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Histoire, Politique, société, Voix

La France et ses Présidents, toute une histoire… et l’Histoire!

La France et ses Présidents, toute une histoire et l’Histoire elle-même!

La veille du jour de deuil national décrété par le Président Macron en hommage à son prédécesseur, feu le  Président Giscard d’Estaing, un autre de ses prédécesseurs fait face à la justice.

Le Procureur du Parquet National Financier (PNF) requiert quatre ans d’emprisonnement pour l’ex-Président Sarkozy dont deux avec sursis.

Il nuance ainsi:

« ces réquisitions justes ne sauraient jeter un voile opaque sur l’engagement d’une vie ».

Et Le Monde de commenter: «  C’est la première fois qu’une peine de prison est requise contre un ancien président sous la Ve République. Dans l’affaire des emplois fictifs, le parquet avait demandé à l’époque la relaxe pour Jacques Chirac, qui avait été finalement condamné. ».

De quoi méditer, en ces temps covidiens auxquels doit ou tente de faire face l’actuel Président de la République française.

Histoire, Politique

Rendons à César…

Les réactions fusent, sur les réseaux sociaux, alors que l’on a appris que Nicolas Sarkozy avait été prié par Emmanuel Macron de le représenter à l’investiture de la nouvelle présidente de la Géorgie, Salomé Zourabichvili.
Quoi que l’on pense de l’ancien Président français ou de l’actuel, laissons au premier la réussite que furent les accords qu’il avait mis en place avec son homologue russe de l’époque, Dmitri Medvedev.
C’était en 2008, rappelez-vous, la Géorgie était entrée en guerre contre la Russie.
Alors que, souvent et à tort, certains commentateurs ont comparé ce qui se passe en Ukraine à ce qui s’était passé en Géorgie, là, au contraire et précisément grâce aux accords instaurés par l’entremise des deux Présidents français et russe, le calme a pu être rétabli.
Pour le reste, saluons plutôt le fait qu’Emmanuel Macron délègue à l’un de ses prédécesseurs une tâche pour le seul fait qu’il ait une bonne connaissance de la situation.
Que d’aucuns y voient je ne sais trop quelle intention là-derrière les regarde.
Il n’en demeure pas moins que, pour m’être trouvée en Géorgie en 2008 et en 2009, je sais combien le fait que les tensions aient pu être atténuées a été salué.

Histoire, Politique, société

Petites trahisons entre démocrates…

Retour sur une élection qui avait vu une femme, pour la première fois de l’Histoire de la France, accéder à la possible Présidence du pays.
Quelles qu’aient été les circonstances qui l’avaient propulsée jusqu’au second tour de la présidentielle de 2007, Ségolène Royale avait affronté Nicolas Sarkozy dans un débat d’une autre tenue que celui qui a mis l’un en face de l’autre Marine Le Pen et Emmanuel Macron en mai 2017.
La colère de la candidate socialiste face à son rival a été abondamment commentée.
Or celle-ci n’a pas été feinte. Elle résultait d’un mensonge. Résultat, le candidat de l’ex-UMP a tout de même réussi à retourner la situation en sa faveur et obtenir le soutien des handicapés alors que sa rivale en bénéficiait jusque là pour s’être beaucoup mobilisée en leur faveur.
Cependant voilà, ce monde, qu’il soit politique ou autre, est tissé de trahisons et de pièges tout autant que de surprises un peu plus heureuses, car oui, ne désespérons pas, elles existent.
Cela dit, à en croire cet extrait du livre tout récemment paru de Ségolène Royal, on mesure le degré d’amabilité de l’homme qui l’a emporté sur sa candidature à elle.
Pour le reste, on sait aussi comment ce même Nicolas Sarkozy avait soutenu Bruno Julliard, devenu adjoint et désormais ex-1er adjoint à la Mairie de Paris, pour manifester contre le CPE et nuire à son rival de l’époque, Dominique de Villepin. 
Mais si la démocratie offre de pratiquer ce genre d’élégances que l’on ne manque pourtant pas une occasion de pointer lorsqu’elles concernent d’autres régimes politiques, dans ce cas, oublions la morale, on s’en portera d’autant mieux!

