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Sécurité

Politique, Religions, société

Terrorisme, la prédiction de l’archevêque de Mossoul

Dépecer le Proche-Orient comme s’y emploie de longue date ce qu’il est convenu d’appeler la communauté internationale ne peut rester sans conséquences.
Quel que soit le créateur de cette force terroriste appelée DAESH, DAECH ou ETAT ISLAMIQUE, elle agit.
Ses opérations, elle les revendique.
Et nos dirigeants se confondent en condoléances aux victimes et en -nouvelles- mesures de sécurité à prendre ou autres états d’urgence à instaurer.
Pendant ce temps-là, des citoyennes et des citoyens sont interrogés par autant de journalistes mandatés pour recueillir leurs témoignages et leur réactions tandis qu’ils ont ou non assisté à telle ou telle explosion ou à tel ou tel  massacre.
La vie continue, entend-on souvent, c’est le meilleur moyen de montrer aux terroristes qu’on n’a pas peur.
Bien sûr! Et il ne fait aucun doute que les concernés vont tenir compte de tels propos.
S’il n’y a pas de fatalité, comme l’estiment d’aucuns, alors on ne pourra jamais s’habituer au terrorisme.
Et c’est aussi bien ainsi.
Quant à cette prédiction, elle semble de plus en plus se confirmer…

Politique, société

Londres, Turin, la terreur dans les villes

capture d’écran Ouest-France
Sur un nombre conséquent de sites où a été publiée l’information selon laquelle une camionnette venait de faucher des piétons sur le London Bridge, il a été question d’incident majeur.
Puis, tandis que s’y ajoutaient des coups de couteaux, des blessés et bientôt d’autres actes du même ordre, est apparu le terme d’attentat. Mais pas sur tous les sites qui tentent, peut-être encore, de relativiser.
Pendant ce temps-là, à Turin, on apprend qu’un mouvement de foule a fait des centaines de blessés suite à une fausse alerte.
Entre réalité et mauvaise fiction, deux villes sont touchées, Londres, pour la deuxième fois.
C’est vrai, on a appris que l’on devait vivre avec cela. Que l’on devait continuer de sortir en terrasse.
En l’occurrence, se promener sur un pont ou regarder un match sur une place aménagée en fan zone.
Il y a deux ans à quelques jours près, voici ce qu’on lisait des actes terroristes qui allaient se multiplier…

Politique, société

La vie, la terreur et quelles réponses?

Le Royaume-Uni est en deuil mais avant tout, les familles et les proches des victimes de l’attentat qui a frappé Manchester ce 23 mai.

A découvrir certaines réactions, on mesure combien varie la perception de tels actes.

Au-delà des appels à poursuivre sa vie sans prêter attention à la terreur, on sent aussi la révolte de celles et ceux qui incriminent leurs gouvernements.

Ce 29 mai, au programme de la rencontre entre Emmanuel Macron et Vladimir Poutine à Versailles, est prévue la question du terrorisme.

Espérer de cet échange qu’il débouche sur une alliance de forces à laquelle, de longue date, le Président russe a convié ses homologues occidentaux serait, peut-être, un début de réponse à apporter à la terreur revendiquée par l’Etat islamique.

En attendant, on pense à tant de familles meurtries.

Politique

France-Russie-Union Européenne, regards croisés

Il est de bon ton, pour certains esprits avisés, de considérer ce qui se publie ici comme « pro-russe ».
Or comprendre qu’il s’agit bien plutôt de considérer les relations entre l’Occident et la Russie sur un plan global et dans un souci d’apaisement ne semble pas vraiment effleurer la conscience d’autant de critiques.
Dans ce sens est-il aussi important que révélateur de renvoyer à deux articles qui indiquent combien les regards portés sur les relations qu’entretiennent France et Russie varient.
Ici, en effet, sont présentées deux manières qu’aurait la Russie de considérer l’Union Européenne quand là, l’Ambassadeur russe en France, Alexandre Orlov exprime les souhaits de son pays vis-à-vis de la France et de son nouveau Président.
Il est donc urgent de dépasser autant de clivages qui nuisent aux relations à établir entre des pays qui ont plus à gagner au rapprochement qu’à l’opposition permanente.
Pour ce faire, aller au-delà d’une rhétorique trop bien rodée pour parler de la Russie serait bienvenu et salutaire.

