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Politique

Syrie, lueur d’espoir pour les chrétiens?

De pragmatisme, on entend beaucoup parler depuis l’élection d’Emmanuel Macron à la tête de l’Etat français.
En Syrie, sans compter le cynisme qui entoure la guerre qui s’y livre depuis six ans, il semble aussi être question de pragmatisme.
Rien de vraiment surprenant à cela.
Or, jusque là, il aura fallu montrer qui était bon et qui, pas. Bachar el Assad était un monstre quand, au contraire, les groupes rebelles qui s’opposaient à lui passaient plutôt pour de modérés combattants.
Il semble que tout cela, peu à peu, ait été remis en question tandis que parmi ces gentils rebelles apparaissaient de cruels génocidaires.
On sait l’effroyable sort réservé à autant de leurs victimes. On sait, aussi, comment, entre eux, ils se sont affrontés pour le contrôle de tel ou tel fief.
C’est précisément ce qui est désormais exploité tandis que certaines régions voient se desserrer le joug islamiste.
Aussi, pour qui s’interrogerait sur la situation actuelle, voici un point de vue.

Politique

Cynisme et crimes de guerre

Le Prix Nobel de la paix vient d’être remis au Président colombien qui, a risqué tout son capital politique pour mettre fin à un demi siècle de guerre fratricide selon ce qui est rapporté par le grand quotidien français Le Monde de la décision prise par la Fondation pour honorer Juan Manuel Santos.
Le bilan actuel de cette guerre fratricide est de plus de 260’000 morts, 45’000 disparus et 6 millions 900’000 déplacés, toujours selon Le Monde.
En Syrie, dont Wikipedia nous dit qu’il s’agit d’une guerre civile ou révolution qui a débuté en 2011 dans le contexte du Printemps arabe, c’est, toujours selon l’encyclopédie en ligne, près du double de morts et de disparus que l’on compte.
S’exprimer sur ce conflit ravageur et se risquer à refuser le point de vue manichéen qui classe dores et déjà les bons et les méchants, est devenu presque impossible tant les sensibilités se sont aiguisées.
N’a-t-on mieux à faire que de s’accuser de tel ou tel parti pris? N’a-t-on mieux à penser que de considérer d’emblée les uns du bon côté parce qu’ils auraient compris l’inhumanité de ceux qui sont de facto, du mauvais côté?
N’y aurait-il pas plus urgent à réaliser comment pareil carnage a pu dégénérer tandis que l’on brandissait la démocratie bafouée et qu’on incitait à se révolter contre celui qui tenait le pays d’une main de fer?
Combien de fois n’a-t-il pas été recouru à ce scénario du président abusif ou corrompu pour mobiliser des foules?
Le résultat?
Autant de démocraties nouvelles que d’espoirs déçus sinon en attente de se voir concrétisés. Mais l’essentiel a été accompli, le cynisme a oeuvré.