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Russie

Culture, Histoire, Politique, société

De Paris…

Comme vous le savez, un procès nous oppose, cinq plaignants et moi-même, à Cécile Vaissié et à son éditrice.

L’auteure de l’ouvrage intitulé « Les réseaux du Kremlin en France » est une universitaire dont la réputation est soulignée par ses soutiens.

Pour ce qui me concerne, il semble que mon parcours académique et professionnel ait échappé à l’oeil pourtant avisé de Madame Vaissié.

Qu’à cela ne tienne, ils sont connus de qui a pris le temps de s’y intéresser.

Le fait est que, selon elle, je serais « femme au foyer ». Avec tout le respect que je porte à celles qui le sont, je suis au regret de dire que tel n’est pas mon cas.

Inutile de dire que l’enquête menée par Madame Vaissié a exigé nombre de recherches. Je vous propose de découvrir cet article paru sur le site Les Crises.

Les audiences se poursuivent cet après-midi…

Culture, Politique

Précision

Comme indiqué dans un de mes récents sujets de blog, je figure parmi les six plaignants qui seraient, selon le magazine Politis, des « pro-Poutine, adeptes des procédures bâillons » .

Pour qui connaît mon parcours littéraire et les liens que j’entretiens avec la Russie, que je remercie une fois encore Anne Pitteloud d’avoir évoqués sur une quasi pleine page du journal « Le Courrier » en date du 12 février 2016, il est évident qu’il n’est en rien lié au Kremlin.

Dans son article, la journaliste rapporte comment mes recueils de nouvelles ont suscité l’intérêt de traductrices et de traducteurs pour être publiés à l’étranger avant même de l’avoir été en Suisse ou en France, mes deux pays d’origine.

Mais comme j’ai eu les honneurs de l’ouvrage de Cécile Vaissié qui semble si bien me connaître pour avoir estimé bon de me citer dans son livre  « Les Réseaux du Kremlin en France », je tenais, ici, à remercier toutes celles et ceux qui n’ont jamais douté de la nature du lien qui m’unit à la Russie.

A la justice, désormais, de décider des torts des un(e)s et des autres.

Culture, Politique, société

Merci de faire tourner l’information, est-il enjoint sur le compte Twitter Les Petits Matins…

capture d’écran Twitter
 
Comme il y a été fait allusion par deux commentateurs dans le précédent sujet de ce blog et comme il est recommandé de « faire tourner l’information » eh bien qu’elle tourne, l’information!
Et quelle est-elle, « l’information »?
Publiée par qui a enjoint à la « faire tourner », elle figure sur le compte Twitter de la maison d’édition « Les Petits Matins ».
Nous sommes six à avoir porté plainte pour diffamation et la maison d’édition s’estime victime d’une procédure qu’elle appelle procédure bâillon.
Pour en savoir davantage sur cette affaire, je vous propose de lire les différents articles parus sur le site Les Crises.

Culture, Histoire, Politique

Non, ce ne sont pas les alliés qui ont vaincu le nazisme. Comment lutter contre la propagande occidentale?

Face à l’information qui se prétend telle, nous sommes nombreux à exercer notre sens critique. Nous en faisons part de toutes sortes de manières.
Mettre en avant certains propos tenus par nos journalistes pour les discuter, vise à y apporter un autre angle de vue, une autre manière de considérer une actualité qu’ils ont retenue et commentée.
Il s’agit, dès lors, d’envisager un apport, aussi minime soit-il et d’alimenter un échange en vue de nuancer et de prendre en compte une sensibilité autre que celle diffusée.
Dans ce sens, il m’importe de ne pas laisser passer ce qu’a déclaré notre présentateur vedette Darius Rochebin dans le tééjournal de 19:30 de la RTS.
A la minute 19, il interroge un Professeur sur la question des pensions versées aux anciens collaborateurs nazis et voici qu’il nous parle d’un « état nazi » qui « s’écroule sous les bombes alliées ».
Non, Darius Rochebin, ce n’est pas « sous les bombes alliées » que « l’état nazi s’écroule ». Et vous devez certainement le savoir ou alors, vous avez si bien appris la leçon que vous la répétez.
Dans ce cas, vous n’informez pas. Vous relayez une propagande qui ne dit pas son nom. Mais voici de quoi vous rassurer si besoin était …

