La France a voté.
Le choix de la haine aura incité des millions de Françaises et de Français à rejeter le président sortant.
De telles motivations pour porter au gouvernement celui qui sera à la tête de la sixième puissance du monde n’honorent personne.
Ni les électeurs ni l’élu.
Certes, il existe des Françaises et des Français qui ont choisi leur président pour les valeurs qu’il défend.
A ceux-ci, souhaitons que la déception ne les emporte pas.
sarkozy
Ce rappel de l’AFP concernant les sondages qui donnent François Hollande vainqueur n’est pas inintéressant: Il faut noter que ces enquêtes ont été réalisées avant l’annonce par le président du Modem François Bayrou qu’il voterait Hollande au second tour dimanche. http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5i_1DaYfyODwAvhUF9VonTvwYo_rw?docId=CNG.2c1042757db4082c44ddc98618395ea7.01 Comme quoi et sans être devin -avec tout le respect que l’on peut porter aux diverses prédictions d’astrologues- il est fort probable que les revirements de François Bayrou n’aient pas dû être du goût de tous ses partisans qui se voient mal rallier un programme annoncé par leur leader comme une catastrophe en cas d’application: http://voix.blog.tdg.ch/archive/2012/05/04/bayrou-hollande.html
« Si le programme de François Hollande était appliqué, la catastrophe arriverait » (Marianne – 3 février 2012).
« Le candidat MoDem à la présidentielle, François Bayrou, prévient d’une « catastrophe », dans un entretien à l’hebdomadaire Marianne, si le programme de François Hollande était appliqué (…) « J’ai lu attentivement le programme du PS. À chaque ligne, il y a des promesses de distribution. (…) Comme si on n’était pas un pays en situation critique ! Au fond, c’est le programme de 2007 à quelques nuances près », déclare François Bayrou. Comme on lui demande si cette attaque en règle s’inscrit dans une stratégie plus droitière visant à accéder au second tour face à François Hollande, au détriment de Nicolas Sarkozy, François Bayrou nie farouchement. « J’ai fait des gestes ces dernières années à l’égard du PS, en croyant à son évolution (…). En réalité, le PS a renoncé à se transformer. J’ai proposé un dialogue, qu’il a refusé », explique François Bayrou. http://www.lepoint.fr/politique/election-presidentielle-2012/bayrou-si-le-programme-de-hollande-est-applique-c-est-la-catastrophe-assuree-03-02-2012-1427247_324.php Le choix de François Bayrou risque bien de se retourner contre ceux qu’il concerne. Et profiter à Nicolas Sarkozy.
Faut-il se réjouir du choix qui nous est soumis? Chacun l’estimera à sa guise. Il n’en demeure pas moins que François Hollande part trop vite gagnant et que sa victoire ne sera que le plus beau tremplin dont pouvait rêver Marine Le Pen. N’a-t-elle pas dit au soir du 1er tour que son but était désormais de se positionner en cheffe de l’opposition? Croire que François Hollande sera à même de lutter contre les millions de voix qui se sont portées sur la candidate du futur ex Front National, -car il est question de lui redorer la façade- est illusoire. En mai 2007, on a pu tout dire de Ségolène. Il n’empêche que le débat qu’elle avait mené contre Nicolas Sarkozy avait été d’une autre tenue que celui auquel nous avons eu droit avec son ancien compagnon et le président sortant. La décision de voter Nicolas Sarkozy est difficile à prendre. Celle de voter François Hollande aussi. Il reste quelques jours encore pour trancher. Et si d’autres comme François Bayrou annoncent voter Hollande, la tendance pourra bien se renverser et discréditer cet homme qui rallie tout et son contraire mais sans aucune conviction.
Il a beaucoup été question de chiffres dans le débat qui a opposé Nicolas Sarkozy à François Hollande. Pour qui souhaite connaître la vérité sur ceux qui ont été donnés par les deux candidats, voici un site qui en informe: http://owni.fr/2012/05/03/veritometre-debat-hollande-sarkozy/ Des journalistes ont vérifé près d’une centaine de références avancées par François Hollande et Nicolas Sarkozy. Certaines ont été correctes tandis que d’autres un peu moins sinon carrément fausses.
Il était possible en cours de débat de suivre le site du veritometre et de pouvoir apprécier en direct les chiffres énoncés par les deux candidats en lice.
Et la rumeur tisse à nouveau sa toile.
Selon Christopher Lings, un arrangement aurait pu être trouvé entre l’actuel Président de la République et le Fondateur de République Solidaire.
Le journaliste d’Agoravox va de suppositions en interprétations alors que le flou persiste quant au nombre réel de signatures obtenues par l’Ancien Premier Ministre. Car si le Canard Enchaîné contredit les propos de Dominique de Villepin, rien ne permet de savoir qui a raison ou tort.
Serait-ce inconcevable de rendre public de manière officielle le nombre exact de parrainages obtenus par l’ancien Premier Ministre?
Des doutes seraient ainsi levés et profiteraient à qui de droit sinon de droite.
Mais se demander qui a intérêt à maintenir un tel flou est aussi une question qui se pose.
http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/presidentielle-une-entente-entre-113505
Selon une enquête Europe 1-Paris Match-Public Sénat, Sarkozy resterait favori du 1er tour et n’aurait pas profité du retrait de Dominique de Villepin.
La formulation de ce constat n’est ni neutre ni banale.
Car tout se passe comme si le Président de la République était seul acteur dès lors qu’il n’aurait pas profité du retrait de Dominique de Villepin.
