles et ceux qui ont tenté de lui arracher ce qu’il refusait d’avouer.
Entre autre, sa prise de position au regard de la loi sur l’interdiction du voile intégrale, adoptée par l’Assemblée nationale le 13 juillet 2010.
Accusé de favoriser le communautarisme, Benoît Hamon s’est expliqué. Convaincants ou non, ses arguments ont au moins eu le mérite de favoriser des échanges nourris et intéressants.
Entre le candidat de partout et de nulle part auquel se rallient tant de personnalités de tous horizons politiques, autant lui préférer l’élu de la Primaire de la gauche qui a au moins un programme digne de ce nom et qui s’exprime de manière posée.

Politique

François Fillon obtient le soutien unanime du comité politique

capture d’écran: L’OBS
A toutes et tous qui s’épanchent en conseils ou autres remarques relatives au Trocadéro -entre autre- pas de chance, le vote du comité politique du parti Les Républicains renouvelle à l’unanimité son soutien à François Fillon.
Les médias ont beau s’acharner, il va leur falloir, peut-être, de nouveaux fossoyeurs.
Quoiqu’il en soit, on a déjà vu bien des masques tomber. On a lu et entendu des commentaires de toutes sortes, que découvrira-t-on encore?
Abattre un homme, c’est ainsi que nombre de citoyennes et de citoyens ont perçu ce qui s’est mis en place en quelques semaines autour du candidat du parti Les Républicains.
Quoi qu’en disent et qu’en pensent ses détracteurs, François Fillon a résisté. Au Trocadéro, il a rassemblé.
Mais il est vrai que si d’aucuns lui préférèrent un ancien de la finance, ancien ministre par ailleurs aussi, promu comme une nouvelle marque de lessive sur le marché, libre à eux!

Politique, société

A 15 heures, au Trocadéro avec François Fillon

Comment le Président de bientôt plus aucun Français réussit à terminer son mandat, il appartiendra à l’Histoire d’en juger.
Celui qui, lors d’un célèbre discours qui lui a, sans doute sinon peut-être valu de remporter l’élection présidentielle de 2012, a déclaré qui était son ennemi, aura montré comment il a mis en oeuvre les moyens de le combattre.
Ce qui se passe, en ce moment en France, révèle avant tout des pratiques qui heurtent nombre de citoyennes et de citoyens encore sensibles et attentifs à ce qui s’appelle morale et éthique, la distinction entre ces deux termes étant expliquée ici de manière simplifiée.
Quelles que soient les nuances qui les différencient, la morale et l’éthique renvoient à des valeurs qui sont battues en brèche de toutes parts.
Dans ce cas, les brandir pour confronter François Fillon à ses déclarations et le pousser directement vers la sortie alors qu’il est convoqué pour être mis en examen le 15 mars prochain ne dupe que qui le vaut bien.
Divers sites d’information relaient le parcours du candidat En Marche, ses liens au monde de la finance, au  monde des médias, à certains fonds étrangers aussi et mieux ou pis, à chacune et à chacun d’en décider, à François Hollande lui-même.
Alors, au Trocadéro ce dimanche 5 mars, c’est bien au-delà d’un soutien à François Fillon dont il s’agit. C’est d’un élan en réaction à une conception trop singulière de la justice et de ses empressés défenseurs.