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révolution française

Histoire, Politique, société

L’esprit des Lumières et l’exercice de la Terreur

Le 3 novembre 1793, Olympe de Gouges était décapitée.

Arrêtée par les Montagnards le 6 août 1793 pour ses prises de position, elle est exécutée à l’âge de quarante-cinq ans.

Les violentes inimitiés qui l’ont visée ne sont pas le seul fait des hommes alors qu’elle défendait des idées féministes.

Et de cela, Marie-Olympe de Gouges n’a jamais été dupe tant elle estimait que les femmes n’avaient de plus grandes ennemies qu’elles-mêmes.

Ainsi explique-t-elle comment tout avait été soumis à la cupidité et à l’ambition de ce sexe, autrefois méprisable et respecté, et depuis la révolution, respectable et méprisé.

A l’heure où tant de femmes sont appelées à balancer tel ou tel abuseur, harceleur sexuel ou violeur, ces mots résonnent d’un écho singulier.

Décapitée par l’ardeur républicaine d’autant d’esprits se réclamant des Lumières, c’est la Terreur qui a eu raison d’Olympe de Gouges.

Histoire, Politique

Décapitée

Fille naturelle présumée de Jean-Jacques Lefranc de Pompignan, cette féministe avant l’heure aurait mérité plus d’honneurs que ceux qui lui furent réservés en son temps.
Née en 1748 à Montauban, femme de lettres et politicienne engagée, Marie-Olympe de Gouges a entre autre écrit sous forme de pamphlet et sur le modèle de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen,  la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne.
Elle y revendique différents droits pour la femme dont celui de divorcer et d’assister à des cérémonies publiques.
En dehors de cela, elle a aussi développé tout un programme de réformes sociales et sociétales en faveur des pauvres et des chômeurs et a lutté pour l’abolition de l’esclavage.
Olympe de Gouges à l’échafaud
Marie-Olympe de Gouges fut toutefois très vite mise à l’écart de la scène politique française.
Arrêtée par les Montagnards le 6 août 1793, elle fut exécutée le 3 novembre 1793 à l’âge de quarante-cinq ans.
Si ses prises de position lui valurent de violentes inimitiés, ce n’est pas du seul côté des hommes qu’elles sont à chercher. Car Marie-Olympe de Gouges n’a jamais douté que les femmes n’avaient de plus grandes ennemies qu’elles-mêmes. 
Ainsi explique-t-elle comment tout avait été soumis à la cupidité et à l’ambition de ce sexe, autrefois méprisable et respecté, et depuis la révolution, respectable et méprisé. 
http://fr.wikipedia.org/wiki/Olympe_de_Gouges