Politique

La France entre mise au pas et mise en marche

Qu’Emmanuel Macron soit un élément -fort ou faible, l’avenir le dira- d’un système qui l’encadre est une hypothèse énoncée ici ou là.
Que l’ancien de Bercy se soit lui-même rendu disponible pour briguer l’Elysée ou qu’on l’y ait vivement incité, certains ont peut-être la réponse.
Quoi qu’il en soit, le nouveau Président de tous les Français a été élu par des courants de forces aussi divers que le sont les intérêts des uns et les passions d’autant d’autres.
En soi, rien de très nouveau à cela, mise à mort de toute résistance à l’adoubement comprise.
Inutile donc de revenir sur une campagne assassine sinon pour en conclure que lorsqu’un pouvoir tient à s’exercer, il fait fi de tout bois, la fin devant sans doute justifier les moyens.
Aussi et dans ce contexte, la narrative mise en place pour les législatives a toutes les chances de s’imposer pour que triomphe La République en marche.
Ce serait alors une France politique recomposée qui siégerait à l’Assemblée Nationale. Pour quel avenir, même favorable à la majorité présidentielle, nul ne saurait se risquer à le prédire.
Puisse-t-il avant tout ne pas être guerrier tant on a vu le nouveau locataire de l’Elysée multiplier les images militaires.
Car de la France en marche à la France en armes, un seul pas de franchi serait fatal.

Politique

Le chef de l’Etat français, Emmanuel Macron, se montre chef des Armées

Image militaire du nouveau Président français qui remonte l’avenue des Champs-Elyéses.
Ce choix a été commenté, expliqué, voire justifié, le fait est qu’il semble donner la tendance.
Pas vraiment de quoi s’enthousiasmer tandis que le nouvel élu de tous les Français a souvent répété qu’il voulait rassembler.
Si c’est pour affirmer la volonté de la France dans le monde dont Emmanuel Macron a maintes fois signifié, dans ses discours, qu’il la regardait, soit! 
Et laissons aux partisans de l’heureux élu s’emballer, la foi transporte les montagnes, selon les évangélistes Mathieu et Marc.
Le fait est que, pour l’heure, ce sont bel et bien des forces civiles et armées qui ont été déployées en Estonie.
Le bataillon multinational devenu opérationnel il y a un mois, à la mi-avril, est composé de 300 hommes.
A suivre…

Politique, société

La France …

Il y a juste un an, le 7 mai 2016, je publiais un sujet en relation avec ce que d’aucuns évoquaient à demi-mots ou de manière plus affirmée.
Le titre, même mis entre guillemets avait suscité diverses réactions pour contredire ce constat établi par certains observateurs.
Deux semaines plus tard, je revenais sur le sujet avec une autre approche qui, elle, évoquait un pays en état de pré-guerre civile.
En ce dimanche 7 mai où, dès 20 heures, le nom de celle ou de celui qui présidera la France sera connu, analyses et autres projections fleuriront un peu partout et il s’en trouvera sans doute à annoncer des lendemains de couleurs variées.
Puisse la France trouver cette force de résilience dont on parle souvent à propos de personnes mises à l’épreuve!
Tel est bien le cas de ce pays squatté par autant de puissances qui semblent avoir décidé de longue date de son destin.
Certes, des millions d’électrices et d’électeurs se seront prononcé(e)s, ce jour, en déposant ou pas un bulletin de vote dans l’urne.
Ce qui sera fait de leur choix reste encore en attente. Et c’est ce qui déterminera le sort de la France.
Alors, qu’elle soit en état de pré-guerre civile ou de guerre civile à venir, souhaitons-lui avant tout de surmonter le heurt des forces politiques si opposées qui l’habitent et l’animent.

