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La France, ses candidats des Républicains et leurs parrains

Ci-dessous* un premier aperçu, certes partiel, d’une France qui se prépare à ses primaires tandis que le pays vit sous tension sinon en état de guerre comme cela a pu être énoncé, en son temps, par le Chef normal des Armées.
Président de tous les Français -comme le rappelle la fonction qu’il exerce encore-, François Hollande n’a plus la confiance de tous, les sondages le rappellent régulièrement.
Qu’à cela ne tienne, il est là, impassible ou du moins le laisse-t-il paraître car nul sinon de très fidèles parmi les fidèles -et encore?-  ne peut savoir ce qui se passe dans la tête de l’actuel locataire de l’Elysée.
Cela dit et à toutes fins utiles pour qui serait curieux de savoir qui a accordé son parrainage à qui, le site de Franceinfo a publié leurs noms et le nombre de parrainage obtenus par les huit candidats en lice pour la primaire du parti Les Républicains:
* http://www.francetvinfo.fr/politique/les-republicains/primaire-de-la-droite/info-franceinfo-primaire-des-republicains-quel-candidat-votre-depute-ou-senateur-a-t-il-parraine_1819173.html#xtor=EPR-51-[info-franceinfo-primaire-des-republicains-quel-candidat-votre-depute-ou-senateur-a-t-il-parraine_1819173]-20160910-[bouton]
On y découvre que Fançois Fillon devance Alain Juppé dans le nombre de soutiens acquis et suit Nicolas Sarkozy.
Que d’aucuns apprécient ou non Nathalie Kosciusko-Morizet pour telle ou telle raison de ticket de métro dont le prix lui aurait été inconnu, on peut malgré tout estimer sa présence au milieu de sept hommes.

Culture, Politique, société

Variations sur une anaphore, 2006- 2016

La visibilité des femmes, c’est le coeur de ce qu’est la France qui est une nation féminine dont l’emblème est Marianne, déclare Bruno Le Maire, ce 7 avril à Genève.
Invité au Club suisse de la presse, il s’est exprimé sur diverses thématiques d’importance dont l’une d’elle a été relevée dans le précédent sujet de ce blog:
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2016/04/15/l-europe-et-les-nations.html
Il n’est pas inintéressant de revenir sur ce qu’a dit le candidat aux primaires du parti Les Républicains, du rôle qu’il entend donner au Chef de l’Etat. Il s’en explique à partir de la minute 18:
http://livestream.com/GvaPressClub/BrunoLeMaire2017
A l’instar de l’actuel Président et de son prédécesseur, on notera qu’il ne ménage pas son goût pour l’anaphore, cette figure de rhétorique qui a valu à François Hollande son appellation de Moi Président.
Si l’anaphore est souvent employée par les politiciens, ce qu’il est piquant de relever, ici, c’est comment Bruno Le Maire reprend et adapte celle dont avait usé Nicolas Sarkozy, le 18 décembre 2006.
Lors d’un discours tenu à Charleville-Mézières, en effet, voici comment s’exprimait l’actuel président du parti Les Républicains:
On a capitulé devant l’idéologie de mai 68.
On a capitulé devant la logique de l’assistance.
On a capitulé devant l’immigration non maîtrisée.
On a capitulé devant le communautarisme.
On a capitulé devant une conception formelle et dogmatique de l’égalité.
Bruno Le Maire en a-t-il le souvenir lorsqu’il évoque, lui aussi comment on a déjà capitulé?
A suivre à partir de la minute 19’50 de la video indiquée en lien ci-dessus.