Histoire, Politique

Comment la RTS informe du 5e anniversaire de la destitution du Président Viktor Ianoukovitch

Hier 22 février, dans le cadre de son journal télévisé de 19:30, la RTS a rappelé les cinq ans, jour pour jour, du coup d’Etat qui a causé le départ du Président ukrainien Victor Ianoukovitch.
Il est certain que les termes de « coup d’Etat » n’ont pas été prononcés par les journalistes de la chaîne publique suisse. Ils n’en sont pas moins ceux de nombreuses personnalités de tous bords qui ont contesté la position imposée par l’Occident.
Car pour cette partie du monde, bien sûr, le Président déchu Victor Ianoukovitch l’a été selon les règles les plus démocratiques qui soient.
Tant est si bien que désormais, on parle du désenchantement qui habite nombre de celles et de ceux qui l’avaient conçu comme bouffée d’oxygène et d’espoir.
Dans ce même téléjournal du 19:30 de la RTS, il a aussi été fait mention de rues qui étaient rebaptisées car les Ukrainiens voulaient se démarquer du passé partagé avec leur « grand voisin », russe, faut-le préciser.
Mais de quelles rues voulait parlait le journaliste, cela, les téléspectatrices et les téléspectateurs de la RTS n’auront pas pu l’apprendre.
Je les invite, dès lors et qui le souhaite, à lire ce sujet que j’avais précisément consacré à ce changement de nom de rues avec, en référence, le regard édifiant que porte un historien polonais. 
Les signes néo-nazis, que tous les Ukrainiens ne partagent pas, je tiens à le souligner, s’affichent néanmoins sans honte, à Kiev. Preuve en a été donnée ici à de multiples reprises et tout récemment encore.  
Ne pas s’habituer à ce qu’informer, pour une chaîne publique, revienne à passer comme chat sur braises sur ce qui gênerait sa bonne parole, c’est exercer son sens critique et citoyen.

Histoire, Politique, Religions, société

Sémantique, instrumentalisation, déni

Par centaines et centaines, tant sur Facebook que sur LinkedIn, vous avez cliqué sur « J’aime » en réaction au précédent sujet de ce blog.
Autant dire que la problématique qui y est soulevée vous a parlé. Parce que, lequel de nos médias a traité de ces mouvements néo-nazis qui s’affichent sans complexe en Ukraine?
Lesquels de nos députés et autres représentants politiques européens ont osé le dénoncer? Il en est, oui, qui ont su faire la part des choses. Mais pour aussitôt être catalogués « pro-Russes ».
Or pointer ceux qui, soi-disant allaient envahir l’Ukraine, les Russes donc, dominait et domine encore le champ médicatico-politique.
Et maintenant, pour qui souhaite ne pas céder à la confusion sémantique à laquelle donnent lieu certaines actualités, voici une vidéo qui devrait leur permettre de rester vigilant.
Merci à Daniel, habitué de ce blog, de nous en avoir indiqué la référence, précisément sous le précédent sujet de blog auquel je vous remercie toutes et tous d’avoir porté pareille attention.

Histoire, Politique

La France s’émeut de l’antisémitisme et soutient un pays où s’activent les néo-nazis

Un homme, identifié comme ayant évolué dans la mouvance salafiste en 2014 et filmé à visage découvert en train de proférer des propos de haine antisémite à l’égard d’Alain Finkielkraut, émeut à juste titre la France et la mobilise.
Or pendant ce temps-là, à Kiev où se sont précipités nombre d’élu(e)s de l’Hexagone et l’incontournable BHL, à Kiev donc, une immense croix gammée est apparue sur l’escalier d’un centre commercial.
A quoi riment marches et mobilisations contre l’antisémitisme quand on soutient un pays qui n’a jamais caché ses liens au fascisme?
Quel média autorisé par le gouvernement a alerté sur l’activisme néo-nazi ukrainien?
Et comment le philosophe aux chemises immaculées, fervent défenseur du Maïdan, peut-il ignorer cette réalité?
Les images dont l’une illustre ce sujet, sont du journal Times of Israël.
Avant qu’il ne les publie, elles figuraient sur d’autres sites pro-russes comme on dit.
Quel crédit y aurait-il été apporté? Aurait-on parlé de complotisme? De propagande du Kremlin? 
Merci au Time of Israël d’avoir affiché cette réalité qui a, entre autre, été évoquée ici.