Politique, société

Trèbes, la France comme elle va

Encore un gentil qui bascule dans la radicalisation. On connaît tellement le refrain qu’on n’est même plus surpris lorsqu’on entend les explications qui nous sont livrées de l’acte assassin qui a frappé l’Aude, ce jour.
Encore, aussi, un terroriste tué sur le coup. 
Quelle actualité pour la France! Entre un de ses anciens Présidents mis en garde à vue, la rue qui manifeste partout sur son territoire et la mort sanglante qui s’invite dans une de ses petites villes, voici de quoi occuper les esprits et mobiliser les coeurs.
On se resserre autour de Nicolas Sarkozy ou on prend définitivement ses distances, on soutient les mouvements de grève ou on les conspue, on pleure ou on se révolte face à la violence aveugle qui frappe à nouveau le pays.
En pensée avec les familles, les proches et toutes celles et ceux qui, du jour au lendemain, voient leur vie basculer.

Politique

Une garde à vue pas anodine

Le fait est grave. Un ancien Président de la République française placé en garde à vue n’est pas anodin.
On peut penser ce qu’on veut de Nicolas Sarkozy, il a d’ailleurs été largement critiqué, détesté sinon même haï, il n’en demeure pas moins avoir été élu à la plus haute fonction de l’Etat.
En 2007, le débat qui l’avait opposé à Ségolène Royal a été d’une autre teneur et d’une autre tenue que les deux qui ont suivi en 2012 et en 2017.
On se rappelle, entre autre, la colère de la candidate socialiste, dont il avait été dit qu’elle avait été préparée.
Difficile de voir en quoi et comment elle aurait pu l’être, le fait est qu’elle ne lui aura pas été de grand profit.
Il n’est pas inintéressant de revoir ce moment du débat près de onze ans plus tard au regard de la situation actuelle.
Du coup, le tweet de Ségolène Royal en pensée avec ces millions de citoyens qui ont le droit de savoir si le match était à armes égales laisse plutôt perplexe.
Et à découvrir les réponses qui lui sont apportées, peu sont vraiment clémentes avec la candidate de 2007 déchue.

Politique, société

La France, sa voisine suisse et leurs priorités médiatiques

Les réactions suscitées par le comportement de telle ou telle personnalité en vue, soudain prise dans le collimateur médiatique, révèlent aussi bien l’attachement à certaines valeurs de référence que la manière de s’en jouer.
On peut se réjouir ou se désoler d’assister à tant de querelles, somme toute banales, sauf à estimer que la nature humaine aurait changé. Or rien ne semble l’indiquer, jusqu’à preuve du contraire.
Il est certain que réduire les humains à leur plus petit dénominateur commun serait un peu simpliste tant on sait comment varie la manière dont chacun d’entre eux se développe.
Nombreux, en effet, sont les éléments qui distinguent telle ou telle destinée de Madame ou de Monsieur X, Y ou Z.
Or justement, il semble bien que ce soit les qualités, les compétences, les forces ou leur absence qui excitent rivalités et passions ce qui, en soi, ne date pas non plus d’hier. 
Ce qui change donc, dans le paysage actuel, ce ne sont pas les comportements humains mais la manière de les mettre ou non en évidence.
C’est, en effet, l’époque qui veut que tout ce qui, encore il n’y a pas si longtemps, restait caché apparaisse désormais sur nos chaînes démultipliées de radio, de télévision et sur les pages de nos magazines et de nos journaux.
Et si faire étalage de bisbilles entre tel ou tel occupe à ce point les esprits médiatiques, c’est dire où se situent les priorités…

Politique

Mensonges et propagande, armes de guerre multilatérales

capture d’écran:http://www.lepoint.fr/politique/quand-poutine-mettait-nicolas-sarkozy-k-o-debout-15-12-2016-2090829_20.php#xtmc=sarkozy&xtnp=1&xtcr=6
Pour qui aura suivi les diverses émissions et autres documentaires consacrés au Président de la Fédération de Russie, un épisode aura peut-être retenu leur attention parce qu’il a été relayé par certains non sans plaisir.
Il s’agit d’un échange entre Nicolas Sarkozy et Vladimir Poutine dont il a été donné une version contestable et contestée.
Le Point publie, en effet, un article qui dément ce qui a été décrété par un de ces spécialistes aussi expert et habile que celui qui n’hésite pas à se substituer au Président russe en se plaçant directement dans sa tête.*
http://www.lepoint.fr/monde/sarkozy-poutine-jean-david-levitte-remet-les-pendules-a-l-heure-17-12-2016-2091173_24.php
On sait que la guerre engendre mensonges et propagande, cela a été dit et rappelé dans nombre de ces émissions. La preuve en est donnée là comme elle a pu l’être à de nombreuses reprises.
* http://voix.blog.tdg.ch/archive/2016/01/27/bhl-bis.html

Politique

Explosion en vue?