Politique

Marine Le Pen-Emmanuel Macron, la Russie et eux

A la lecture de divers éclairages sur le résultat du premier tour de l’élection présidentielle française, il apparaît que bien des images sinon des stéréotypes tomberont encore.
Nombre d’entre eux caractérisent le Front National et sa candidate qui met tout en oeuvre pour les dépasser, on l’a compris. Mais au-delà du vernis, que restera-t-il?
A observer comment réagissent ses soutiens sitôt qu’on se risque à émettre quelque propos que ce soit qui n’adoube pas leur favorite, force est de constater, le plus souvent, que l’échange qui pourrait s’en suivre est vite interrompu pour se solder par des attaques sinon des insultes.
C’est cela qui fait craindre le pire. Car la démocratie se nourrit de débats contradictoires et non de rejets d’autrui.
Dans ce sens et sachant comment d’aucuns estiment Marine Le Pen seule à même de ménager les relations entre la France et la Russie, une remarque s’impose.
Car à lire ce qui s’énonce dans divers médias, si on a droit aux habituels clichés visant le Kremlin, d’autres analyses plus fines existent aussi et sont à prendre en compte.
En voici une à mettre en relation avec cet article que je laisse à chacune et à chacun le soin d’interpréter…

Politique, société

La France en campagne est en deuil

Ce 20 avril, tandis que les onze candidats à l’élection présidentielle française sont invités, sur le plateau de France2, à quinze minutes pour convaincre, un policier est tué sur l’avenue des Champs-Elysées à Paris.
On parle d’attentat, très vite, on apprend que Daesch le revendique.
La France en campagne a fort à faire et tous ses présidentiables redoublent de mots pour couvrir les maux.
Durant son quinquennat, François Hollande aura peut-être atteint un autre triste record, celui du nombre d’hommages funèbres prononcés.
Il aura, en même temps, apporté aux Français le mariage pour tous. Et sinon, il se sera révélé chef de guerre au Mali. 
A part cela, bien sûr, d’autres mesures auront été prises par son gouvernement dont certaines au gré du 49,3. Selon Le Monde, le recours à cet article de loi et son alinéa aurait été fréquent sous la Ve République. 
Soit.
Cela n’empêche que le passage en force de la loi travail El Khomri a marqué les esprits sans tous les retourner sinon dans des sens très variés.
Un sondage, encore un dont il est rappelé ou non qu’il le reste, place Marine Le Pen et Emmanuel Macron en tête du premier tour de la présidentielle.
Si la France se retrouve face à cette alternative, elle risque bien de connaître encore nombre de beaux jours au sens de la formule en usage, bien sûr. 
Certes, François Fillon prône des mesures peu populaires, certes, il a quelques affaires en cours qui le discréditent mais en quoi serait-il pis que les autres pour la France, d’aucuns argumenteront, bien sûr.
Et Jean-Luc Mélenchon, serait-il un vrai danger pour la France? La question reste ouverte comme tant d’autres encore.
La France, pour l’heure est en campagne mais en deuil, tout autant. Honneur à ses forces de l’ordre, condoléances aux proches et à la famille de la victime des Champs-Elysées.

Politique

L’Occident joue avec le feu

Lire, dans l’éditorial de La Tribune de Genève de ce 13 avril, que le meilleur moyen de réagir à l’attentat de Dortmund, était de maintenir le match à jouer pour, ainsi, se montrer plus fort que la terreur, selon le slogan hélas trop de fois entendu ces derniers mois, comme l’écrit Arnaud Dubuis, confirme, une fois encore la position de l’Occident.
Le prix à payer, dans nos villes, ajouté à celui, bien plus lourd qui pèse sur la Syrie, sur l’Irak, sur le Yemen et tant d’autres pays encore que des intérêts de puissants ont mis à feu et à sang, ne doit rien à celle qu’on ne cesse de viser, la Russie.
Qui a enflammé le Moyen-Orient? Qui, avant cela, a mis à sac tant d’autres pays pour y apporter la démocratie? La Russie? Bien sûr que non puisqu’elle-même est dans le collimateur de nos apôtres démocrates.
C’est pourtant bien la Russie qui, de longue date, appelle à une coalition internationale contre le terrorisme!
Il va de soi que lorsqu’en France, on a des Jack Lang et des Laurent Fabius qui s’expriment sur le Qatar et l’Arabie Saoudite, pour le premier, Al Nosra, pour le second on comprend ce qu’il en est.
Que notre Occident si soucieux de démocratie ait fait allégeance sinon alliance avec de telles mouvances, qu’il ait accepté de dépendre de telles puissances, c’est dire!
Et persister ainsi en s’acharnant à rendre une image dévoyée de la Russie pour en faire notre ennemie tandis qu’avec elle, on partage une Histoire et une culture, c’est tout simplement trahir.
Alors non, s’imaginer plus fort que la terreur, c’est, au contraire, se résoudre chaque fois un peu plus à cautionner les forces qui la mandatent.