C’est faire peu cas de ses anciens soutiens qui eux aussi, sont des sujets pensants. Et qui sont donc en mesure de ne pas faire profiter le candidat-président du retrait de Villepin.
http://www.europe1.fr/Politique/Sondage-Sarkozy-favori-au-1er-tour-1007731/
Pas très convaincant, ce soir, Nicolas Sarkozy sur les chaînes de télévisions françaises mobilisées pour son intervention.
Malgré des propositions sur le logement qui auraient pu lui valoir un éventuel nouveau crédit, pourquoi pas, à la construction de son avenir de présidentiable 2012, l’ensemble de sa prestation était inégal et a laissé apparaître un homme agressif et peu enclin à laisser les journalistes lui en conter.
Quant à la minute de vérité qu’auraient pu induire des questions plus personnelles de Claire Chazal, elle n’en a été que pauvre parodie.
Non, décidément, Nicolas Sarkozy, Président de la République Française jusqu’à la fin de son mandat, le sera. Au-delà, rien n’est moins sûr et on ne s’en plaindra pas forcément.
Même si Marine Le Pen était élue? Qu’elle obtienne les 500 signatures requises et on avisera!
23:15 Écrit par Hélène Richard-Favre dans Actualités, Politique et medias, Politique française, Pouvoirs, Vie politique | Lien permanent | Commentaires (3) | Trackbacks (0) | Envoyer cette note | Tags : nicolas sarkozy, interview, france 2, tf1, france 24, i-télé, élection présidentielle française 2012, france, élections,allemagne, europe, crise | del.icio.us | | Digg | Facebook
Voici de quoi éclairer quelques esprits qui n’auraient peut-être pas tout suivi de l’actualité de Dominique de Villepin.
Le Fondateur de République Solidaire répond aux questions d’Olivier Mazerolle mais aussi à celles d’autres journalistes.
Coriace, ainsi le qualifie l’un d’eux qui s’obstine à vouloir lui arracher une déclaration de candidature pour 2012
L’émission dure près de 2 heures. En voici trois parties où il est interrogé sur l’énergie nucléaire, la mondialisation, la France, l’Europe et l’économie.
http://www.bfmtv.com/video-infos-actualite/detail/bfmtv-2…
Et sur ses relations actuelles avec Nicolas Sarkozy, Dominique de Villepin a été clair:
http://www.republiquesolidaire.fr/9330-villepin-na-pas-de…
Berlin-Paris
Version qui m’a été transmise d’une autre histoire de l’Histoire. (Auteur inconnu.)
—– La scène se passe dans les jardins du Château Bellevue, à Berlin. Angela von Mercklemburg et Nicolas de Neuilly se sont discrètement éclipsés de la réception offerte par le roi de Prusse. On entend, au loin, les accents du quatuor de Joseph Haydn.
Nicolas: Madame, l’heure est grave : alors que Berlin danse
Athènes est en émoi et Lisbonne est en transe.
Voyez la verte Erin, voyez l’Estrémadoure
Entendez les Romains : ils appellent au secours!
Ils scrutent l’horizon et implorent les dieux.
Tous les coffres sont vides et les peuples anxieux
Attendent de vous, madame, le geste généreux!
De leur accablement ils m’ont fait l’interprète:
Leur destin est scellé, à moins qu’on ne leur prête
Cet argent des Allemands sur lesquels vous régnez.
Cette cause est bien rude mais laissez-moi plaider…
Angela: Taisez-vous Nicolas! Je crois qu’il y a méprise
Folle étais-je de croire à une douce surprise
En vous suivant ici seule et sans équipage
Je m’attendais, c’est sûr, à bien d’autres hommages !
Mais je dois déchanter et comme c’est humiliant
De n’être courtisée que pour son seul argent!
Nicolas: Madame, les temps sont durs et votre cœur est grand
Vos attraits sont troublants mais il n’est point décent
D’entrer en badinage quand notre maison brûle!
Le monde nous regarde, craignons le ridicule!
Notre Europe est malade et vous seule pouvez
La soigner, la guérir et, qui sait ? La sauver!
Nous sommes aujourd’hui tout au bord de l’abîme
Vous n’y êtes pour rien mais soyez magnanime!
Les Grecs ont trop triché ? Alors la belle affaire!
Qu’on les châtie un peu mais votre main de fer
Est cruelle aux Hellènes et nous frappe d’effroi!
Angela: J’entends partout gronder, en Saxe, Bade ou Bavière
L’ouvrier mécontent, le patron en colère.
Ma richesse est la leur, ils ont bien travaillé.
L’or du Rhin, c’est leur sueur et leur habileté.
Et vous me demandez, avec fougue et passion
De jeter cette fortune au pied du Parthénon?
Ce serait trop facile et ma réponse est non!
Nicolas: On ne se grandit pas en affamant la Grèce
En oubliant Platon, Sophocle et Périclès!
Nos anciens nous regardent, et nous font le grief
D’être des épiciers et non pas de vrais chefs!
Helmut Kohl est furieux et Giscard désespère.
Un seul geste suffit et demain à Bruxelles
Desserrez, je vous prie, le nœud de l’escarcelle!
Angela: Brisons là, je vous prie, la nuit est encore belle
Votre éloquence est grande et mon âme chancelle…
Mais si je disais oui à toutes vos demandes
Je comblerais la femme, et trahirais l’Allemande !
(Ils s’éloignent, chacun de leur côté)