L’ouvrage est diversement présenté selon les médias qui en rendent compte. Si  Le Monde estime qu’il est moins cruel qu’on ne pourrait le penser, l’Express, pour sa part, le voit tel un coup de tonnerre:
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/patrick-buisson-sur-nicolas-sarkozy-les-secrets-d-un-livre-explosif_1834660.html
D’explosif qu’il est aussi qualifié, il n’est pas improbable, toutefois, que le livre de Patrick Buisson ne se transforme en pétard mouillé.
Certes, l’auteur de La Cause du peuple, (sic) n’en attend peut-être rien. Le fait est qu’il ne semble pas avoir laissé au hasard, ni le moment ni les circonstances de sa publication.
La politique est une affaire humaine. Tissée de passions, de combats, d’alliances et de contre-alliances, nul ne l’ignore.
Dans ce sens, rien ne garantit l’effet d’un brûlot de plus ou de moins dans le paysage.
Car il n’est pas certain que l’opinion publique réagisse encore à ce qui se présente comme révélateur d’autant de secrets ou autres manoeuvres et intrigues de la part de l’ancien Président français.
Il ne serait, en ce sens, ni le premier, ni le dernier du genre sinon le pis.
De là à admettre que la politique ne se résume plus qu’à quelques stratégies douteuses, il y a un pas qu’on souhaiterait, parfois encore, ne pas avoir à franchir. 
Cependant, chercher de la morale là où elle ne semble pas avoir vocation à se trouver, c’est peut-être comme chercher une aiguille dans une botte de foin.
Alors, à suivre ou à zapper…

Politique

La France entre un Président et l’autre

Les réseaux sociaux et autres fils de commentaires déposés sous tel ou tel article reflètent les humeurs et les positionnements d’internautes-citoyens.
De tout horizon, de toute forme de culture, on s’exprime et ce qui s’énonce est observé sinon scruté par toutes sortes d’instances de pouvoir.  Pour quels résultats sinon quelles fins, il paraît souvent difficile de le savoir.
En période de campagne électorale, présidentielle et/ou législative, les rencontres, débats, dossiers médiatiques et autres publications semblent indiquer la (bonne) santé de nos démocraties.
On y expose son point de vue, on y défend sa thèse, on y développe son argumentation, bref, on discute et on donne ainsi l’impression de vivre la liberté de pensée.
Il y a sans doute du vrai à cela. Mais en même temps, se pose toujours la question de savoir jusqu’où les jeux électoraux ne sont pas déjà faits. 
Et si tel ne devait pas être le cas, autrement dit, si rien ne pouvait prédire qui serait élu ou non, alors restera l’épreuve des programmes et autres promesses à tenir, une fois l’élection passée.
En France, une situation unique se présente. Un ancien Président tente de reconquérir sa place perdue pour l’actuel élu contre lui et désormais honni comme jamais aucun de ses prédécesseurs.
De Nicolas Sarkozy ou de François Hollande, la France trouvera-t-elle à dépasser ses rejets, on le lui souhaite. Mais pour quel candidat, c’est là que le bât semble blesser tant aucun ne semble en mesure de rassembler sinon d’incarner la fonction suprême.
Comme l’a dit l’un des invités de France2, ce dimanche à 13 heures15, tout cela est très triste :
http://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/13h15/

Politique

A quoi joue Nicolas Sarkozy?

http://lelab.europe1.fr/nicolas-sarkozy-critique-a-nouveau-obama-puis-file-rencontrer-a-nouveau-poutine-2774216 
Et voici l’Ancien Président français déclarer, dans une interview accordée à LCI, que jamais la France n’a été si soumise aux Américains:
http://lci.tf1.fr/politique/exclu-lci-sarkozy-jamais-la-france-n-a-ete-si-soumise-aux-americains-8753868.html
Et d’évoquer la relation avec la Russie et de rappeler les accords conclus avec le président Medvedev pour régler les suites de la guerre ouverte par la Géorgie contre la Russie en août 2008.
Certes, ces accords avaient été initiés par la France qui présidait alors le Conseil de l’Union Européenne et certes, les Etats-Unis en avaient été exclus. 
Mais comparaison n’est pas raison et la guerre qui a opposé la Géorgie à la Russie n’a rien à voir avec celle qui a mis le feu au Sud-Est de l’Ukraine.
Nicolas Sarkozy, en évoquant la soumission de la France aux Américains, sait jouer sur la corde sensible de nombre de Français.
A quelle fin et pour quel crédit, l’avenir le dira-t-il?