Voina est un mot russe qui signifie la guerre.
Voina, c’est aussi le nom d’un groupe créé en 2007 par des étudiants en philosophie de l’Université d’Etat de Moscou. Pussy Riot appartient à ce groupe. Leur but? Ebranler l’image de la Russie.
Avec l’écho rencontré dans la plupart des medias occidentaux, leur message a trouvé ses relais.
Pour leurs actions, c’est la violence qui est revendiquée. Qu’elle soit de rue ou d’ordre symbolique, elle opère dans des lieux de culture, de culte ou dans des surfaces commerciales. Scènes d’orgies dans un musée ou de masturbation avec un poulet dans un supermarché, telles sont entre autres faits artistiques, la manière qu’a ce groupe d’exprimer son amour de la Russie.
Ce qu’on sait peut-être moins, est que ce groupe a été lauréat d’un prix décerné par le Ministère de la culture russe au printemps 2011. Cette récompense a surpris. Elle primait le dessin d’un pénis géant sur un des ponts de Saint Pétersburg.
S’émouvoir du sort réservé à ces jeunes est une chose. Se demander comment on recevrait ici de telles actions dans nos musées ou nos différents lieux de culte, une autre.
Car assister à ces manifestations artistiques dans les églises, les temples, les mosquées ou les synagogues de nos pays occidentaux, serait-il vraiment du goût de chacun?
Le jugement vient de tomber. Autant dire que certains medias ne mâchent pas leurs mots. Procès stalinien titre le Huffington Post.