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Pauvres et tristes gens

Mais que le monde devient triste!

Par « monde », devrais-je préciser qu’il s’agit, surtout, de « petit monde ». De celui qui rassemble des personnes investies d’un tel sentiment de justice qu’elles se voient légitimées à l’exercer.

Aussi ai-je trouvé cet article dont la capture d’écran de l’intitulé illustre ce sujet qui révèle comment on procède pour que règne l’ordre.

Ce n’est pas de la démarche dont je discuterai ici. Non, ce qui a attiré mon attention est une phrase bien précise.

Le journaliste qui en est l’auteur s’adresse à un groupe de personnes qu’un de ses collègues a infiltré, pour la bonne cause, il le précise selon des articles de droit auxquels il se réfère et qu’il cite.

Mais c’est cette phrase ci-après indiquée en caractères italiques et gras qui a, pour ma part, retenu toute mon attention tant elle témoigne, au mieux, d’une évidente naïveté, au pis, d’une toute aussi évidente malhonnêteté:

Vous ignorez le «je ne sais pas» des scientifiques et des journalistes au début de leur enquête.

En d’autres termes, les « scientifiques » et les « journalistes » seraient de très correctes gens qui, tel Socrate, seraient de celles qui avoueraient savoir qu’elles ne savent rien?

Ou pour reprendre les termes de l’article, qu’elles seraient de celles qu’habiterait le « je ne sais pas »?

Eh bien donc, ravie de l’apprendre! Et de mesurer le haut degré d’appréciation de lui-même que l’auteur de cet article affiche.

Car enfin, je suppose qu’il se range parmi ces « scientifiques » et ces « journalistes » dont il partagerait le « je ne sais pas ».

Si tel est le cas, il n’est pas le seul. Un de ses confrères va jusqu’à savoir ce que je saurais moi-même comme il l’a écrit en commentaire ici-même, commentaire auquel j’ai répondu.

Bravo à vous, Messieurs, on en redemande mais pas trop sans quoi l’indigestion guetterait.

Cela dit, je ne suis pas de celles et ceux qui contre « Satan », lutteraient pour « la vérité » et qui sauraient ce qu’il en serait de réalités cachées.

Je suis une femme qui aime ses deux pays d’origine, qui a aussi l’audace d’aimer la Russie et qui, au bénéfice d’une formation universitaire, exerce non pas son sens de la « justice »  mais son esprit critique.

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En cette veille de semi-déconfinement helvète

Vous l’aurez constaté, un nombre impressionnant d’experts et de spécialises commentent ce que nous vivons depuis que le coronavirus a pris possession de nos vies pour en décider du rythme, du sursis ou du terme.

Ils sont invités à faire part de leurs travaux et, on l’a remarqué, les résultats s’avèrent souvent aléatoires et contradictoires. Mais c’est la norme, dans la recherche scientifique et c’est aussi bien ainsi.

Sauf que d’aucuns seraient plutôt enclins à l’absolu de solutions-miracles. Les voici, de fait, nous déclarer tout ce qu’ils savent alors que tant d’autres tâtonnent.

A autant de leurs lumières s’ajoutent les éclairages de philosophes qui, en un temps record de maturation, nous présentent déjà le fruit de leurs très profondes réflexions.

Et pour couronner le tout, sans mauvais jeu de mots et de maux en lien avec la couronne caractéristique du virus, les moralistes alignent les poncifs que leur inspire la crise qui frappe la planète entière.

Ainsi se conjuguent les approches des uns et des autres pour venir au chevet d’un mal dont on ignore à peu près tout sinon qu’il frappe et tue à l’improviste.

A autant de victimes et de combattant(e)s qui luttent, vont mes pensées en cette veille de semi-déconfinement helvète.