Politique, société

Les financiers et les médias, oui, le Kremlin et eux, non

Bien, alors au cas où vous l’ignoreriez, les Républicains français en marche ne seront pas suivis pour leur campagne aux européennes, par les média de propagande que sont RT France et Sputnik.
Car il s’agit d’un fait établi de source sûr, selon la formule, ces média ne sont pas fiables. 
En d’autres termes, parce que les plus grands titres de la presse française sont, pour ce qui les concerne, aux mains de financiers, ils seraient de facto étrangers à toute désinformation quelconque. 
Autant dire qu’il n’y a rien à voir, vous l’avez compris, avec un quelconque Kremlin et tout ce qu’il implique!
Lisez cet article, paru en novembre 2016 dans La Tribune de Genève, journal qui n’a, pour l’heure, pas encore été qualifié d’organe de propagande ou de complot!
Vous y trouverez de quoi méditer sur qui exerce quelle influence et comment.
Ce petit extrait vous donnera un aperçu de l’indépendance des médias français au regard du russe exclu par LREM:
En France, des titres aussi prestigieux que Le Monde, Libération, Le Parisien ou Les Echos sont désormais contrôlés par des financiers ou des industriels. L’un après l’autre, les éditeurs ont jeté l’éponge.

Culture, Histoire, Politique

Etre critique…

photo @H.R.-F
En son temps, j’avais estimé nécessaire, une mise au point quant à ce qui motivait les sujets publiés sur ce blog, entre autre en relation avec la Russie.
Depuis lors, d’autres rappels dans ce sens ont été partagés ici. Pourquoi y revenir? Parce qu’il est essentiel de résister aux parasites de l’information.
Pareille activité de veille ne se limite pas aux seuls médias appelés mainstream. Partout où se répandent des contenus dits d’informations, elle a de quoi s’exercer. 
Et observer les dérives susceptibles de gagner tout parti pris quel qu’il soit, c’est refuser de se laisser entraîner dans ce qui n’est plus de l’« information ».
On est là dans un champ d’action qui relève du seul esprit critique. Le disqualifier est la stratégie le plus souvent appliquée par qui se sent mis en cause.
Ce constat n’a pas attendu le XXIe siècle pour être dressé. Les exemples foisonnent, dans l’Histoire, qui mettent en évidence la mauvaise foi. 
Abdiquer face à la constance de sa récurrence, c’est lui faire la part belle. A chacun ses choix, de lutte ou de résignation.

Histoire, Politique

10 février, Journée des diplomates en Russie

Depuis 2002, chaque 10 février, la Russie honore ses diplomates. Une journée leur est, en effet dédiée, de même rend-elle hommage aux vétérans qui ont oeuvré pour le pays.
Et si cette date a été retenue, c’est que la plus ancienne mention du premier ministère des Affaires étrangères remonte au 10 février 1549.
Aussi, lors de la Journée des diplomates, honore-t-on la mémoire de ceux qui sont enterrés en Russie et à l’étranger.
Des cérémonies solennelles ont aussi lieu dans le bâtiment du ministère des Affaires étrangères à Moscou et dans des institutions russes à l’étranger.
Cette année, j’ai été invitée par le Consulat Général de Russie à participer aux célébrations qui se sont tenues au cimetière de Vevey où reposent V.R Bacheracht, P.K. Kotzebu et P.S. Botkin et à Lausanne, où a été érigé un monument dédié à Ioannis Kapodistrias, ministre des affaires étrangères du Tsar Alexandre Ier.
Participer à ces hommages rendus à autant de personnalités qui ont consacré leur énergie à favoriser les relations entre les pays s’inscrit dans le sens même de ce qui m’anime toutes les fois que je parle, ici, de la Russie.